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 N°90 ► You love me. Real or not real ? ♠ Lullater

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Peter W. Baker

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MessageSujet: N°90 ► You love me. Real or not real ? ♠ Lullater N°90 ► You love me. Real or not real ? ♠ Lullater EmptyLun 13 Oct - 20:28


YOU LOVE ME. REAL OR NOT REAL ?
I remember tears streaming down your face when I said, "I'll never let you go". When all those shadows almost killed your light I remember you said, "Don't leave me here alone". But all that's dead and gone and passed tonight. Just close your eyes the sun is going down. You'll be alright no one can hurt you now. Come morning light you and I'll be safe and sound. Don't you dare look out your window, darling, everything's on fire. The war outside our door keeps raging on. Hold on to this lullaby even when music's gone.

Peter soupira doucement en récupérant ses valises et en remerciant le chauffeur de taxi qui l’avait amené chez lui. Il prit sa valise d’une main et desserra sa cravate de l’autre. Cela faisait deux semaines qu’il était parti en Corée du Sud pour l’implantation de nouvelles boutiques. Même si le pays était magnifique ainsi que la culture, il avait le mal du pays. Il avait eu l’envie de rentrer chez lui. Et même s’il n’osait pas se l’avouer, l’idée de ne pas savoir ce que faisait sa femme l’énervait énormément. Il n’avait toujours pas mis un mot sur cette émotion qu’il ressentait envers elle. Il ne comprenait pas la jalousie qu’il éprouvait, ni la possessivité qui lui faisait perdre son sang froid. Il soupira longuement et regarda la porte de sa grande villa avant de poser ses valises au sol, de s’assoir sur le porche et de sortir une cigarette. Il avait décidément besoin de se défouler un peur avant de rentrer chez lui et de faire face à sa femme. Leur relation étant un peu complexe et tendue, il ne savait pas s’il allait se heurter à la folie de sa femme, qui allait se terminer en dispute, ou alors à une indifférence totale. Soupira encore, il regarda les vagues venir s’échouer sur le sable tout en consommant sa cigarette. Et dire qu’il avait juste laissé un mot sur le frigo disant qu’il revenait aujourd’hui. Ils ne s’étaient jamais contentés de se dire au revoir quand il se déplaçait. Il attira sa valise vers lui et regarda le petit sac qu’on lui avait donné. C’était le directeur de la branche coréenne qui le lui avait donné en disant que ce n’était pas convenable dans une famille coréenne de partir en voyage d’affaire sans revenir avec un cadeau pour son épouse. Peter s’était contenté de sourire, gêné avant d’accepter le cadeau… Il n’avait pas trop eu le choix. Il l’avait jeté dans sa valise sans même regarder jusqu’à présent. Ecrasant sa cigarette dans le cendrier qu’il avait posé non loin de la boite aux lettres, il se leva, le sac et sa valise en main. Ouvrant la porte il regarda autours de lui afin de voir si elle était là ou pas. Après tout, il ne s’attendait pas qu’elle soit chez eux, portant un tablier de cuisine, sourire sur les lèvres à attendre son retour et à l’accueillir avec un grand sourire et un grand baiser… Ils n’étaient pas dans les années soixante. Et surtout, ils n’étaient pas un couple de mariés comme les autres. Il enleva ses chaussures, et posa sa valise dans un coin du hall d’entrée, prenant une grande inspiration, il regarda encore autours de lui avant de dire.

- Il y a quelqu’un ? Lullaby ?

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MessageSujet: Re: N°90 ► You love me. Real or not real ? ♠ Lullater N°90 ► You love me. Real or not real ? ♠ Lullater EmptyMar 14 Oct - 13:21

You love me. Real or not real ? ✩
Peter & Lulla
J’étais incapable de savoir depuis combien de temps il était parti, mais, à côté de ça, je ne pouvais pas non plus nier que cela n’avait rien de simple. Je passais de plus en plus de temps à souffrir, de par toute cette sensation, de par ce que je ressentais, au fond de moi, dès qu’il prenait le large. Il n’y avait pas seulement la jalousie et le manque de confiance. Après tout, je ne pouvais pas non plus nier que… Oui, je souffrais réellement, lorsque je le perdais de vu. Mon cœur prenait un sale coup, ratant certains battements aussi, parfois. J’avais besoin de lui, bien qu’il me soit encore légèrement impossible de comprendre pourquoi est-ce que les choses se passaient ainsi. Pourquoi fallait-il toujours que la sensation qui me brûle l’estomac soit causée par ce garçon ? J’étais paumée et en même temps j’aurais donné bien des choses pour que cela s’arrange. Lorsque j’étais seule, je tournais en rond, cherchant bêtement et vainement quelque chose à faire pour que cela finisse par s’arranger. Cela n’arrivait jamais. Et je finissais simplement par péter un câble. J’étais à bout, d’une certaine manière. Et je lui en voulais, de continuellement me repousser, de toujours me pousser en arrière. Je ne parvenais pas à comprendre, et cela me rendait folle parce que je n’étais même pas capable de savoir pourquoi je faisais ça. Pourquoi il me faisait ça. Je n’étais même pas sûre de vouloir le comprendre, en réalité. Lorsque la porte s’ouvrit, j’étais assise dans le canapé, m’ennuyant. Je savais qu’il devait rentrer aujourd’hui, mais j’ignorais totalement à quelle heure il allait débarquer. Et pourtant, telle une parfaite idiote, j’étais simplement restée là, à ne pas bouger, j’avais simplement attendu. Et maintenant que j’entendais la porte, je réalisais qu’un sourire s’était dessiné sur mes lèvres. Je n’avais pas été capable de m’en empêcher. Quoique je puisse bien en dire, il semblait évident que j’étais contente de voir qu’il était rentré. Et ça me rendait dingue. Je n’arrivais tout simplement à croire que j’avais fini par me plaire dans cette situation. C’était trop étrange et, encore maintenant, je continuais à sérieusement penser que ce n’était absolument pas possible. Comment est-ce que les choses avaient pu changer entre nous, comme ça ? Je ne pouvais pas vraiment m’en plaindre, et pourtant, je persistais à trouvais ça étrange. Il m’avait manqué. Je décidai de quitter le fauteuil pour faire semblant d’être occupé. J’étais toujours en pyjama, en fait, donc toute tentative pour faire la fille occupée allait se vouer à l’échec. Autant se vouer à l’évidence. Et je décidai alors de retourner sur le fauteuil, il allait voir à quel point ma vie était passionnante, quand je ne travaillais pas et qu’il n’était pas là. Mais ça, il m’était impossible de le lui dire. Je n’en aurais jamais eu la force, en réalité. Je n’y comprenais pas encore suffisamment de chose pour prendre un tel risque, de toute manière. Ce n’était pas pour moi. Ca n’avait jamais été pour moi. Cela ne faisait pas forcément de moi quelqu’un de courageux mais franche ou non, je ne pouvais absolument pas dire ce genre de chose.

« Je suis dans le salon »

Je n’assumais pas encore très bien ce qu’il se passait, de toute manière. Je n’y comprenais pas grand-chose alors oui, le mieux restait de tout garder pour moi.
 
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Peter W. Baker

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MessageSujet: Re: N°90 ► You love me. Real or not real ? ♠ Lullater N°90 ► You love me. Real or not real ? ♠ Lullater EmptyMar 14 Oct - 22:13


YOU LOVE ME. REAL OR NOT REAL ?
I remember tears streaming down your face when I said, "I'll never let you go". When all those shadows almost killed your light I remember you said, "Don't leave me here alone". But all that's dead and gone and passed tonight. Just close your eyes the sun is going down. You'll be alright no one can hurt you now. Come morning light you and I'll be safe and sound. Don't you dare look out your window, darling, everything's on fire. The war outside our door keeps raging on. Hold on to this lullaby even when music's gone.

Au moment même où les mots quittèrent la bouche de Peter, il se maudit immédiatement. Pas parce qu’il n’avait pas envie de voir sa femme, au contraire, étrangement, elle lui avait manqué, beaucoup plus qu’elle ne le devait. Mais surtout parce qu’il n’avait aucune idée de ce qu’il allait dire ensuite. Après tout, ce n’était pas comme si leur relation était comme toutes les autres. Ils n’étaient pas un vrai couple. Ils faisaient chambre à part, ce qui posait un problème lorsque les parents venaient chez eux, alors ils avaient finit par décider à transformer la plus petite chambre d’amis, celle qui séparaient leurs chambres, en dressing pour éviter de bouger la totalité de leur vêtements à chaque fois qu’on leur rendait visite. Cela pouvait paraître fou, mais ils n’avaient jamais dormis ensembles. Jamais. Il était déjà arrivé à Peter de rentrer tard d’une réunion et de la trouver endormie devant la télévision, mais il se contentait de la couvrir sans même la déplacer. Il ne savait jamais comment allait réagir sa femme. Mais il fallait avouer que récemment, il se demandait à quoi ressemblait sa femme au réveil, quelle sensation c’était de se réveiller à ses côtés, elle dans ses bras. Se secouant intérieurement pour reprendre possession de ses pensées, il alla dans le salon pour la trouver sur son fauteuil encore en pyjama.

- Oh… Hey… Tu viens de te réveiller ?

Il la regarda et laissa derrière lui sa valise, ne pouvant s’empêcher de la trouver adorable dans son pyjama, ses cheveux totalement décoiffés. Il devait avoir totalement l’air débile dans son costume et sa cravate… Qu’est-ce qu’il ne donnerait pas pour se mettre en jean et en t-shirt tout de suite. Il releva la tête et regarda enfin l’heure et rit doucement. Il n’était que onze heures du matin. Il avait juste perdu la notion du temps avec le décalage horaire, mais il n’était pourtant pas fatigué. Il la fixa encore un petit moment avant de s’éclaircir la gorge, de se passer une main dans les cheveux. Il était tout de même content de la voir ici. Cela voulait dire qu’elle ne travaillait pas, et il savait tout de même qu’elle n’était pas du tout le genre de fille à passer ses soirées à faire la fête et à boire de l’alcool. Il avait rapidement compris qu’elle ne tenait pas du tout les boissons fortes. Leur mariage avait faillit mal finir à cause de ça… Heureusement qu’ils étaient seuls quand elle avait finit par se lâcher et de lui dire tout plein de choses pas très joyeuses… Mais la voir sur le canapé dans cette tenue, le rassurait. Elle n’avait personne d’autre avec qui être. C’était peut être égoïste, mais la partie possessive et jalouse en lui se disait qu’elle n’avait pas quelqu’un, un homme, avec qui être. Et une toute petite partie de lui espérait secrètement qu’elle restait là à l’attendre lui.

- Hum… Je vais aller me changer et prendre douche… Je reviens.

Il grogna doucement et monta prendre une douche pour effacer ses longues heures d’avions et de fatigue et aussi pour y mettre un peu d’ordre dans sa tête. Il ne savait pas pourquoi, mais dernièrement ses pensées étaient majoritairement dirigées vers elle. Il se demandait ce qu’elle faisait, ce qu’elle avait bien pu manger, quel pyjama elle portait et même s’il lui manquait même rien qu’un tout petit peu. Il soupira et se sortit, se sécha rapidement avant d’enfiler un jean et un simple t-shirt blanc. Il descendit la voir et se frotta la nuque. Il avait une envie soudaine, une envie qu’il n’avait jamais eue avant. Et aujourd’hui il allait le lui demander pour la première fois sans aucune excuse derrière. Parce qu’aujourd’hui ils n’avaient pas à faire semblant pour qui que ce soit.

- J’ai pas encore déjeuné et je meurs de faim… Tu veux venir avec moi ?

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MessageSujet: Re: N°90 ► You love me. Real or not real ? ♠ Lullater N°90 ► You love me. Real or not real ? ♠ Lullater EmptyMer 15 Oct - 10:20

You love me. Real or not real ? ✩
Peter & Lulla
Je ne savais plus quoi faire, en ce qui le concernait, je n’étais même plus sûr de rien, de moi ou de mes actions. Je ne savais plus. Je cherchais à arranger les choses, je cherchais continuellement à faire en sorte que cela se passe bien pour moi. Et pourtant, à mesure de voir le temps passer, je réalisais que je m’attachais, qu’il me manquait quand il n’était pas là. Mais je ne pouvais pas non plus nier que lorsqu’il s’absentait, je me demandais surtout si c’était vraiment son boulot qui l’y poussait, s’il n’allait pas retrouver une fille, là, quelque part. La pointe de jalousie qui s’empara de moi me fit détourner le regard alors qu’il s’avançait dans la pièce. Comment aurais-je pu lui en vouloir, de toute façon. Cela faisait un an que nous étions mariés et je ne le laissais même pas me toucher, nous ne dormions pas ensemble, d’ailleurs. Alors je refusais de croire qu’il n’avait pas un jour fini par craquer en se trouvant quelqu’un d’autre. Mais je n’osais pas en parler là, parce que cela aurait été une pure source de conflit et j’étais fatiguée. Fatiguée de me prendre la tête avec lui, fatiguée de nous voir ainsi, tel deux inconnus. Ca n’avait pas de sens et il était temps que cela s’arrête. J’aurais également pu lui dire ce que j’avais sur le cœur, ce que je ressentais et ce genre de chose, mais ça n’avait strictement rien d’évident. Et cela commençait à me peser. Il n’était pourtant pas si compliqué de dire que je m’attachais, de lui dire que j’avais envie de voir si une véritable relation n’allait pas finir par fonctionner entre nous deux. Mais est-ce que cela voulait dire que c’était évident ? Non, jamais bien sûr.

« Non non, je bouquinais sur le canapé »

Je souris doucement alors que j’étais vraiment heureuse de le revoir. C’était plus fort que moi, c’était là, en moi et ça avait vraiment finit par se frayer un chemin jusqu’à tout mon être. A mesure que le temps passait, je réalisais à quel point je pouvais avoir besoin de lui. Le pire fut le moment où il parla de prendre une douche. Je ne pus alors m’empêcher de ressentir une pointe de désir, là, d’un coup, surgissant d’un endroit dont j’ignorais l’existence peut être. Mais je ne pouvais absolument pas nier le fait que pour une fois, j’aurais aimé partager sa douche. Cela me fit rougir et je préférais détourner le regard. Heureusement, lorsqu’il redescendit, je n’avais pas bougé et je m’étais calmée, sinon, je ne donnais pas cher de moi.

Pourtant, ce fut alors l’étonnement. Voilà qu’il me parlait de sortir manger. Je ne pouvais pas dire que cela ne m’étonnait pas. Nous ne faisions rien, jamais, ensemble. Du coup, qu’il puisse me proposer de sortir avec lui, ça m’étonnait vraiment beaucoup. Mais cela me touchait, bien sûr, il aurait très bien pu ne rien dire. Je me levais alors d’un seul coup, un sourire sur les lèvres alors que je glissai une mèche de cheveux derrière mon oreille.

« Pourquoi pas ! Je dois juste m’habiller, du coup, tu m’attends ? »

Je n’attendis pas qu’il me réponde, me précipitant en haut. Bien sûr, il ne fallait pas non plus que j’en fasse trop, il était vêtu simplement et je décidais donc d’en faire de même, optant pour la même tenue, dans l’ensemble, sauf que le haut fut un débardeur et qu’il fut noir. Je coiffais mes cheveux, me maquillant au passage et je fus prête, une dizaine de minutes plus tard. Heureusement, il m’attendait toujours.

« Désolée si j’ai mis trop de temps.. Tu sais déjà où tu veux manger ? »
 
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Peter W. Baker

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MessageSujet: Re: N°90 ► You love me. Real or not real ? ♠ Lullater N°90 ► You love me. Real or not real ? ♠ Lullater EmptyMer 15 Oct - 21:54


YOU LOVE ME. REAL OR NOT REAL ?
I remember tears streaming down your face when I said, "I'll never let you go". When all those shadows almost killed your light I remember you said, "Don't leave me here alone". But all that's dead and gone and passed tonight. Just close your eyes the sun is going down. You'll be alright no one can hurt you now. Come morning light you and I'll be safe and sound. Don't you dare look out your window, darling, everything's on fire. The war outside our door keeps raging on. Hold on to this lullaby even when music's gone.

Il fallait dire que Peter avait presque retenu son souffle en attendant la réponse de Lullaby. Il ne savait même pas si elle avait quelque chose à faire. Il fallait dire que le fait qu’elle soit encore en pyjama sur le fauteuil en train de lire, ne signifiait pas obligatoirement qu’elle n’avait aucun plan pour l’après-midi. Après tout, peut-être qu’elle avait quelque chose à faire plus tard mais pas tout de suite. Mais au plus profond de lui-même, Peter espérait qu’elle n’avait rien de prévu pour la journée. Il avait envie de déjeuner en sa compagnie, et même plus encore : passer le reste de la journée avec elle. Alors quand elle accepta son invitation et lui demanda d’attendre, il sourit de toutes ses dents. Il n’eut même pas le temps de répondre qu’elle filait déjà à l’étage pour aller se changer. Il rit doucement et secoua la tête sourire sur les lèvres. Il en profita pour aller prendre sa valise et la remonter dans sa chambre et déposer ses dossiers dans son bureau avant de redescendre en bas changer ses chaussures pour les échanger contre des simples Vans. Il l’attendait en bas tête dans son Smartphone, afin de le mettre en silencieux pour ne pas être dérangé. Il releva la tête pour la voir revenir. Elle s’était habillée sobrement et s’était fait une petite beauté. Il rit doucement et osa une petite plaisanterie.

- Oh… Je préférais ton pyjama… Il était plus mignon… Et plus rose !

Il rit doucement et prit ses clefs et alla dans leur garage. Il prit un casque et se tourna vers elle pour le lui tendre. Depuis qu’il était tout petit, la moto était l’un de ses péchés mignon. C’était peut être le danger qu’il aimait tellement. Toute sa vie, il a grandit dans un moule : on lui avait déjà tracé tout son futur. Alors en cachette, il avait été prendre des cours pour conduire une moto. Et puis… Il fallait dire que c’était très masculin et il adorait ça. Dans compter sur l’adrénaline qui était la première raison pour laquelle il avait commencé la moto. Il sourit doucement à Lullaby et lui mit son casque avant de l’attacher et de sourire. Il mit son propre casque, démarra sa bécane et grimpa dessus.

- J’ai passé deux semaines magiques en Corée… Tu dois gouter leur cuisine, elle est excellente. J’ai entendu parler d’un coréen à quelques kilomètres d’ici. Grimpe !

Il sourit doucement en ouvrant la porte de leur garage. Il sourit discrètement derrière son casque alors qu’il sentait qu’elle montait derrière lui. Il ne se l’avouait toujours pas, mais s’il avait pris la moto, c’était pour la sentir contre lui. Il ne comprenait pas pourquoi il avait ce besoin, après tout ils avaient passés une année entière sans se toucher ou se parler, mais dernièrement, il ressentait le besoin de l’avoir auprès de lui. Encore ce sentiment de jalousie et de possessivité… Mais après tout, il restait un homme, et sa femme était loin d’être répugnante. Elle était même magnifique. Enfin… C’était l’excuse qu’il se donnait lui-même contre ce sentiment étrange qu’il ressentait depuis un petit moment…

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MessageSujet: Re: N°90 ► You love me. Real or not real ? ♠ Lullater N°90 ► You love me. Real or not real ? ♠ Lullater EmptyVen 17 Oct - 10:04

You love me. Real or not real ? ✩
Peter & Lulla
Un sourire se dessina très vite sur mes lèvres, alors qu’il disait que mon pyjama était mignon. Certes, oui, ce n’était qu’une blague banale et peu marrante, mais je trouvais ça amusant, tout de même. Mais non, il était évident que je ne me voyais absolument pas m’amuser à sortir dans une tenue pareille. Certes, j’étais un peu moins glamour avec des couleurs aussi sobres, mais je me trouvais tout de même bien mieux comme ça, et ce n’était donc certainement pas moi qui me serais mise à plaindre à ce propos. La situation me convenant ainsi, je n’avais pas la moindre raison de me formaliser. Cela n’aurait de toute façon, pas vraiment servi à grand-chose, de mon point de vu.

« Je n’en doute pas oui ! Mais les gens que l’on aurait croisé auraient été bien trop jaloux de mon pyjama je pense, alors il faut que je le garde à l’abri des regards »

Il était bizarre pour moi de me mettre d’un seul coup à plaisanter avec lui. Je n’étais pas vraiment habituée à ce genre de chose et c’était sans doute pour cette raison que je ne savais plus où me mettre, ou bien, où donner de la tête. C’était bizarre mais tellement plaisant que ce n’était certainement pas moi qui me serait mise à m’en plaindre. La situation me convenait très bien comme elle était, aujourd’hui. Cela pouvait rendre dingue mais j’étais vraiment touchée par tout ça. La tension disparaissait, et on commençait enfin à sympathiser. Bordel, ça avait pris tellement de temps que j’avais encore bien du mal à y croire, malgré tout.

Je le suivis dans le garage et fus clairement surprise de le voir choisir sa moto. Je savais qu’il y tenait et qu’il aimait beaucoup se déplacer avec elle, mais pour un trajet à deux, je ne pouvais m’empêcher de trouver ça étrange. Et en même temps… Je ne pouvais pas non plus nier que cela me touchait et que cela me rendait un peu toute chose. Après tout, nos corps allaient être bien plus proches qu’ils ne l’avaient jamais été. Je n’étais jamais montée derrière lui, sur sa moto. Il était tellement étrange pour moi de me dire que nous allions être aussi proches que je ne savais tout bêtement pas quoi dire, à propos de tout ça. C’était tellement étrange, après tout. Mais plaisant, malgré tout. Notre relation prenait une toute autre tournure et c’était sans doute ce qui me plaisait le plus. Peut être que dans quelques temps, nous allions enfin être en mesure de nous reprocher. Parce que nous en avions besoin. Nous avions tout bêtement besoin de nous lier, l’un à l’autre, nous étions mariés bordel. Ce n’était pas rien. Enfin bon, il était grandement temps pour moi de reprendre, sinon, j’allais uniquement passer pour une folle. Heureusement que les super pouvoirs n’existaient pas et qu’il n’était pas en mesure de lire dans mes pensées, sinon, il se serait sans doute mis à me prendre pour une tarée. Et ce n’était pas dans mes objectifs du moment.

Il me proposa de manger coréen et l’idée me plaisait assez. Bien sûr, le fait qu’il évoque l’endroit où il était parti si longtemps m’arracha une pointe de jalousie et de manque. Il m’avait manqué et je regrettais pleinement le fait que lorsqu’il était ici, dans le coin, je n’étais même pas capable de lui montrer à quel point je tenais à lui. Cela me rendait tout bonnement folle et j’avais beau faire de mon mieux, ce n’était pas toujours gagné, quoique l’on en dise. Enfin bref, en tout cas, l’idée me plaisait bien et le repas ne comptait pas forcément. Le plus important, pour moi, là tout de suite, restait le fait que j’allais passer un peu de temps avec lui et ça, ça comptait, plus que le reste, à mes yeux.

« On est partis alors ! »

Un sourire en coin se glissa sur mes lèvres alors que je montais derrière lui, glissant mes bras autour de sa taille, d’un geste d’abord timide puis appuyé.

 
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MessageSujet: Re: N°90 ► You love me. Real or not real ? ♠ Lullater N°90 ► You love me. Real or not real ? ♠ Lullater EmptyDim 19 Oct - 23:28


YOU LOVE ME. REAL OR NOT REAL ?
I remember tears streaming down your face when I said, "I'll never let you go". When all those shadows almost killed your light I remember you said, "Don't leave me here alone". But all that's dead and gone and passed tonight. Just close your eyes the sun is going down. You'll be alright no one can hurt you now. Come morning light you and I'll be safe and sound. Don't you dare look out your window, darling, everything's on fire. The war outside our door keeps raging on. Hold on to this lullaby even when music's gone.

Peter sourit doucement et démarra sa bête pour la faire grogner doucement. Il se sentait tellement débile à s'exciter rien qu'avec l'idée de faire de la moto avec sa femme. Mais après tout, ça lui montrait qu'il y avait quelqu'un qui était la, avec lui, et pas seulement pour le travail ou les affaires. Même si leur mariage était arrange, elle aurait pu refusé de envie avec lui, ce qu'elle n'avait pas fait. Il était un homme, jeune qui plus est, et en plus de tout ça, sa femme était très loin d'être hideuse. Il la trouvait même magnifique. C'était d'ailleurs la première pensée qu'il avait eu quand ils s'étaient rencontrés deux mois avant leur mariage : au moins, il épousait pas une fille hideuse. Derrière son casque, son sourire s'agrandit encore plus quand il sentit les bras de sa femme s'enrouler autours de sa taille. Il se tourna pour rabattre la visière du casque de Lullaby et sourit avant de rabattre le sien.

- Tiens-toi bien a moi Lullaby... Je risque de rouler vite.

Il sourit et appuya sur une clef pour ouvrir le garage et il fonça a toute vitesse en sortant. Il se sentait très bien. Le décor défilait sous ses yeux, et il sentait la chaleur du corps de Lullaby contre son dos. Il sourit doucement et s'arrêta à un peu rouge. Sans même savoir comment, pourquoi et sans même y avoir réfléchi, il posa sa main sur celle de sa femme. Pour la rassurer peut être ? Il se surprit lui même mais n'enleva pas sa main pour autant. A ce moment la, une décapotable s'arrêta à côté d'eux et les passagers en profitèrent clairement pour se vanter de leur modèle de voiture. Peter pouffa léans son casque avant de se tourner vers Lullaby pour lui dire.

- J'en ai deux des comme ça chez nous.

Il se surprit une fois de plus. Chez eux. Il n'avait jamais référé la villa comme chez eux. Tout simplement Parce qu'il n'avait jamais eu l'impression d'être chez lui, mais la, c'était sortit sans aucune filtration de sa bouche. Après tout, c'était peut être le début d'une histoire. Il n'accorda pas de regard supplémentaire à la décapotable qui fit grogner le moteur comme sur un air de défi. Peter lâcha la main de Lullaby et posa ses mains sur le guidon pour partir aussitôt que le feu fut vert, laissant la voiture derrière eux. Il rit de bon cœur et tourna dans plusieurs rues avant de se garer et d'arrêter le moteur. Il enleva son casque et attendit qu'elle descende avant de descendre a son tour.

- Nous sommes arrivés !

Il sourit doucement et prit le casque avant d'aller lui ouvrir la porte du restaurant et de demander une table pour deux au calme. Il regarda le menu qu'on lui tendait et commanda un peu de tout pour qu'elle puisse goûter à tout. Il releva la tête vers elle et sourit doucement.

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Dernière édition par Peter W. Baker le Mar 28 Oct - 20:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: N°90 ► You love me. Real or not real ? ♠ Lullater N°90 ► You love me. Real or not real ? ♠ Lullater EmptyMar 21 Oct - 11:54

You love me. Real or not real ? ✩
Peter & Lulla
Un sourire se dessina presque aussitôt sur mes lèvres, lorsque Peter me demanda de mieux m’accrocher à lui. On ne pouvait pas vraiment dire que cela me déplaisait vraiment. Au contraire, d’ailleurs, puisque j’avais plus que besoin de me sentir contre lui. Oui, voilà qui se trouvait être un mot bizarre et pourtant, c’était bel et bien ce que je ressentais, malgré tout ce que je pouvais en dire, d’ailleurs. Je ne pouvais absolument pas me plaindre d’une chose pareille, ce n’était pas pour moi, pour la simple et bonne raison que j’avais envie de me sentir proche de lui. J’avais envie de sentir sa peau contre la mienne. Et… J’avais de plus en plus cette envie étrange et irrésistible de l’embrasser, pour une raison qui m’échappait, bien sûr, et pourtant, c’était là, au fond de moi, en moi. Cela avait mis beaucoup de temps à germer, oui, peut-être, mais ça avait fini par arriver en moi, comme une évidence. Du coup, je glissai mes bras autour de lui, un fin sourire sur les lèvres. Et s’il se décidait à rouler encore plus vite, je ne prendrais pas l’ombre d’un risque, il était évident qu’en cas de situation pareil, je ne pourrais que me résoudre à me serrer davantage contre lui. Je me sentais tellement bien contre lui, de toute manière, qu’il n’y avait pas grand-chose à faire de plus. Et je n’en doutais pas une seule seconde.

« Oui, je n’ai pas particulièrement envie de tomber de moto »

Et encore moins envie de le lâcher mais ça… Disons que c’était bien plus difficile à avouer. Je n’avais pas particulièrement envie de me prendre la tête à propos de tout ça, que ce soit simple à gérer ou non. Et pour être tout à fait honnête, ça ne l’était absolument pas. Pourtant, puisque nous étions mariés, c’était censé l’être. Mais notre relation n’avait rien de simple. Et c’était ça que je savais, plus que tout le reste. Mais mon sourire se fit encore plus grand lorsqu’il posa sa main sur la mienne, à un feu rouge. Je ne sus pas pourquoi il faisait ça, tout comme je ne compris absolument pas pourquoi cela me rendait folle. Mais cela me faisait tellement plaisir qu’il n’y avait pas grand-chose à dire de plus. Et c’était sans doute pire que le reste, en fin de compte. Je ne bougeai alors pas la main, le contact me touchant.

Il parla de chez nous, et ça… Disons que ni lui, ni moi, n’avions pris la peine de parler de la maison comme étant chez nous. Cela pouvait sembler dingue sur bien des points mais c’était pourtant comme ça que se trouvait la situation. Et cela me touchait, quoi que l’on puisse en dire, d’ailleurs. Bon, le fait qu’il se vante de ses voitures ne me plaisait pas particulièrement, mais je m’en foutais. C’était sans doute la meilleure journée de toute ma vie. Et il était évident que je commençais à sincèrement apprécier le mariage qui nous unissait, en plus du reste. J’eus, en tout cas, un pincement au cœur lorsque sa main quitta la mienne. Bien sûr, je préférais qu’il ait les deux mains sur le volant. On ne tarda pas à arriver, d’ailleurs.

« Ce fut une promenade très plaisante, en tout cas ».

Je souris, alors que la situation ne s’en trouvait que clairement amusante. Nous étions là, mariés par une relation arrangé, à aller manger ensemble dans un coréen. Et le plus drôle dans tout ça, c’était sans doute que je réalisais bêtement que je tombais amoureuse de cet homme. Et cela n’avait strictement rien d’évident. Parce que même s’il se montrait davantage tendre et doux avec moi, ça ne voulait pas vraiment dire que c’était facile. Ca ne l’était jamais, de toute manière. Et c’était ce que je savais de tout ça. Allais-je un jour réussir à lui dire ce que je pensais ? Je n’étais pas sûre d’en être capable. Essuyer un refus, dans cette situation, aurait sans doute été la pire chose qui aurait pu m’arriver. Je ne pouvais pas le supporter, ça m’était impossible.. La peur m’arrachant les tripes et pourtant, j’en avais assez de ne pas oser faire un pas dans sa direction.

On s’installa à l’intérieur et il prit la peine de commander un peu de tout. Je me mis à rire, bien sûr, puisque je ne m’y étais pas attendue et que j’étais certaine que nous allions tout dévorer.

« Ca a l’air tellement bon… Merci de m’avoir invité hein. Vraiment. »

 
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Peter W. Baker

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MessageSujet: Re: N°90 ► You love me. Real or not real ? ♠ Lullater N°90 ► You love me. Real or not real ? ♠ Lullater EmptyMar 28 Oct - 21:02


YOU LOVE ME. REAL OR NOT REAL ?
I remember tears streaming down your face when I said, "I'll never let you go". When all those shadows almost killed your light I remember you said, "Don't leave me here alone". But all that's dead and gone and passed tonight. Just close your eyes the sun is going down. You'll be alright no one can hurt you now. Come morning light you and I'll be safe and sound. Don't you dare look out your window, darling, everything's on fire. The war outside our door keeps raging on. Hold on to this lullaby even when music's gone.

Peter sourit après avoir commandé un peu de tout. Il avait réellement faim après son voyage. Même s’il a voyagé en première classe, la nourriture restait tout de même basique et sans goût. Il avait toujours détesté manger les repas dans les avions depuis qu’il était tout petit, et la réglementation interdisant d’amener sa propre nourriture à bord de l’avion ne l’aidait pas du tout. Et puis il fallait avouer qu’il était légèrement mélancolique d’avoir quitté la Corée. C’était un pays avec tellement plus de culture culinaire que les Etats-Unis. Et enfin, il se sentait tout de même un peu fautif de profiter autant de ses voyages et de laisser Lullaby derrière lui. Lui qui partait au moins une fois chaque mois dans un autre pays pour les affaires, il se sentait coupable de toujours laisser sa femme derrière.

- Je dois t’avouer que je me sens un peu coupable d’être parti et d’avoir goûté à tant de choses en Corée… Ils voulaient tout le temps me faire manger de nouvelles choses. J’avais presque quatre repas par jour… Faut que je retourne à la salle de sport, je suis sûr d’avoir grossi tellement j’ai mangé !


Il rit doucement et posa une main sur la table. Il essayait tant bien que mal de remplir leur conversation. Etant donné que c’était la toute première fois qu’ils sortaient ensembles et qu’ils discutaient réellement ensembles, il ne savait pas trop quoi dire. Ce n’était pas comme s’ils se parlaient tous les vrais couples mariés. C’était à peine s’ils s’adressaient la parole tous les jours. Il sourit et releva la tête pour la regarder un petit sourire sur les lèvres quand les plats arrivèrent les uns après les autres. Le fait qu’il y avait deux serveurs pour tout déposer sur leur table fit rire Peter. Il expliqua tous les plats à sa femme avant de sourire et de commencer à manger avec appétit. Après tant de voyages en Asie, il avait fini par être un expert avec les baguettes chinoises.

- La prochaine fois que je vais en Corée, je t’embarque avec moi. Comme ça tu pourras tout voir de tes propres yeux.


Il se rendit compte de ce qu’il avait dit et inspira doucement en relevant la tête pour la regarder. Il n’avait l’impression de lui balancer ça à la tête, comme pour lui montrer que lui voyageait tout le temps, sans elle. Et il supposait également qu’elle allait accepter sans même y réfléchir… Cela se trouvait, elle n’avait pas du tout envie de voyager avec lui. Il se passa une main dans les cheveux, geste qu’il faisait quand il était gêné, embarrassé ou bien stressé.

- Enfin je veux dire… Je passe mes journées dans mes boutiques et à faire des réunions jusqu’au soir… Alors… Peut-être que tu ne voudras pas…

crackle bones
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MessageSujet: Re: N°90 ► You love me. Real or not real ? ♠ Lullater N°90 ► You love me. Real or not real ? ♠ Lullater EmptyJeu 6 Nov - 15:01

You love me. Real or not real ? ✩
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Il avait de la chance. Même s’il s’agissait de quelque chose dont je ne lui avais jamais fait part, je ne pouvais pas nier ressentir une certaine jalousie, du fait qu’il soit souvent en train de voyager, qu’il soit souvent en train de traverser la planète pour découvrir des personnes et tout ça, il s’agissait d’un truc dont j’avais toujours rêvé mais que je n’avais jamais eu l’occasion de faire. J’étais bien dans ma petite vie qui ne changeait jamais, dans mon petit monde mais à côté de ça, ce n’était pas aussi simple que ça. Et bien oui, ma petite vie m’avait convenue jusqu’à aujourd’hui mais aujourd’hui, j’étais passée à une autre étape, puisque je ne supportais pas de le voir partir, sans moi. Ce n’était absolument pas quelque chose que je pouvais dire à voix haute, ça pouvait même être facilement plus compliqué. Mais en même temps, je m’en foutais pas mal, et ce n’était certainement pas moi qui me serait permis de dire le contraire, ce n’était pas comme ça que cela fonctionnait de toute façon, au contraire, même. Mais les choses étant comme elles étaient, il fallait faire en sorte que cela le reste. Il n’y avait rien de plus à en dire. Et ce n’était pas plus mal. Après tout, cela rendait ce mariage bien plus facile à vivre, même s’il me faisait étouffer. Que je le veuille ou non, je n’avais pas vraiment le choix. Et c’était surtout à ça qu’il fallait que je pense. Ca me gonflait, c’était un fait, parce que je ne savais même pas comment formuler toute cette histoire, mais je faisais de mon mieux et j’estimais que c’était déjà pas mal. J’en avais plus que marre, pourtant, j’avais envie de disparaître dans un trou, tant mes sentiments étaient en train de me bouffer, à petit feu. Mais je n’avais pas vraiment le choix et je supposais que c’était la seule chose qui comptait vraiment. Que cela me plaise ou non, je devais faire avec. Et bordel, c’était énervant à souhait. Je n’osais rien lui dire et justement parce que je n’osais rien dire, je ne savais plus où donner de la tête. J’étouffais dans ce monde où il n’y avait pas vraiment de place. J’avais l’impression d’être dans un tunnel, incapable de voir le jour.

« Tu es bien, je ne pense pas que tu aies grossi ou alors, juste un peu, ne t’en fais pas. Et puis, il faut en profiter, quand tu vas dans d’autres pays, c’est normal »

Un sourire sur les lèvres, je ne savais même pas quoi lui dire rester dans son idée. J’aurais pu lui dire qu’il était beau, que je le trouvais toujours autant sexy ou ce genre de chose, mais ce n’était absolument pas mon genre alors j’avais bêtement préféré ne pas partir dans tous les sens, cela n’aurait pas servi à grand-chose et j’étais quand même censée cachée que je l’aimais, ça n’avait rien d’évident, mais c’était préférable. Il posa sa main sur la table et voilà qu’il se mettait à dire qu’il allait m’embarquer en Corée avec lui. Ca, c’était carrément cool, par contre. Je n’avais jamais eu l’occasion de voyager. Bien sûr, mon silence surpris lui fit sans doute croire que ce n’était pas ce que je voulais et je me sentis cent fois plus nul, ridicule et pathétique. Ca n’avait pas de sens et il allait vraiment falloir que je me reprenne, c’était nécessaire, de toute façon. J’en avais besoin, voilà tout. Je voulais passer du temps avec lui, c’était une nécessité, pour la simple et bonne raison que j’aimais passé du temps avec lui et que je rêvais d’en passer beaucoup plus. Du coup, ma main se posa sur la sienne, alors que je plantais mon regard dans le sien.

« Ce serait avec grand plaisir, en tout cas. Vraiment »
 
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Peter W. Baker

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MessageSujet: Re: N°90 ► You love me. Real or not real ? ♠ Lullater N°90 ► You love me. Real or not real ? ♠ Lullater EmptyMer 26 Nov - 20:54

Peter se souvenait du jour de leur mariage comme si c'était hier. C'était tout juste deux mois après leur première rencontre et dans cette période, ils n'avaient déjeuné que deux fois ensembles, en présence de leur parents. Il fallait avouer qu'ils n'avaient pas tellement eu l'occasion de faire plus ample connaissance. On avait programmé leur mariage sans même qu'ils ne puissent caler un seul mot. Costume, robe, décors et gâteaux avaient êtes choisis sans leurs avis. Peter s'était retrouvé coiffé puis habille par, paraissait-il, l'un des plus grands styliste de France, et sans même comprendre ce qui lui arrivait, il était debout sur l'autel a attendre sa mariée. Heureusement, il avait tout de même eu le choix pour son témoin de mariage. Il avait choisi son associé et son meilleur ami. Mais la chose qui l'avait marqué ce jour là était le moment où les portes de l'église s'étaient ouvertes et qu'il avait vu Lullaby arriver dans sa sublime robe accompagnée de la musique. Il se souvenait encore de ce qu'il avait pensé à ce moment la : qu'il n'avait jamais vu une aussi belle femme. La robe de mariée la mettait en valeur, ses cheveux étaient coiffés dans un style qui avait dû prendre des heures, et surtout, son regard était légèrement perdu et reflétait la nervosité qu'il ressentait. Après tout il n'était pas le seul à bord du bateau. Il savait bien qu'elle aussi se mariait contre son propre gré. Il afficha le sourire qu'on lui avait dit de faire, son cœur battant la chamade malgré lui. Il allait être marié dans quelques instants seulement, et surtout à une simple inconnue. Mais qu'est-ce qu'elle pouvait être belle cette inconnue… c'était là, la toute première quoique que fa femme lui avait fait autant d'effet. Mais aujourd'hui également. Pourtant elle ne portait ni maquillage, ni robe et avait ni de coiffure travaillée. Ce qui l'amena a froncer les sourcils.

- Mais tu t'es coupée les cheveux !

Il la regarda plus longuement. S'il se souvenait bien elle avait les cheveux beaucoup plus longs avant son départ pour la Corée du Sud, même si elle passait son temps à attacher ses cheveux en une queue de cheval ou dans un chignon. Aujourd'hui ils étaient courts juste au dessus des épaules et elle était juste magnifique. Après mûre réflexion, c'était peut être la nouvelle coupe de cheveux qui la rendait sublime aujourd'hui. Quoi que non. Ce n'était qu'une simple excuse. Il pensait a elle sans cesse depuis avant même son départ en Corée. Il se demandait de plus en plus ce que cela ferait s'il se réveillait à ses côtés le matin, comment c'était de s'endormir avec Lullaby dans ses bras... Il reprit rapidement ses esprits et finit de manger en silence avant de lui dire.

- Tu es magnifique avec cette nouvelle coiffure... J'aime beaucoup... J'aimais beaucoup avant aussi...

Il grogna doucement se passant la main sur la nuque. Il n'avait jamais été quelqu'un qui était gêné lorsqu'il parlait. Il avait été formé toute son enfance à avoir confiance en lui même devant un public, une foule. Et là, la seule présence de sa femme, qui plus est, le mettait mal à l'aise. Il prit un grand souffle tout en se giflant mentalement. Il valait beaucoup mieux que des bafouillages et des rougissements dignes d'un adolescent en pleine crise de puberté. C'était maintenant ou jamais après tout...

- De toute façon, j'ai toujours aimé.
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MessageSujet: Re: N°90 ► You love me. Real or not real ? ♠ Lullater N°90 ► You love me. Real or not real ? ♠ Lullater EmptyMar 2 Déc - 15:16

Je n’aurais jamais pu croire que nous irions au restaurant ensemble. Pas un seul instant, pas une seule seconde, je n’avais pas pu me permettre de croire à une chose pareille. Non que cela me dérange vraiment, au contraire, mais je ne pouvais pas vraiment nier le fait que cela me fasse bizarre. Nous nous étions mariés sans même avoir eu l’occasion de partager un tel événement. Et cela faisait un bien fou, d’ailleurs, de voir que nous pouvions nous retrouver ainsi. Je ne l’aurais jamais cru, et j’aurais ri au nez de la personne qui aurait pu me le dire. Entre nous, il n’y avait jamais réellement eu la place au choix et aux possibilités. Nous n’avions jamais eu le droit au romantisme d’ailleurs, mais je ne pouvais pas nier que cela me faisait étrange, cela me paraissait bizarre. Mais cela me faisait du bien, de voir qu’il y avait encore une pointe d’espoir, entre nous. Et c’était ce qu’il y avait de plus important. Nous nous étions mariés parce que l’on ne nous avait pas laissé le choix. Mariés après deux mois. Deux petits mois, c’était ridicule. Et nous n’avions eu la possibilité de rien, nous n’avions pas pu apprendre à vraiment nous connaître, on ne nous en avait même pas laissé la possibilité. C’était fou. De toute manière, nos familles ne nous avaient pas non plus permis de choisir quoi que ce soit. Jusqu’à ma robe, ils l’avaient faite faire par un styliste italien dont je ne savais rien et dont je n’avais que faire, par la même occasion. Mais cela n’avait rien d’évident. C4était tellement le bordel qu’il n’y avait guère de possibilité à arranger. C’était le bordel et j’aurais tout donné pour que cela s’arrange. Mais cela ne fonctionnait malheureusement pas comme ça. Nous n’avions pas eu la chance de tomber amoureux, de choisir la personne que nous allions épouser. Et pourtant, au moment de notre mariage, au moment où nous avions eu l’obligation de nous marier, je m’étais bien vite rendu compte que je n’étais pas aussi mal lotie que l’on aurait pu le croire. Mon mari était beau, il souriait. Et malgré la situation, il me rendit heureux. Rien d’autre ne semblait important.

Je me mis à rougir lorsqu’il parla de ma coupe de cheveux. En toute sincérité, je n’aurais pas pu croire une seule seconde qu’il allait remarquer que j’avais été chez le coiffeur. Ce n’était pas vraiment ce que les hommes remarquaient, en général et là, j’avais bien du mal à imaginer que cela puisse réellement arriver. Et cela me touchait vraiment, qu’il remarque, qu’il me fasse une petite remarque à ce sujet et je trouvais réellement ça adorable, de sa part. Je passai donc une main dans mes cheveux alors que je détournais le regard tant cela me touchait et m’intimidait. Je trouvais adorable en tout cas, et il n’y avait rien d’autre à en dire.

« Merci beaucoup Peter. J’y suis allée hier… »

Comment avouer que je m’étais faite belle, plus ou moins, pour son retour hein ? Cela n’avait rien d’évident ou de facile. C’était agréable, et l’idée me touchait plus que de raison, mais en même temps, je n’allais certainement pas me mettre à le dire à voix haute, je n’en avais pas la force ni même la capacité. Et puis même, qu’étais-je censée prétendre, en lâchant quelque chose de ce genre ? Cela n’aurait pas eu de sens et je n’aurais pas pu le supporter, de toute façon. Je ne le pouvais pas parce que je ne savais pas du tout quel pourrait être sa réponse. Et pour cette raison, je ne pouvais pas prendre de risque, cela aurait été pire que tout, j’en étais convaincue.

Il lâcha qu’il aimait aussi mon ensuite coupe et qu’il avait toujours aimé. Et le temps d’un instant, je me permis de me demander de quoi il était question, lorsqu’il disait ça ainsi. Peut-être continuait-il à parler de mes cheveux ou alors était-il peut-être en train de sous-entendre qu’il m’avait toujours trouvé jolie ? Je ne pouvais pas aller dans la spéculation ainsi, si je ne voulais pas perdre la tête, mais j’étais malgré tout touchée, et je ne parvenais pas à me résoudre à faire autrement.

« Que de compliments… Je suppose que j’ai déjà bien assez rougi pour aujourd’hui ! Merci beaucoup en tout cas, cela me touche beaucoup… »

Je baissai la tête, totalement intimidée. Je n’osais même plus le regarder tant son attention m’attirait, tant j’avais envie de le toucher, là, maintenant, de l’embrasser, également. Cela pouvait sembler fou et pourtant… Je le voulais, plus que tout. Mais allais-je oser faire le premier pas, je ne pouvais m’empêcher d’en douter.
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MessageSujet: Re: N°90 ► You love me. Real or not real ? ♠ Lullater N°90 ► You love me. Real or not real ? ♠ Lullater EmptyMar 23 Déc - 0:41

Jamais Peter ne s’était senti aussi gêné. Mais il fallait dire qu’il n’avait pas l’habitude de complimenter sa femme. Ils étaient si distants en temps normal. Mais c’était cette envie de se rapprocher d’elle qui lui faisait faire tout ça. Après tout, après avoir passé deux ans à la regarder de loin, il était fort possible qu’il ait fini par avoir des sentiments à son égard. Elle était belle, drôle et se prenait rarement au sérieux. Son innocence la rendait adorable et son physique, la rendait parfaite. Alors c’était totalement probable qu’il finisse par avoir des sentiments pour elle. Que ce soit totalement logique qu’il finisse par tomber amoureux de sa femme. Ils terminèrent de manger en discutant de tout et de rien. Il finit par payer l’addition et aida Lullaby à mettre son casque pour rentrer chez eux. C’était tout de même étrange de référer leur villa comme un « chez eux ». Après tout, ils n’avaient jamais fait chambre commune, ils avaient chacun leur chambres aux chaques extrémités de leur villa, ils ne s’étaient jamais touchés à part lorsqu’il le fallait quand ils sortaient en public et ne s’étaient même pas embrassés depuis leur mariage il y a bientôt deux ans, seuls des baisers sur la joue ou le front lors de leur apparitions en public ou à des galas. Par contre il ne savait pas s’il devait être heureux ou triste qu’elle n’ait pas compris ce qu’il voulait réellement dire lorsqu’il lui avait dit qu’il avait toujours aimé de toute façon. Il ne se rendit pas compte de toujours tenir sa main une fois qu’ils étaient rentrés et qu’ils avaient garés la moto et rangés leur casque. Il serrait sa main dans la sienne sans même s’en rendre compte et alla même jusqu’à leur salon avant de s’en rendre compte Il lâcha rapidement la main de Lullaby avant de rougir et de se passer une main sur sa nuque.

- Désolé… Je… Je dois aller m’occuper de quelques petits trucs… J’ai… des dossiers à finir de lire.

Il ne pouvait même pas se souvenir de la dernière fois qu’il s’était sentit aussi gêné au point de rougir autant. Il se sentait tellement gêné qu’il ne lui fit qu’un petit sourire forcé avant de carrément prendre la fuite tel un lâche. Il monta rapidement dans son bureau et s’autorisa à prendre une longue inspiration. Il ressemblait à un adolescent en pleine puberté… Il avait 25 ans pourtant, et il réagissait tel un enfant. Pour se changer les idées il alla s’installer derrière son bureau et travailla sur ses dossiers pendant quelques heures mais Lullaby était partout dans ses pensées. Il finit par se prendre le visage entre ses mains et de grogner de frustration. Il finit par se lever et de sortir à pas feutrés de son bureau essayant de voir où était Lullaby. Il fouilla le deuxième étage, le premier puis descendit au rez-de-chaussée… Il finit par entendre la télé et vit sa femme assise devant serrant un coussin contre elle. Il s’approcha d’elle et s’assit à ses côtés avant de dire doucement.

- Je suis désolé pour tout à l’heure… Je ne sais pas ce qu’il m’a prit… Je ne suis juste pas habitué à t’avoir dans ma vie comme ça… Mais je veux définitivement continuer.
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MessageSujet: Re: N°90 ► You love me. Real or not real ? ♠ Lullater N°90 ► You love me. Real or not real ? ♠ Lullater EmptyMar 23 Déc - 14:34

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Sa main ne quitta pas la mienne alors que nous venions d’arriver chez nous. Il était encore étrange de voir les choses de cette manière sans que je ne puisse y faire quelque chose. C’était étrange et en même temps, cela ne me déplaisait absolument pas. C’était parfait, de mon point de vu, en tout cas. Mais les choses n’étaient pas toujours aussi simples que l’on aurait pu le vouloir. Au contraire même, il y avait bien des choses sur lesquels on pouvait s’entendre, sans que je ne puisse m’en rendre compte, sans que je ne puisse l’accepter aussi facilement. Nous nous étions mariés avec un léger coup de main, ou ce genre de chose, et je n’allais certainement pas prétendre que cela allait bien se passer. Cela ne fonctionnait pas comme ça, de toute manière. Et il était grand temps pour moi de le réaliser. C’était aussi simple que ça. Aujourd’hui, je réalisais que j’étais en train de perdre la tête, tout ce bordel n’avait plus l’ombre d’un sens, je me perdais dans mes songes parce que je ne parvenais plus à savoir où j’en étais. C’était perturbant, c’était la seule complication, si on pouvait vraiment le dire ainsi. Mais les choses n’étaient jamais simples. Ca ne pouvait pas être simple hein… ? Pourquoi est-ce que je me mettais d’un seul coup à ressentir des choses, alors qu’il aurait été plus simple pour moi que notre histoire se passe comme pour tout le monde ? Pourquoi avait-il fallu que ce soit à ce point le bordel ? Dans mon cœur, les choses semblaient devenir plus simples, aujourd’hui. Mais ça ne l’était jamais. J’avais envie de lui dire que tout était différent, j’avais envie de lui dire que j’avais envie de le prendre dans mes bras et surtout que je n’avais jamais autant voulu l’embrasser. Je n’osais pas faire le premier pas et pourtant, je me maudissais.

Pourtant, je fus lourdement déçue lorsqu’il s’envola en prétextant avoir mieux à faire. Une chose que j’avais bien du mal à comprendre, si on voulait vraiment tout savoir mais que pouvais-je y faire ? S’il voulait partir, me laisser dans mon coin, c’était libre à lui, ce n’était certainement pas à moi de l’en empêcher. Et si je l’avais fait, qu’aurais-je pu lui dire pour l’en empêcher, honnêtement ? Lui dire que je voulais qu’il reste avec moi ? Et qu’aurait-il pensé de cela ? Non, ce n’était pas la solution et je n’avais pas envie d’avoir l’air ridicule. Au contraire. Et c’est mon silence qui le poussa, sans doute, à prendre la route et à aller faire ce qu’il avait à faire, quoi que cela puisse être. Non sans un soupir, je quittais donc le hall d’entrée, non sans l’avoir suivi du regard jusqu’à le voir disparaître, et j’étais allée me poser devant la télévision. Ce n’était pas le meilleur programme du monde mais j’en venais à me dire que cela ne pourrait pas me faire de mal et puis… Cela ferait passer le temps, en plus de ça.

Et c’est là qu’il me trouva, quelques minutes plus tard, un coussin serré entre mes bras, frustrée de ne pas pouvoir prendre Peter entre eux. Lorsqu’il parla, je le laissai faire, ne sachant pas où intervenir ni quoi dire. Quand il parla de m’avoir dans sa vie ainsi, j’en conclus qu’il parlait du changement qui s’était opéré entre nous, aujourd’hui et je trouvais ça adorable, touchant et… Plaisant également. Parce que c’était ce que je voulais, mais je ne savais pas si nous parlions vraiment de la même chose. Tentant de dissimuler le sourire qui voulait se glisser sur mes lèvres, je lui posai directement la question.

« Que veux-tu dire par là Peter… ? Je veux dire… Cette journée était magique, je voudrais juste savoir si tu parlais d’aujourd’hui ou de notre mariage ? »

 
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MessageSujet: Re: N°90 ► You love me. Real or not real ? ♠ Lullater N°90 ► You love me. Real or not real ? ♠ Lullater EmptyMar 23 Déc - 20:16

Sans l'ombre d'un doute, Peter avait réagit comme un enfant. Il avait pourtant appris à toujours faire face à ses problèmes. Depuis tout petit c'était ce qu'on lui répétait pour le rassurer. On lui avait toujours dit que c'était ainsi que l'on devenait plus fort, plus puissant. Et dans le monde du commerce, c'était bien connu que plus puissant on est, plus riche on devient. Il avait fait face à d'innombrables situations où il aurait préféré prendre la fuite, pourtant jamais il ne s'était enfuit de la sorte. Il avait toujours utilisé les mots et avait toujours finit par remporter les batailles. Il était bien connu pour son incroyable agilité avec les paroles, ses discours étaient même étudiés dans des universités. Pourtant... Pourtant face à Lullaby, face à sa femme, il perdait tous ses moyens. Il n'arrivait pas à dire ce qu'il voulait. Il devenait impuissant. Il fallait dire qu'il avait eut des petites amies sérieuses lors de ses études mais jamais il n'avait eu une telle attirance envers quelqu'un. Il releva la tête et regarda Lullaby à côté de lui avant de dire en secouant la tête pour cacher son gêne.

- Je parle des deux Lullaby... Je... Je sais que je ne te le dis jamais mais... Je suis bien content de t'avoir épousée. Même si les conditions n'étaient pas les meilleures et que les premiers mois de notre mariage je te détestait parce que j'ai tout abandonné du jour au lendemain...

Évidemment qu'il l'avait détesté juste après leur mariage. Il avait dû rompre avec sa petite amie de l'époque, et à ce moment là, il était persuadé qu'elle était la femme de sa vie. Maintenant avec un peu plus de recul, il se trouvait totalement ridicule d'avoir pensé une chose pareille. Il se souvenait bien qu'ils avaient passés trois mois entiers a s'éviter comme la peste avec Lullaby. Les seules fois où ils se voyaient étaient les dîners qu'ils avaient avec leur parents et leur beaux-parents. Mais c'était très loin d'être gai. Tout était force et ils n'attendaient qu'une chose : rentrer et s'enfermer chacun dans son coin de la villa. Il fallait avouer qu'avoir une maison aussi grande les aidaient. Les seules fois où ils finissaient par se croiser était lorsqu'ils sortaient en même temps. Mais Peter s'était rapidement rendu compte qu'ils ne pouvaient pas continuer sur cette lancée. Ils étaient censés être mariés et a l'époque personne ne croyait en leur mariage, les regards décevants de leur famille avaient finit par raisonner Peter.

- Je pense... Qu'on finit par devenir comme nos parents et je veux que ça continue.

Il lui sourit doucement et tendit la main pour prendre celle de sa femme. Il sourit encore et finit par entrelacer leurs doigts. Il resta ainsi silencieux un petit moment avant d'amener la main de Lullaby et d'y déposer un baiser et de dire.

- Je tiens à prendre mon rôle d'époux comme il se le doit maintenant... Parce que je n'arrête pas à penser à toi. Surtout quand je suis à l'autre bout du monde... Et si tu le veux bien... Je vais commencer tout de suite.

Il tira légèrement sur sa main pour la rapprocher de lui, son autre main alla se poser sur sa taille et ses lèvres allèrent capturer celles de Lullaby. Enfin.
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MessageSujet: Re: N°90 ► You love me. Real or not real ? ♠ Lullater N°90 ► You love me. Real or not real ? ♠ Lullater EmptyVen 26 Déc - 0:11

You love me. Real or not real ? ✩
Peter & Lulla
Bien sûr, au début, nous nous étions tous les deux retrouvés dans la même situation. Incapable de croire que nous allions nous marier, incapable d’imaginer que nous allions, en plus de ça, nous mettre à nous apprécier. Et comment l’aurait-on pu, puisque nous ne nous connaissions même pas ? Je savais que les choses ne pourraient pas devenir faciles, du jour au lendemain, cela ne fonctionnait pas comme ça. Comment croire que l’on va un jour s’attacher à l’homme que l’on a été contraint d’épouser hein ? Ce n’est pas simple comme situation. Et de ce fait, il m’avait été clairement impossible de me projeter vers l’avenir avec lui à mes côtés. Longtemps, j’avais cru que je pourrais oublier qu’il existait. Et au final, je m’étais davantage mise à l’aimer qu’autre chose. Non que cela me déplaise vraiment. Mais ce n’était pas à ça que je m’étais préparée, malgré tout. Lorsqu’il parla, Peter m’avoua être contraint de m’avoir épousée, chose qu’il n’avait très clairement jamais dite, bien sûr. Mais je ne l’avais pas dit non plus, de ce fait, ce n’était certainement pas à moi d’ouvrir ma gueule non plus, pour dire qu’il aurait pu me le dire plus souvent. J’aurais vraiment apprécié mais… Ce n’était pas aussi simple que ça. Impossible. Pour ce qu’il était de la haine, je l’avais su, et je l’avais haï, moi aussi. Pourtant, à aucun moment, cela n’avait été sa faute. Nous avions uniquement enduré la situation. C’était là tout ce que nous pouvions réellement faire.

« Tu sais Peter… Je te détestais aussi. Genre, vraiment. Je me réveillais le matin et je te maudissais. Alors que tu n’y pouvais rien… Je suis désolée pour ces moments que je t’ai fait subir… Je sais que je n’ai pas toujours été facile à vivre, mais c’est le passé… Tu le sais, hein ? »

Je levai doucement les yeux vers lui alors que j’osai à peine affronter son regard. Il n’y avait rien de simple dans la situation qui nous entourait. Je l’aimais et je devais vivre avec ça. Okay, ce n’était pas aussi horrible que je ne semblais vouloir le faire croire aux gens. Mais… Ce n’était pas simple, au contraire. Je faisais de mon mieux, mais cela ne se passait absolument pas comme j’aurais pu le vouloir. Si la situation avait été différente, peut-être aurais-je pris la peine de foncer dans ses bras. Mais dans la situation qui était la mienne, tout semblait bien plus compliqué. Tout semblait... Effrayant.

Aujourd’hui, pourtant, cela semblait être différent. Après tout, n’était-ce pas lui qui venait de » faire un pas vers moi ? Il venait de dire qu’il était content de m’avoir épousée ! J’étais incapable de négliger quelque chose comme ça. Nous étions en train de devenir comme nos parents ? Oui, peut-être, après tout, mes parents avaient réussi à s’aimer dans leur mariage. Mais était-ce là ce qu’il voulait dire ? Je l’espérais. Je l’espérais vraiment. Il sourit et me tendit la main, je me levai alors aussitôt pour l’attraper et la prendre dans la mienne. Il entrelaça nos doigts et le moment devînt presque magique. Je rougis, lorsqu’il déposa un baiser sur ma main. Je ne m’y étais absolument pas attendu.

« Je.. Euh… Qu’est-ce que tu veux dire par là… ? »

Mais elle n’eut pas vraiment le temps de terminer sa phrase que déjà, il posait ses lèvres sur les miennes. Un large sourire s’étira sur mes lèvres alors que déjà, je répondais à son baiser, me collant à lui. J’avais bien trop longtemps attendu ce baiser.
 
electric bird.
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Peter W. Baker

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Peter W. Baker
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MessageSujet: Re: N°90 ► You love me. Real or not real ? ♠ Lullater N°90 ► You love me. Real or not real ? ♠ Lullater EmptyLun 19 Jan - 1:18


YOU LOVE ME. REAL OR NOT REAL ?
I remember tears streaming down your face when I said, "I'll never let you go". When all those shadows almost killed your light I remember you said, "Don't leave me here alone". But all that's dead and gone and passed tonight. Just close your eyes the sun is going down. You'll be alright no one can hurt you now. Come morning light you and I'll be safe and sound. Don't you dare look out your window, darling, everything's on fire. The war outside our door keeps raging on. Hold on to this lullaby even when music's gone.

Peter avait longtemps trouvé les sorties en public, lors des galas, des soirées de charité ainsi que divers dîners avec leur parents et beaux parents, avec Lullaby très ennuyeux et considérait même cela comme une corvée. Il se considérait presque comme un acteur et pensait qu’il pouvait aller très loin si jamais il avait eu une quelconque carrière à Hollywood. En effet ave sa femme, il passait son temps à faire semblant et à jouer la comédie, en affichant des sourires et des regards amoureux. Ils étaient tellement crédibles que cela leur arrivait de faire une apparition dans une petite colonne dans les magazines people montrant à quel point ils filaient le parfait amour. La frontière entre le faux et le vrai était très fine après tout et récemment, il lui arrivait d’attendre avec impatience la prochaine sortie avec sa femme. Après tout, c’était le seul moment où il se rapprochait d’elle, où il pouvait la toucher. Même si après tout ce n’était que des gestes anodins comme lui tenir la main, poser une main sur sa taille. Mais rien que ses petits gestes pouvaient le mettre en ébullition, parce qu’après tout, c’était tout ce dont il avait le droit de faire. Et jamais il n’aurait pu imaginer qu’elle ressentait la même chose envers lui. Qu’après tout ce temps, elle avait peut-être fini par tomber amoureuse de lui tout comme lui était tombé amoureux d’elle. Qu’après tout, qu’ils auraient le doit à leur « Happy Ending » et à leur « Happily Ever After »

- Lullaby…

Son prénom état sortit tel un murmure de ses lèvres lorsqu’il se sépara d’elle pour reprendre son souffle. Ce baiser, il l’avait attendu si longtemps et il n’était pas déçu du tout. Il avait souvent passé des nuits à rêver d’une vie où Lullaby et lui filaient le parfait amour et vivaient comme un vrai couple marié. Il posa son front contre le sien et sourit doucement. Sa main alla caresser sa joue tendrement et il ouvrit finalement les yeux pour enfin la regarder dans ses magnifiques yeux bleus. Il sourit et décolla son front du sien avant de lui murmurer doucement :

- Je veux dire par là que… Que j’aimerai que l’on essaye de devenir un vrai couple…

Il se pencha pour l’embrasser encore une fois. Il ne pouvait définitivement pas se passer de ses lèvres de sa femme. C’état bien trop addictif pour lui. Il pouvait passer se journées à l’embrasser encore et encore. C’était encore plus beau que dans ses rêves. Elle était juste parfaite. Et sa nouvelle coupe de cheveux la mettait encore plus en valeur. Si elle le lui permettait, il resterait toute la journée à la garder dans ses bras. Il ne voulait même plus la quitter, même pour quelques instants. Il avait tellement rêvé d’être avec elle qu’il n’allait pas la lâcher. Il continua à caresser sa joue tendrement avant de sourire et de lui dire après avoir relevé son regard de es lèvres vers ses yeux.

- Parce que je pense que j’ai fin par tomber amoureux de toi Lullaby.


crackle bones
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