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 Said I wouldn't call But I lost all control And I need you now... | Lena & Owen

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Mickaëla Weaver

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MessageSujet: Said I wouldn't call But I lost all control And I need you now... | Lena & Owen Said I wouldn't call But I lost all control And I need you now... | Lena & Owen EmptyDim 23 Nov - 0:28

L'adversité est la route qui conduit le plus sûrement à la vérité...
owen & lena

Assise dans ce couloir froid et austère, Micka est agitée de tremblements, la tension étant bien trop forte pour elle. Elle n’est là que depuis une dizaine de minute, mais cette attente lui semble interminable. Il n’y a rien de pire dans la vie d’une maman que de se retrouver dans une telle situation : se retrouver dans les urgences d’un hôpital, sans savoir ce qu’il adviendra de son enfant, de la chaire de sa chaire, de son univers. L’idée de la perdre lui était impensable, c’était tout bonnement inenvisageable. La jeune maman n’avait pas pleuré…elle n’en avait pas vraiment eu le temps. Quand elle reçut le coup de téléphone de l’infirmière de l’école, lui annonçant que Lilly était tombée de la balançoire et qu’elle avait perdu connaissance, le temps s’était comme figé. Il ne lui fallut pas longtemps pour se mettre en mouvement, sans réfléchir, se contentant d’agir par instinct, comme un automate poussé par un seul désir : retrouver sa fille en vie et en bonne santé. Elle avait quitté son travail sans même prendre la peine de prévenir son patron, poussant les étudiants ou les autres personnes se trouvant sur son chemin et avait sauté dans un taxi direction l’hôpital. Ce trajet fut de loin le plus long de toute sa vie. Imaginer sa petite fille là-bas, toute seule, sans elle, était insupportable pour la maman célibataire. Elle qui s’était toujours appliquée à ce que Lilly souffre le moins possible de la situation actuelle, souffrait atrocement de savoir que sa princesse était blessée et que c’était arrivé alors qu’elle n’était pas là. Et si elle se réveillait et que sa maman n’était pas à côté d’elle ? Micka ne se le pardonnerait jamais. « Excusez-moi, vous pouvez accélérer s’il vous plait ? » Elle n’avait pas arrêté de demander au chauffeur de son taxi, convaincue qu’il n’allait jamais assez vite. Elle devait être près de sa fille, c’était un besoin viscéral. Elle était comme à bout de souffle à la simple idée que sa fille souffre. Elle avait mal au plus profond de ses entrailles. Elle aurait voulu pouvoir revenir en arrière, comme par magie, agiter une baguette magique et tout annuler. Pas de chute, pas de perte de conscience, pas de coup de fil alarmant et plus de douleur intenable au plus profond de son être, à chaque fois qu’elle réalisait qu’elle n’était pas près de sa fille. Elle aurait voulu être là, pour éviter cette chute. Elle aurait voulu l’attraper au vol et lui éviter toutes blessures. Et si elle avait des séquelles ? Et si elle ne se remettait jamais de cette chute ? Elle se surprend à prier le ciel afin que sa fille soit protégée. Il n’y avait pas d’autres possibilités.

A son arrivée à l’hôpital, elle n’avait malheureusement pas eu davantage d’informations. On lui avait juste dit que le médecin examinait sa fille et qu’elle en saurait plus rapidement. « Je peux la voir ? » avait-elle demandé, alors qu’elle commençait déjà à s’engouffrer dans les couloirs, ne prenant même pas la peine d’attendre le consentement de l’infirmière. On la stoppe, L’incitant à se rendre dans la salle d’attente. Ne comprenait-elle pas qu’elle devait voir sa fille, consciente ou inconsciente. Elle s’en fiche de son état, des médecins ou de ce fichu protocole. Tout ce qu’elle veut, c’est la voir. Elle doit la voir, la prendre dans ses bras et la garder tout contre elle. C’est sa fille, son bijou, son trésor. Elle ne pouvait envisager de rester là, inactive, attendant bien gentiment dans cette pièce lugubre. Ce n’était pas possible. Elle avait longtemps fait les cents pas dans la pièce, avant que les infirmières ne lui demandent de bien vouloir s’assoir. Apparemment, elle stressait toute l’équipe. Très bien ! Peut-être que ça les inciteraient à se bouger un peu les fesses pour sauver Lilly ! C’est à contrecœur qu’elle pose son derrière sur une chaise, tapotant nerveusement le sol de son talon. Les autres personnes présentent lui lancent des regards noirs, apparemment agacés par le bruit lancinant de son talon heurtant le sol de façon quasi mécanique, mais elle n’en a que faire.

N’y tenant plus, elle finit par se lever, tirant son téléphone de son sac et composant le numéro de Chris avec frénésie. Elle a besoin de quelqu’un à ses côtés et c’est la première personne qui lui vient à l’esprit. Ignorant la précarité de leur situation actuelle, Chris était son ami et elle avait besoin de pouvoir se reposer sur ami. Une sonnerie, deux sonneries, six sonneries…pas de réponse. Elle soupire et lui laisse un message, annonçant la situation délicate dans laquelle se trouvait Lilly, avant de raccrocher, retenant ses larmes de toutes ses forces. Elle se sent démunie et affreusement seule. Alors qu’elle est à deux doigts de craquer, elle réalise qu’il y a une autre personne qui mérite d’être avertie : Owen. Il vivait ici à présent et il disait vouloir s’impliquer davantage dans la vie de son ex-femme et de sa fille : voilà la situation parfaite pour ça. Elle cherche donc son numéro et appui sur le bouton « appel » après quelques secondes d’hésitation. A l’instant où elle entend sa voix retentir à l’autre bout du fil, une boule d’angoisse se forme dans sa gorge. L’entendre à un drôle d’effet sur elle : soudainement, elle se sent rassurée et bien moins seule. Retenant ses larmes et tentant d’être le moins alarmiste possible, elle lui expose la situation, la voix tremblante.  

« J’arrives…. » Lui répond-il avec un calme surprenant. Elle raccroche, glisse le téléphone dans sa poche et referme les pans de son pull sur son torse en s’appuyant contre un des murs de la pièce. Elle trépigne, soupire, lève les yeux au ciel, impatiente que les choses commencent à bouger. A peine quelques minutes après le coup de file, Micka a la joie de voir Owen faire son entrée. « Bénie soit sa moto » se surprend-elle à penser, alors qu’elle s’approche de lui et se jette dans ses bras sans attendre, avec un naturel déconcertant, comme si c’était tout à fait normal. Blottie contre lui, elle craque et se met à pleurer, inquiète et chamboulée par ses sentiments si positifs qu’elle ressent alors pour celui qui lui a brisé le cœur. Il est là avec elle. Il est l’homme duquel elle était tombée amoureuse, cet homme auprès duquel elle pouvait se réfugier quand elle avait peur, celui qui savait quoi dire ou quoi faire pour la rassurer. Elle enfouie sa tête dans le creux de son cou et se laisse consoler par celui qu’elle avait tant aimé.
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MessageSujet: Re: Said I wouldn't call But I lost all control And I need you now... | Lena & Owen Said I wouldn't call But I lost all control And I need you now... | Lena & Owen EmptyMar 25 Nov - 20:53

Il y a encore beaucoup à faire dans la maison, mais l'équipe de professionnelles que j'ai engagé est super. Les gars sont jeunes et dynamiques, impliqués, et ils n'hésitent pas à me proposer des améliorations quand cela est possible. Petit à petit, bien que je n'y connaisse absolument rien, j'ai lâché mon ordinateur, abandonné ma recherche d'emploi provisoire, et me suis pris à la volonté d'aider, de participer, de construire avec mes mains également ce foyer que je veux donner à ma fille, et peut être un jour prochain à sa mère. Le travail est physique, et je ne suis pas qualifié pour, mais je fais ce que je peux, apprenant avec plus de patience que je ne m'en serais cru capable. C'est intéressant, ça occupe l'esprit. Toute ma concentration étant portée dans mes gestes, avec le bourdonnement des voix des ouvriers. La chambre de Lilly est terminée. Elle est magnifique, grande et lumineuse, tout en bois claires et veinés, on se dirait dans une vraie cabane. Elle a des rangements cachés un peu partout, un escalier bibliothèque, et au dessus un lit mezzanine derrière une jolie barrière comme si elle était en haut dans son refuge personnel. Plus tard je rajouterais le matelas et la couette fluffly. Sa grosse lampe est une boule recouverte de feuilles de différentes nuances de vert, et elle a un petit écureuil comme lampe d'appoint. Une table en rondins avec des chaises attendent la prochaine tea party, et le vieux coffre a déjà quelques affaires qui je penses séduiront la coquette. Il reste encore quelques détails à arranger, et surtout la laisser en prendre possession, déposer ses jouets, ramener des peluches. Je ne veux pas non plus que tout soit neuf, qu'elle soit perdue, ou croit qu'elle doit abandonner ce qu'elle aime chez sa maman quand elle viendra me voir. Non, j'aimerais qu'elle considère la maison comme la sienne, comme un endroit ou elle aime vivre.

Je me frottes les yeux pour en chasser la poussière, mes cheveux trop longs me chatouillant le visage. Il va falloir que je fasses quelque chose à ce sujet. Mais pour le moment, c'est comme une mini rébellion de ne plus avoir à porter des smokings, être toujours rasé de près, ou même d'être à l'heure. Il m'arrive d'oublier le jour qu'on est, je n'ai plus de rendez-vous, de réunions, d'urgence qui coupent toute autre forme de vie. Et c'est drôlement libérateur. Aussi quand mon téléphone sonne, je mets quelques instants avant de percuter. Puis c'est en voyant le correspondant que je m'affoles un peu et m'éloignes du chantier qu'est encore ma cuisine.

C'est Lena. Je l'entends mal, elle a la voix étouffée, je devines qu'elle se retient de pleurer. Elle arrive à me dire que Lilly est à l'hôpital, qu'elle s'est blessée à l'école. Elle gémit qu'elle ne peut pas la voir. Je muselle ma propre inquiétude pour la rassurer, lui dire que tout va bien se passer, et avant de couper je lui assures que j'arrives. Je pars en courant vers l'allée, attrapant casque et clés en chemin. Je ne connais pas la localisation précise de l'hosto, mais logiquement il doit être dans le centre et est surement indiqué.

Malgré ma nervosité je respecte les feux et autres signalisations, combattant le sentiment d'agonie par la certitude qu'un accident est déjà de trop. Je me gares rapidement, sans vérifier si je ne gênes pas, et déboules dans le hall d'attente, détonnant dans cet environnement monochrome. Je la repères vite, elle fait les cent pas, lèvres pincés, yeux agrandis et pâlis par l'inquiétude. Je m'approches à grands pas d'elle, et lui ouvre les bras dès que je comprends qu'elle ne me repoussera pas si je l'enlaces. On reste un moment ici, sa tête posée contre mon épaule, mon menton sur son crâne. Je passes mes bras autour de sa taille, l'enserre assez fort pour qu'elle se sente en sécurité, retenue. Je sais qu'elle ne s'est pas autorisée à pleurer ou à avoir réellement peur jusqu'à présent. Mais maintenant nous sommes deux à pouvoir faire face à la situation. Et personne ne nous refusera de voir notre fille. J'embrasse ses cheveux paisiblement, inspirant son odeur si familière avant de la relâcher. Je lui lances un regard confiant avant de m'écarter un peu, puis saisissant sa main avant qu'elle ne m'arrête, je me diriges vers le bureau le plus proche, attirant l'attention d'une infirmière qui est plongée dans ses dossiers.

-Bonjour. Nous sommes les parents de Lilly Mickaelson. Elle a été admise ici il y a moins d'une heure suite à une chute à l'école. Nous n'avons eu aucune information, pourriez-vous vous renseigner pour nous ?

Elle lève la tête, et à son air fatigué je vois qu'elle en entend surement trop, peut être a-t-elle même enchaîné les gardes, mais après nous avoir regardés tout deux un moment, elle finit par hocher la tête et disparaître derrière des portes battantes. En attendant son retour, je me retournes pour faire face à Lena et avec un sourire voyou qui j'espère la distraira, je lui lances l'une de nos phrases. De celles que l'on utilisait pour échapper à la pression, pour prendre un break juste à nous.

-Hé mon ange, je mangerais bien des tagadas !
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Mickaëla Weaver

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MessageSujet: Re: Said I wouldn't call But I lost all control And I need you now... | Lena & Owen Said I wouldn't call But I lost all control And I need you now... | Lena & Owen EmptyJeu 11 Déc - 23:32

L'adversité est la route qui conduit le plus sûrement à la vérité...
owen & lena

Blottie dans les bras de son ex, Lena réalise à quel point ce réconfort pouvait lui manquer. S'il y avait bien un endroit où elle s'était toujours sentie parfaitement à sa place, c’était bien dans les bras d’Owen. C’était toujours là qu’elle trouvait le réconfort et ce, après tout et n’importe quoi : une séance photo éprouvante, une longue journée, qu'elle soit fatigante ou satisfaisante, le matin, histoire de se donner du courage pour affronter la journée…les bras d’Owen étaient son point d’encrage. Alors là, dans cet hôpital, séparée de sa fille, ils sont exactement le réconfort dont elle avait besoin. Elle ne pense pas à leur passé, à sa rancœur pour lui, à la promesse qu’elle s’est faite de ne plus jamais lui laisser une opportunité de revenir dans vie et de la blesser, rien de tout cela n’a d’importance. Son cœur de maman saigne et son inquiétude est au maximum, alors elle a besoin de son réconfort le plus efficace. Accrochée à lui comme à une bouée, elle cède, craque et fond en larmes contre lui, se montrant plus vulnérable que jamais. C’était quelque chose de si naturel pour elle auparavant. Elle n’avait pas eu d’autres choix à leur rencontre, que de lui montrer ses craintes et ses faiblesses. C’était lui qui l’avait guidé dans ce monde de requins qu’est le mannequinat, lui qui lui redonnait confiance en elle quand elle doutait, lui qui la réconfortait quand elle se plantait…elle ne pouvait que mettre sa fierté de côté et faire le choix de se confier en lui.

Les habitudes ayant la dent dure, elles prenaient le pas sur ses résolutions et sur la promesse qu’elle s’était faite de ne plus jamais lui faire confiance. Ses bras qui l’enserrent et la retiennent, la pousse à s’apaiser. Ses sanglots disparaissent doucement un peu. Elle s’imprègne de son parfum inchangé, si rassurant et sent ses lèvres se poser sur son crâne, en ce geste familier, plein de tendresse et de délicatesse, tandis qu’elle pose, pour la première fois, ses mains contre le corps de son ex, caressant doucement son dos. Le temps d’un instant, le naturel semble reprendre ses droits. C’est presque à contrecœur qu’elle le sent s’éloigner d’elle. Elle lève ses yeux bleus baignés de larmes vers lui, alors qu’il la saisi par la main et se dirige vers l’infirmière en service à l’accueil, la même qui lui avait interdit d’aller voir Lilly quelques instants plutôt. Elle fronce légèrement les sourcils, perplexe et persuadée qu’ils allaient encore une fois se faire recaler, mais laisse Owen gérer la situation. A sa grande surprise, la femme acquiesce à la requête de monsieur, se lève et part s’enquérir de nouvelles de la petite fille, sous le regard choqué de la maman. Ne l’avait-elle pas vu faire les cent pas là, juste devant elle ? Ne c’était-elle pas dit « tiens, et si j’allais prendre des nouvelles de cet enfant afin de rassurer sa maman ? J’ai l’impression qu’elle va exploser d’inquiétude, je vais apaiser ses souffrances ». Non, bien sûr que non ! Par contre, pour un homme charmant, oui, elle était prête à lever ses petites fesses de feignasse pour enfin chercher à savoir ce qui arrivait à la fille de Lena. Elle pouffe légèrement en constatant cela, juste avant de relativiser un peu les choses : elle allait enfin savoir comment allait sa fille et c’était là tout ce qui comptait.

Alors qu’elle suit la femme du regard, la voix d’Owen qui retentit, l’incite à poser son regard sur lui. Hé mon ange, je mangerais bien des tagadas ! Un large sourire éclaire alors le visage de la britannique, tandis que cette phrase fait vivement écho en elle. Elle lâche même un petit rire, réalisant ce qu’Owen venait d’accomplir : il venait d’apaiser un peu son inquiétude en une fraction de seconde. Encore un brin hilare, elle répond, comme par réflexe
« Owwww…Tu serais mignon même si tu étais un crocodile en gélatine !  » Oui, les Mickaelson adorrrent les bonbons. Cette vieille habitude est née lors de leur premier rendez vous officiel au cinéma. Owen avait acheté des bonbons en vrac, et alors qu’ils regardaient tous deux le film d’un œil plus que distrait, Owen avait alors glissé à l’oreille de son rendez-vous : « tu veux une Tagada ? » ce à quoi elle avait bien sûr acquiescé. Qu’elle ne fut pas sa surprise en tournant la tête, de trouver une petite friandise coincée entre les lèvres du jeune homme qui la courtisait depuis quelques temps. Un sourire légèrement coquin avait alors étiré les lèvres de la jeune femme, tandis qu’elle s’était lentement approchée de lui, saisissant la friandise du bout des dents. Quelques minutes plus tard, elle avait fait la même chose avec un crocodile en gélatine, incitant alors Owen à lui donner son premier baiser. Depuis ce jour, Lena était Tagada et Owen le crocodile…étrangement, ça résumait parfaitement bien leurs deux personnalités ! Ce sourire qu’il affiche alors lui réchauffe le cœur, lui faisant même oublier les circonstances actuelles entre eux. Comment en étaient-ils arrivés là déjà ? Ah oui…il l’avait trompé. Alors qu’elle se laissait volontiers porter par la vague de nostalgie qui s’emparait d’elle, cette triste réalité lui revient brusquement en tête et son sourire s’efface doucement de son visage.

C’est l’instant que choisit l’infirmière pour revenir, avec des nouvelles fraiches de Lilly. Lena se tourne alors vers elle, se plaçant aux côtés d’Owen, un peu en retrait, comme pour se cacher derrière lui, craignant d’entendre une mauvaise nouvelle. « La petite est réveillée… » Elle soupire de soulagement, plaçant sa main sur sa poitrine, tandis que ses traits se détendent enfin. « …le médecin lui fait quelques examens de routine et vous pourrez aller la voir ». Un large sourire s’affiche sur le visage de la maman qui remercie chaudement l’infirmière, oubliant instantanément ses griefs contre elle, avant de se placer de nouveau face à Owen et de poser doucement son front sur son torse en poussant un profond soupire de soulagement. Leur fille allait bien, les choses pouvaient revenir à la normale…mais quelle était la normale ? Elle n’en a pas la moindre idée. Une seule chose est sûre : elle est heureuse de pouvoir partager la joie d’apprendre que Lilly va bien avec Owen !
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MessageSujet: Re: Said I wouldn't call But I lost all control And I need you now... | Lena & Owen Said I wouldn't call But I lost all control And I need you now... | Lena & Owen EmptyDim 14 Déc - 23:13

On m'a toujours dit que j'étais une tête brûlée. Un atome libre qui se cogne dans tous les murs et qui y laisse des marques, des tâches de couleurs, des angles ou il n'y avait rien. J'ai l'habitue de faire du bruit, de soulever des polémiques, d'occuper de l'espace. D'agir vite, de réfléchir ensuite au fait que c'ai été une bonne idée ou pas. J'ai toujours fais ça. Et ça m'a joué des tours, ça à même parfois blessé des gens. Même ma femme. Mais aujourd'hui c'est ce dont elle a besoin. De ne pas réfléchir, juste d'agir, de faire ce qu'il faut au bon moment. C'est bien comme ça que je l'ai séduite, et j'aime à croire que c'est notre truc à nous, le fait de pouvoir se chamailler sans gravité, mais surtout de pouvoir se réfugier l'un dans l'autre. En ce moment je suis son numéro un indésirable. Mais je restes le père de Lilly, celui qui a affronté avec elle les premiers mois ou nuits et jours sont bouleversés par le rythme anarchique du bébé. Les premières frayeurs des chutes, des maladies, les coups de blues.

On a toujours été taquins, à se chercher et à se provoquer, mais on sait aussi s'arrêter, se poser, ouvrir les bras et devenir le support de l'autre, de se compléter pour être entier. Parfois il faut juste souffler, avouer qu'on a besoin de soutien, d'un regard compatissant. D'une présence qui ne se sent pas obligée de nous juger. Qui comprend sans questions. Qui a les réponses, ou du moins qui croit même sans les avoirs. C'est ce que je trouves en Lena. Tout le temps. Cette stabilité. Cette force qui la rend si lumineuse, si généreuse. Mais parfois elle aussi elle souffre, elle a des failles. Et au lieu de la presser de questions, ou pire de m'imposer et de ne brasser que du vent en faisant du bruit pour rien, je préfères tout arrêter. Lui offrir un instant ou elle n'a plus à avoir peur, à s'affoler, à prendre des décisions. Ou elle peut juste se reposer. Profiter de la chaleur de mon blouson, entourer ma taille aussi fort qu'elle veut, se raccrocher à moi pour laisser son corps quelques secondes de répit. Même crier le nez enfouit dans mon t-shirt si elle veut. Je m'en fous. Je veux juste être là pour elle. Parce que c'est ça aussi être parent, devoir confier son enfant a d'autres personnes. S'avouer vaincu juste pour un moment quand la médecine de grand mère ne suffit plus.

Quand nous nous lâchons pour aller voir l'infirmière, je sens un peu de sa tension la quitter, ses épaules se relâcher. Ses yeux sont toujours embués de larmes, et si elle continu de maltraiter sa lèvre ainsi, elle va être toute abîmée. Mais je dis rien pour une fois. Je passe juste une main légère dans ses cheveux ébouriffés.

Mickaëla est sceptique quand nous faisons face à la dame en blanc, et je la sens prête à me couper, mais elle choisit de me faire confiance, et je presse doucement sa main. Je ne vais pas lui dire que je pensais me faire remballer aussi. Ou que j'avais déjà un plan de diversion/faufilage pour aller jusqu'à Lilly. Non à la place je souris seulement pour remercier l'infirmière. Quoi qui l'air décidé à aller chercher des nouvelles pour nous, l'important c'est qu'elle ai des réponses à nous ramener. Que l'on sache comment va Lilly, si elle va devoir rester longtemps ici ou pas. Ce que l'on va pouvoir faire pour elle.

Ma blague va droit au but, et je vois que le culot a une fois de plus emporté la manche. Fier de moi, et plus léger maintenant que je vois Lena sourire. Elle me répond au tac au tac, et je vois dans ses yeux, dans sa façon soudaine de me regarder qu'elle se rappelle. Qu'elle revoit ce premier rendez-vous, ce jeux d'enfant auquel on s'est laissés aller. Tout était net alors. Il y avait ce qu'on voulait, et comment on y parvenait.

L'infirmière revient, nos doigts se serrent, et on retient tout deux nos respirations alors qu'elle ouvre la bouche, comme pour délivrer une sentence. C'est la musique qui redémarre, en un long souffle erratique. Lilly va bien; elle s'est surement juste cognée, peut être égratignée, j'espère qu'elle n'a rien de cassée. L'infirmière nous adresse finalement un sourire léger, avant de repartir. Je suis tellement soulagé, tellement heureux que notre fille aille bien, que je voudrais crier et sauter, faire tourner Lena, l'embrasser...Mais je n'en ai plus le droit, et il faut que j'apprenne à être adulte avec elle, pour ELLES. Alors pour une fois je restes calmes, je me tempères. Je me contente de ce nouveau câlin qui est à la fois reconnaissant et naturel. C'est juste bien de l'avoir contre moi, confiante et détendue. Son souffle semble vibrer contre ma peau. Doucement je poses une main sur son dos, la presse un peu contre moi. Puis avant qu'elle ne me repousse, qu'elle ne soit gênée, j'enserre sa taille légèrement, et l'entraîne avec moi.  

Après tout, on a rien de mieux à faire que de se soutenir, alors je l'entraîne vers une machine, un distributeur plein de sachets et de bouteilles. Par chance ces trucs là ont toujours des bonbons, au moins des crocos. Pas de tagadas, mais des M&M's c'est bien aussi. Un mélange détonnant et croquant, comme notre petite famille loin d'être conventionnelle. Je secoue les deux paquets ensembles, tends l'un des sachets pleins à craquer à Lena, et me diriges vers un banc ou je m'affales.

-Faisons un pique-nique. Lilly adore ça, elle ne tolérera pas longtemps qu'on en fasse un sans elle.
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