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| Sujet: Re: Maximillian Liam Ainsworth - (UC) Ven 31 Oct - 12:55 | |
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Viens que je te raconte ma vie Ouvre tes oreilles et écoute bien Je suis né un 6 juin. Jour où mon grand – père est décédé. Je suis né vers 13h et lui est décédé ce même jour de la même année vers 18h d’une attaque cardiaque. Il avait toujours rêvé de devenir grand père et a pu me tenir dans ses bras presque jusque la dernière minute de sa vie. Ma famille ne savait que faire : fêter mon arrivée ou pleurer le départ du père de ma mère ? Autant vous dire que je ne me souviens pas de ces jours – là. C’est ma maman qui me l’a raconté une fois alors que je demandais où était mon grand – père. Mes parents se sont toujours bien entendus. Et ils sont d’ailleurs toujours ensemble. Ils forment un couple heureux comme es gens aiment. Voilà un rapide résumé de ma vie que je vais vous détailler ci – dessous.
Part I.
« Maximillian, ta petite sœur vient de naître ! ». Ca, c’était ma grand – mère. Elle m’avait gardé une semaine durant. Je n’avais alors que 2 ans et demi. L’écart entre ma petite sœur et moi n’est pas très grand. « Oui ouiiii ! ». Je sautais partout dans le salon. « Alors, tu vas aller t’habiller et nous allons aller la voir ? ». Je ne me fis pas prier et me diriger vers le hall d’entrée. J’étais encore trop petit que pour pouvoir mettre mes chaussures et mon manteau tout seul. Ma grand – mère le fit donc à ma place très rapidement. Je prenais alors place sur le siège arrière de la voiture, sur mon réhausseur. L’hôpital ne se trouvait qu’à dix petites minutes de chez ma Granny. Nous avions pris l’habitude chanter ensemble dans la voiture. « Une souris verte qui courait dans l’herbe… Je l’attrape par la queue et la montre à ses monsieurs… ». Granny se garait alors. Il nous fallut peu de temps pour atteindre la chambre où mes parents et ma petite sœur se trouvaient. Mon père me prit directement dans ses bras et m’embrassait sur mon front. « Maximillian, je te présente ta petite sœur : Jaylinn. ». Je me penchais alors vers elle pour lui déposer un bisou sur le front. Il ne me fallut que quelques secondes pour tomber amoureux d’elle. Je sentais que nous allions vivre de belles aventures ensemble. Part II.
« Max’, descend. On doit te parler avec ton père… ». Je descendais alors les marches quatre à quatre me demandant ce que j’avais bien pu faire comme bêtise. J’avais 17 ans depuis quelques jours seulement. « Oui ? Si c’est pour le vase, je n’ai pas fait exprès… ». Je voyais alors le regard abasourdi de mes parents. « Non, c’est bon. Je n’ai rien dit ! ». Tant dis que moi, je les regardais d’un regard interrogateur. « Nous allons devoir t’envoyer en internat à Atlanta. ». Je les regardais alors, les yeux ronds. Mais pourquoi ? Qu’avais – je bien fait ? « La raison ? ». Je restais calme même si je sentais que je pouvais exploser d’un moment à l’autre. « Nous allons devoir déménager plusieurs fois. Ton père a un nouveau travail qui va le faire voyager. Et je veux le suivre, tu comprends ? Donc, on préfère vous mettre, avec ta sœur, quelque part où vos études ne seront pas chamboulées… ». Je les regardais alors tous les deux, l’un puis l’autre. « J’ai pas le choix ? ». Ils pincèrent tous les deux leurs lèvres. « Et je pars. Enfin, nous partons quand ? ». Nous étions début juin et allions entrer en période de contrôles. « Le 30 août. ». Ni une ni deux, je montais les escaliers pour rejoindre ma chambre et claquais ma porte. Non et puis zut quoi ! Le bon côté des choses, c'est qu'ils ne nous séparaient pas, ma soeur et moi. Nous allions rester ensemble. Je finis par aller dans sa chambre. Elle était déjà au courant de la nouvelle et pleurait sur son lit. "On ne se lâche pas là - bas, promis?". Elle me regardait alors avec ses yeux tout embués. "Promis!". Part III.
Cela faisait maintenant un an que j’étais ici. Avec Jaylinn, nous ne nous lâchions que pour les cours quasiment. Et puis, les chambres n’étaient pas mixtes. Elle avait donc un étage pour les filles. Et moi, j’avais un étage pour les garçons. Nous essayions de nous retrouver autant que possible. Mais ce soir – là, elle avait décidé de faire une soirée pyjama avec des copines. Autant vous dire que je n’étais donc pas le bienvenu. Je suis alors descendu dans la salle commune. Il n’y avait pas grand monde. Mais surtout cette jeune fille. Elle était là, posée dans le canapé de la salle commune. Elle semblait tellement perdue et renfermée sur elle – même. Je n’aimais pas voir les gens seuls. Je me suis donc approchée d’elle. « Bonjour. Moi, c’est Maximillian Liam. ». Je lui souris doucement. Elle ne parlait pas, je n’eus pas de réponse d’ailleurs. Mais je ne laissais pas tomber pour autant. J’étais un battant. « Tu veux que l’on se promène ? Que je te fasse visiter ce campus ? ». Je la regardais. Cette fille était magnifique. Il n’y avait aucun doute là – dessus. « Oui. ». C’est tout ce qu’elle me dit. La promenade dura une bonne heure. Je pris le temps de lui expliquer chacune des salles que nous croisions. Je ne savais pas que nous commencions le début d’une belle relation, qu’elle allait avoir une confiance aveugle en moi… Part IV.
J’étais là, allongé dans mon lit. Je possédais un tout petit appartement situé près de l’université où j’étudiais la médecine. Je devais absolument passer par là. La spécialisation ne pouvait se choisir que bien plus tard. J’avais quitté l’internat depuis bientôt un an. J’essayais de prendre des nouvelles d’Abi aussi souvent que possible. Mais je ne sais pas, ce n’était plus la même chose qu’avant… Nous ne nous voyions plus tous les jours. Et il n’y a rien à dire, cela influence les relations. Quoi qu’il en soit, je restais en quelques sortes connecté avec elle. Et je sentais que quelque chose se passait. Elle devait avoir besoin de moi. Ni une ni deux, je sautais de mon lit et pris les transports en commun. J’entrais par effraction dans l’internat. Je courais en direction de sa chambre. « Abi ? ». Elle était là, inconsciente sur son lit. Je ne perdis pas mes moyens. J’essayais de la réveiller par tous les moyens. C’est alors que je vis cette boîte de somnifères vide à côté de son lit. Elle avait voulu s’endormir pour toujours… « Abi, merde ! Reste avec moi. J’ai besoin de toi ! ». Je la prends alors dans mes bras direction l’hôpital. Il ne se trouvait vraiment pas bien loin. Les frais médicaux étant hors de prix dans notre pays, je ne pris pas la peine d’appeler l’ambulance. Cela ferait des frais en plus. L’hôpital se trouvait à cinq minutes de marche. « Quelqu’un pour m’aider, s’il – vous plaît ! ». Un médecin accouru vers moi avec un brancard. « Que s’est – il passé ? ». Je le regardais alors comme si j’avais perdu mes mots. Eh oh, réagis Max ! « Elle a tenté de mettre fin à ses jours, je crois… ». Je lui tendais alors cette boîte de pilules. « Vous faites partie de la famille ? ». J’étais comme abasourdi qu’il me pose cette question. Elle était tout pour moi. « Euh non. ». Il ne pouvait donc pas me communiquer son état de santé. « Vous savez en contacter un ? C’est important. ». Le médecin parti alors. Autant qu’il s’occupe d’Abi. Part V.
Aujourd’hui, deux ans se sont écoulés depuis cet incident. Deux ans où j’ai profité à fond de ma vie universitaire. Je vais rentrer en quatrième année de médecine. Bientôt, dans trois ans, je pourrais me choisir une spécialité. Je n’attendais que cela à vrai dire. Enfin bref, je venais de rentrer chez moi après une soirée bien arrosée. Avant d’aller dormir, j’avais pris l’habitude de regarder les informations. Je trouvais cela important de s’informer de ce qu’il se passe dans le monde. Je n’aimais pas être coupé de tout. C’est alors que je la vis : Abi. Un reportage sur Savannah et elle était en arrière plan. Elle paraissait tellement changée. N’allez pas comprendre pourquoi mais j’ai compris que je devais aller la rejoindre, j’ai compris qu’elle avait besoin de moi. Je me dirigeais alors vers mon ordinateur. C’était tout choisi, j’allais continuer mes études à Savannah. L’université y était tout aussi bien cotée. Nous étions fin juin. Les examens venaient de se terminer. Je pouvais partir quand je le voulais… Je me retrouvais donc, une semaine plus tard à Savannah.
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Dernière édition par Maximillien L. Ainsworth le Dim 2 Nov - 11:24, édité 6 fois |