NOM ► Caldin PRÉNOMS ► Loucian SURNOM(S) ► Lou ÂGE ► 23 ans DATE DE NAISSANCE ► 8 août 1991 LIEU DE NAISSANCE ► Las Vegas ORIENTATION SEXUELLE ► Bi' STATUT CIVIL ► Célibataire MÉTIER ET/OU ÉTUDES ► Modeste soldat dans l'armée AVATAR ► Taylor Momsen GROUPE ► Success CRÉDITS ► Clow' & Tumblr

PSEUDO/PRÉNOM ► Clow ÂGE ► 22 ans SEXE ► Je suis une sexy lady    PAYS/RÉGION ► Le sud de la France, dans la ville rose (enfin à côté) TU NOUS AS CONNU COMMENT ? ► C'est Cameron qui m'a montré le chemin    POURQUOI T'ETRE INSCRIT(E) ? ► la bonne question est, pourquoi pas ! UNE PROPOSITION OU SUGGESTION A NOUS FAIRE ? ► Je pense que le Nutella devrait être la nourriture basique de chaque être humain ! UN DERNIER TRUC A DIRE  ? ► ... Nutella ?

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<div class="pris">► TAYLOR MOMSEN</div>

- 13 septembre... 13 septembre... 13 septembre...
Ma voix ressemble à celle d'une morte, elle est rauque, sombre et si faible. J'ai la gorge sèche, elle réclame de l'eau que je n'ai pas, et qu'on ne me donnera pas avant un petit moment je n'en doute pas. Je tousse, j'ai l'impression d'avoir des cailloux dans la gorge. C'est stupide de parler d'un chat qui a des poils assez doux, quand au fond c'est une sensation très désagréable, comme un caillou dans sa chaussure...
J'ai des cailloux dans ma gorge, et ma voix ressemble à celle d'une morte...
Sauf que je ne le suis pas.


- Papa, elle est où maman ?
Mon père me regarde et soudain je peux voir cette petite lueur briller dans ses yeux lorsqu'on parle de ma maman.
- Elle est à la guerre.
Je ne comprends pas encore toute la portée de ce mot, mais je sais qu'il est très important et même dangereux sous certain aspect.
- Et elle fait quoi à la guerre maman ?
Il me regarde avec un air dédaigneux. Avec une grimace affreuse il commence à parler d'une voix dure et sans appelle :
- Elle croit qu'avec sa petite intervention elle peut apporter la paix dans notre pays.
Je suis certaine qu'en cet instant, j'ai les yeux qui brillent de fierté... Ma maman apporte la paix ! Si c'est pas un métier fabuleux ça !
- Plus tard, je ferais comme maman.
Pour toute réponse je reçoit une baffe monumentale.
- Tu feras ce que je te dirais de faire ! Et tu ne seras certainement pas dans l'armée ! Tu feras comme toute les petites filles, et tu deviendras une femme exemplaire...
Les larmes aux yeux je fais tout pour ne pas pleurer, pas devant lui. Du haut de mes quatre ans, je sais ce que je veux être, pour moi, c'est décidé, je serais comme maman, apporteuse de paix !
Mais je sais surtout ce que je ne veux pas être... Je ne serais jamais comme papa le voudrait. Le rose, les robes de princesse, les garçons, les talons aiguilles...
Oui, je sais ce que je ne serais jamais : Une femme exemplaire.


- 17 novembre... 17 novembre... 17 novembre...
Ma voix n'est qu'un souffle. On ne reconnaît même plus les mots, mais je sais ce que je dis. Chaque jour je me répète encore et encore la date du jour pour être sûr de ne pas perdre le nord... Chaque jour je garde espoir d'être libérée... Chaque jour est une véritable torture psychologique.
Il ne me font rien faire, je crois que c'est ça le pire. Pas de torture, ça je ne m'en plaindrais pas... Mais il ne communique pas avec moi, il n'y a aucune demande de rançon, il ne cherche pas à me soudoyer des informations... Je ne sais pas ce qu'ils veulent et ça me fait peur.


Mon corps me tirent, mes muscles me supplient d'arrêter, mais c'est dans ce genre de moment que je redouble d'effort.
- Aller Caldin, plus de nerfs !
- Oui mon Général !
Je vais donc plus vite. Je sens que mes pieds me lâche, je crois que je vais tomber et pourtant je trouve la force d'aller au bout des choses. Pour la première fois depuis le début de mon entraînement, j'arrive enfin à finir se foutu parcours du combattant sans m'arrêter.
Je souris fière de moi, je serais prête à sautiller tellement je suis heureuse,  mais je me contient.
- Cela vous fait sourire Caldin ?
- Non mon général.
- Vous avez pourtant un rictus !
- Non mon général.
Impossible de sourire avec eux...
- Garde à vous !
Je m’exécute bombant fièrement le torse. Je sais parfaitement qu'être une fille dans l'armée est compliquée. Je sais que je dois me battre bien plus que ces foutus mâles, mais je leur prouverais que je suis belle et bien la meilleure !
- Repos.
Ce mot n'a aucune signification pour moi. Dans l'armée il n'y a aucun temps de repos, encore moins dans une guerre.


- 24 décembre... 24 décembre... 24 décembre...
Cela ressemble presque à une prière. Je n'ai jamais cru en Dieu, et pourtant je me surprends à lui supplier de me venir en aide... Aide qui ne vient pas. Déjà trois mois... trois mois que je suis dans une sorte de cage sous le sol. Une grotte souterraine. Au dessus de moi se trouve une barrière en bois, facile à crocheter seulement il y a trop d'homme et je suis trop faible. Il y a deux semaines ils ont commencé à vouloir des informations. Les tortures aussi ont commencé. Plus que les tortures, les violes ont eux aussi commencé. Si au début je me débattais, j'ai finit par renoncer. A quoi bon quand ils sont aussi nombreux, et cela fait plus mal.
Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai voulu mourir...
Père Noël si tu m'entends...


La nuit est tombée sur le camp de base et je continue de courir. Il a beau pleuvoir, je dois m'entrainer encore et encore. Je dormirais une fois de plus peu par rapport à mes compagnons de camp, mais qu'importe. Je me bats plus qu'eux, et ça c'est un fait.
La lumière est faible, et la forte pluie ne m'aide pas à voir. Mais je décide d'aller encore au plus vite.
Rapidement, une sorte d'obscurité m'envahit. Je vais plus vite voulant accéder au lampadaire à trente mètres de là. Sans prendre compte de la pluie, je vais plus vite encore.
Soudainement, mon pied glisse sur une flaque et je tombe lamentablement.
- Mademoiselle !
Un homme court vers moi et je tente de reprendre mon souffle... Putain... Putain je suis tombée ! Et voilà qu'un putain de mâle vient me prendre en pitié.
- Vous allez bien ?
Il se penche vers moi et pose une main sur mon épaule.
- Ne me touchez pas...
Un regard froid et il retire sa main rapidement.
- Je voulais juste m'assurer que tout allais bien...
- Je ne veux pas de votre pitié.
- Ce n'est pas de la pitié, il répond froidement.
Je me redresse seule, frotte mes mains sur mes vêtements afin de retirer l'eau comme je peux. Chose inutile, mais cela me permet de garder un certain contrôle.
- Lieutenant Buckley... Cameron Buckley...  
- Merci pour votre non pitié envers ma personne lieutenant...
Sans un regard derrière moi, je reprends ma course. Je ne doute pas que cette sorte de non respect envers un supérieur le marquera. Je le payerais peut être plus tard, mais je m'en moque. Sa pitié envers moi il peut se la foutre au cul...


- 28 février... 28 février... 28 février...
Presque cinq mois que je vis un véritable enfer et je n'en peux plus... Pourquoi je ne suis pas morte... Et au fond de moi je sais pourquoi... Je me bats pour tenir parce que je garde espoir de pouvoir rentrer.
Il y a un mois, je suis tombée enceinte. J'ai commencer à avoir un petit ventre rebondis qui m'a fait peur. Je ne voulais pas être enceinte, je ne voulais pas avoir un bébé et encore moins un bébé de l'un d'entre eux... Pour échapper à ce cauchemar je me suis frapper... Encore... Et encore... Et encore... J'ai finit par perdre beaucoup de sang... Et j'ai perdu ce bébé...
Je veux juste rentrer à la maison...
Le ciel est tombé et je regarde comme je peux les étoiles à travers les bois. Les hommes qui me surveillent parlent entre eux. J'avais déjà des notions d'arabe, mais avec ces mois sabbatique je suis certaine de le parler couramment.
Soudain, un immense bruit se fait entendre. Tout s'agite autour de nous. J'ai terriblement chaud tout d'un coup et je comprends qu'il y a le feu quelques part. Les hommes hurlent et court vers la source du bruit...
C'est ma chance !
Je me redresse, escalade comme je peux les murs... Mais je tombe. Cela se sent que je n'ai pas fait de sport depuis longtemps. J'ai tenté de m'entretenir comme je pouvais mais dans cette espèce de troue à rat, difficile.
Au bout de la cinquième fois, mes doigts agrippent mes barreaux. Allant chercher la force au fond de moi j'arrive à l'écarter. J'avais raison, rien ne me retenait si ce n'est que ces barreaux qui pèse pas plus lourds qu'un carton de draps.
J'arrive à sortir et je reste un moment par terre... La terre ferme... Et personne pour me forcer à faire des choses que je ne veux pas...
J'aurais presque envie d'hurler de joie,  mais une chance, mon supérieur m'a apprit à garder mes émotions pour soi. Moi qui trouvais ça stupide, en fait c'est un véritable génie !
Des coups de feu se font entendre dans un coin. Mon regard se pose sur les braise alors qu'un avion passe, bombardant un peu plus leur campement.
Je pourrais faire de grand gestes, je pourrais leur montrer que je suis là mais j'ai bien trop peur de me faire repérer par les terroristes.
A la place, je regarde l'horizon, et me mets à marcher dans le sens opposé...
Je suis libre...


Ma respiration est courte et saccadée. La sienne l’est tout autant alors que ses lèvres sur ma nuque me font frissonner. Il murmure mon prénom tandis que j’accélère le mouvement. Chacun de ses soupirs, de ses gémissements de ses légers cris ne font qu’augmenter mon envie, mon désir pour lui. Je sens ses ongles s’enfoncer dans ma peau et je ne peux m’empêcher de lâcher un grognement de douleur, mais qu’importe et je le veux d’une façon démesurée. Mes lèvres contrent les siennes se font plus présente. Finalement le moment est là, un dernier coup de hanche, un dernier soupir déchirant le silence de la nuit, et c’est fini. C’est épuisée que je m’allonge à moitié sur lui, mon oreille contre son cœur, souriant en entendant les battements de celui-ci si rapide. Sa main caresse tendrement mes cheveux alors que je tente de reprendre mon souffle. J’ai l’impression d’avoir couru toute la nuit.
Je redresse la tête, posant mon menton contre son torse. Lieutenant Buckley...
- Tu te rends compte que ce que l'on fait là est totalement interdit, me souffle-t-il.
Un rire m’échappe.
- Avoir ça, je souffle en agrippant son sexe, c'est clairement interdit.
Un sourire se dessine sur ses lèvres, il pose une main sur ma poitrine.
- Ça... C'est pour ça que les femmes ne devraient pas être dans l'armée.
Mon visage se crispe et il retire rapidement sa main.
- Je voulais pas dire cela pour te vexer ! Tu es un bon soldat... Très bon soldat même,  mais tu es une terrible tentation Caldin.
Je repose mon visage sur son torse fermant les yeux.
- Un jour, je serais votre supérieur, et on verra si ça vous excite toujours autant.


Je ne sais comment j'ai fait mais au bout de trois jours j'ai retrouvé un camp militaire Français. Ils ont prit soin de moi et m'ont aider pour retourner en Amérique... Enfin... Enfin je suis de retour à la maison...
Et c'est d'ailleurs là bas que je vais... Devant la porte de mon a vieille maison d'enfance, je ne sais pas pourquoi mais je me sens comme étrangère. Je ressens en moi que je n'ai plus aucun droit de rentrer sans frapper...
Toc toc toc...
Je ne me suis même pas rendu compte que ma main venait de caresser la porte pour montrer ma présence.
- J'arrive.
Mon cœur se serre. C'est sa voix...
Il ouvre et je pose mes yeux sur lui. Il n'a pas changé, si ce n'est sa coupe de cheveux, plus courte. Ses joues sont légèrement rosées et son regard bleu gris me transperce.
Moi, je dois ressembler à un cadavre. J'ai perdu beaucoup de poids, je dois avoir le regard éteint et je ne me sens plus à ma place nul part...
Je sais qu'il tient un plat dans ses mains... Comment ? Parce que je l'entends se fracasser sur le sol.
- Loucian...
Je souris doucement.
- Bonjour papa...
Il pose sa main sur ma joue et je ferme les yeux, prenant doucement appuis dessus. Bon sang ce que cela fait du bien...
- Tu es... Tu es...
- Vivante oui...
Je le vois totalement sur le cul et il reprends d'une voix certaine.
- Je t'avais dit que l'armée n'était pas pour les femmes...
Voilà, c'est tout lui... Il me regarde de bas en haut et soupire.
- Regarde toi, revenu de chez les morts. Tu es loin d'être la femme exemplaire que tu devrais être ! Tu as été à l'armée et tu étais morte !!!
- J’ÉTAIS VIVANTE !!!!
Des larmes de rage me montent aux yeux alors que mon poing se crispe.
- Sais-tu seulement le nombre de fois où j'ai souhaité mourir... Mais j'ai tenu bon... Pour toi... Pour nous... Et toi tu... Tu m'as oublié...
- Tu aurais pu t'abstenir...
Après tout ces mois de torture, ce qu'il me dit là me fait le plus mal. Je n'ai jamais été assez bien pour lui, et le fait de me croire mort fut sûrement la plus belle nouvelle de sa vie.
Je me recule avec dégoût.
Je tourne finalement le dos et court pour fuir tout ceci. J'ai tout perdu...

Eh oui ! Tu fais désormais partie de la très sélecte liste des membres validés ! BRAVO mon lapin Mais attention, ce n'est pas terminé maintenant, il te reste deux ou trois trucs à faire comme avoir pleins d'amis ! Eh oui ! Va donc découvrir le monde des fiches de liens de la mort qui tue, te trouver un logement qui claquera sa maman et court vite RP avec nous tous ! Si tu es sympa tu peux aller voter sur les Tops Sites, au moins tu nous fileras un coup de patte pour que l'on soit un peu plus connu. Et si tu te sens seul, crées-toi donc un scénario d'amour (ou non). Le plus important reste que tu nous aimes fort fort fort (allez ne mens pas on le sait !).