"Keep" moving

Invité

Keenan "Keep" Castiel

Une citation rigolote

NOM ► Castiel (ex Gribble) PRÉNOMS ► Keenan Isaac SURNOM(S) ► Keep pour les intimes, Castiel pour les autres, mon prénom est rarement utilisé ÂGE ► 34 DATE DE NAISSANCE ► 18 juin 1980 LIEU DE NAISSANCE ► Austin, Texas ORIENTATION SEXUELLE ► Hétéro STATUT CIVIL ► Célibataire MÉTIER ET/OU ÉTUDES ► Gérant du "Wonderland", club libertin créé par ses soins AVATAR ► Michael Fassbender GROUPE ► Money CRÉDITS ► Blondie, tumblr, Avengedinchains

Tu crois que t'es sympa ?

Euh non, je ne crois pas être sympa, non. Je suis même antipathique, mais uniquement quand on me connaît bien. Pas du genre à jouer les bisounours pour plaire à qui que ce soit. Je me définirais comme une main de fer dans un gant de velours. Une espèce de prédateur pour quiconque voudrait évoluer dans ma sphère proche. Forcément, il y a ceux qui m’adulent et les autres… Ceux qui aimeraient voir ma tête sur un piquet, et mon beau petit cul plein de goudron et de plumes. Non, en une phrase, je me définirais comme un gros connard plein de fric, qui réussi tout ce qu’il touche, surtout si ça le pourri un peu plus, à l’intérieur, mais que ça paye les bagnoles, les restaus, les nanas du club, la baraque, et j’en passe.

J’ai deux amour, ma sœur Bella et mon ex, Nory. La première est un pot de colle qui s’est incrusté avec brio dans ma vie (soyons franc, je ne pourrais plus me passer d’elle), la seconde est, était, ma bonne conscience, la lumière qui aurait peut-être pu me sauver. C’est un peu les relations qui pourrait faire pleurer dans les chaumières Nory et ma mère, les femmes qui me rappellent mon humanité. Mon impuissance.

Mais ne vous méprenez pas, je n’ai pas besoin d’elles pour exister. Je me suffis à moi même, et largement, comme vous l’avez compris. Je suis fier de mes réussites, de mon club, si j’ai quelqu’un dans ma ligne de mire, professionnellement ou plus intimement, je séduis sans problème. Mais il est rare que j’en arrive là : généralement, les gens viennent à moi, influence oblige. Vous le savez sans doute, mais le monde de la nuit n’est pas le plus fréquentable et j’ai appris à garder l’esprit alerte et la confiance limitée. Sans être paranoïaque, je me méfie de tout le monde, et gare à qui essaie de me doubler. Je ne me fie véritablement à personne et n’écoute que moi.

Et tes goûts dans tout ça ?

J’aime :

Les Femmes – Ma liberté – l’Argent – avoir raison – les voitures – le Sport – Les Matchs – Le business – Les négociations – Ma mère – Mon club – Les tatouages – L’alcool – La drogue (je me restreint) – L’action – La bouffe – La musique – Jouer de la guitare – La fête – Le cul – La Nature – Les chiens

Je n’aime pas :

Qu’on me resiste – Avoir tort – Perdre le contrôle – les mensonges – l’idée d’avoir perdu Nory – Mon père – La situation de ma mère – Me retrouver devant le fait accompli – Me retrouver en position de faiblesse – Perdre de l’argent – L’idée de me faire doubler – Les cons (ils sont nombreux, d’après moi) - les Chats

Y'a quelqu'un derrière l'écran ?

PSEUDO/PRÉNOM ► Bob / Marie ÂGE ► 26 SEXE ► F PAYS/RÉGION ► Ile de France (Parigots têtes de veaux) TU NOUS AS CONNU COMMENT ? ► Via des partenariats POURQUOI T'ETRE INSCRIT(E) ? ► J'ai arrêté le rp il y a un an et demi et je cherchais un forum pour m'y remettre : celui-ci à l'air au top ! UNE PROPOSITION OU SUGGESTION A NOUS FAIRE ? ► Non, le forum est trop choupi UN DERNIER TRUC A DIRE ? ► Soyez tolérants ^^

Code:: <span class="pris">► MICHAEL FASSBENDER</span> ∞ keenan castiel

Invité

Viens que je te raconte ma vie

Ouvre tes oreilles et écoute bien

Citation :: « Nan mais Keep, c’est un peu comme un chat sauvage, il est adorable quand il dort, mais il faut éviter de lui parler, de le toucher, ou de le déranger quand il est pas d’humeur, sinon, ben, c’est pas vraiment… euh… cool quoi. »
Cynthia, Strip Teaseuse au Wonderland.

Il était une fois, à Austin Texas, une famille heureuse, unie, qui vivait dans un foyer où l’amour était roi. Il y avait le papa, Marshall Gribble, la maman, Stéphanie Gribble ex Castiel, aussi française que du bon vin et le petit garçon, Keenan. Si le papa était rarement à la maison, la maman, quand à elle était une véritable fée du logis, le fantasme de tout texan bien né, et une mère admirable.

Le premier jour du reste de ta vie.

Et puis un jour, c’est les cris, le divorce, le déménagement. La première cigarette, fumée dans la cour de l’école privée Kennedy, à Savannah, Texas. La première nana pelotée, non pas parce qu’on est amoureux, mais parce que c’est marrant d’apprendre à quel point c’est facile de parvenir à ses fins. Le jeune Keenan n’avait pas très bien digéré la découverte de la double vie de son père. Cet homme si absent, qui prenait cependant le temps de venir voir ses matchs lorsqu’il rentrait les week-ends, qui lui parlait de l’importance de la famille, des valeurs d’un couple soudé. Il en a voulu à sa mère, au début, cette conne qui n’était pas suffisamment bien pour que Marshall ne se contente que d’eux deux. Puis, il s’en était voulu à lui-même, en voyant Stéphanie mincir de jour en jour, les sillons creusés par les larmes ne disparaissant plus de son visage émacié.
Paumé comme on peut l’être à seize ans, il se laissa aller à des choses plus simples : le sexe, la drogue, l’alcool et les fréquentations moins ridicules que les sages amis qu’il avait à Austin. La facilité, la manipulation, le pouvoir, en grandissant, qui est amené par l’argent. Et plus il voyait sa mère s’enfoncer dans le marasme de la dépression, plus il s’oubliait dans sa vie facile où l’argent lui ouvrait toutes les portes. Pour ne pas avoir à réfléchir.
Bientôt, il lui fallu la faire enfermer. Encore une décision difficile. Combien de fois était-il allé la rendre visite alors qu’il n’avait pas encore fermé l’œil, descendant d’un trip quelconque, fraîchement douché et changé, quand même, pour garder l’apparence du fils parfait qu’elle avait en tête, tandis que, si mince qu’il avait peur de la toucher, elle lui disait qu’elle n’en pouvait plus ? Stéphanie sa mère, sa chère Maman, qui était encore le seul lien qu’il pouvait avoir avec la réalité qu’il essayait tant de fuir ?
Et sa vie, à coté, qui n’était que plaisir et amusement. Quelques bagarres, aussi, qui ne lui faisait pas de mal, avouons le. Rien de tel que de se réveiller dans le lit d’une inconnue avec un œil au beurre noir pour se sentir vivant. Rien de tel pour oublier ses vrais problèmes et se concentrer sur l’essentiel : lui, et sa douleur.

Hello, Castiel

Il fit le choix que d’autres auraient fait plus tôt : il décida d’abandonner le nom de son père, Gribble, et de reprendre celui de sa mère. Il n’avait plus de nouvelles du premier, qu’il n’avait pas recontacté depuis le déménagement. Il avait une autre famille, qu’il reste avec elle ! Une autre femme, une fille… Si son père lui avait appris une chose, c’était bien que toutes ces conneries rabâchées depuis petit sur l’amour, la famille, n’étaient rien de plus que des fantasmes pour créer des demeurés. Le divorce de ses parents, et la raison de cette rupture avait détruit la bulle dans laquelle il avait passé son enfance. Pendant un temps, il fut une proie facile, l’appât de ceux qui voyaient en lui quelqu’un qui ne savait que faire de son argent. Des amis peu fréquentables. Des copines qui attiraient d’autres personnes : se faire avoir, ça forge le caractère. Il fut bientôt implacable dans l’investissement. Des investissements qui l’intéressent : la came, les voitures, les clubs. Claquer l’argent de son vieux d’une manière qu’il n’apprécierait pas.
Nice to meet you
En dépit de sa vie dissolue, Keenan, devenu Keep (il rejette son prénom comme il rejette son père), n’a pas manqué une semaine de rendre visite à sa mère. Un jour qu’il est assis au chevet de sa mère, la main posée sur la sienne et lui racontant à quel point il prend bien soin de la maison qu’ils ont choisi ensemble et dans laquelle elle n’a jamais vraiment vécu, l’infirmière générale, Vivian Leigh, vient s’appuyer à la porte : « Elle va mieux, j’ai l’impression », souffle Castiel avec un léger rictus. « Oui, je pense que c’est la visite de votre sœur qui lui a donné un peu d’énergie ».