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 Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille

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MessageSujet: Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  EmptyVen 25 Avr - 22:15


   

   
Jazzlyn E. McCordin
   
« On a deux vies. La deuxième commence le jour où on réalise qu'on en a juste une. »

   
NOM ► McCordin PRÉNOMS ► Jazzlyn Eden SURNOM(S) ► Jazz, Lyn ou un peu ce que vous voudrez ÂGE ► 23 ans DATE DE NAISSANCE ► 17 juillet 1991 LIEU DE NAISSANCE ► Londres ORIENTATION SEXUELLE ► Bisexuelle STATUT CIVIL ► Célibataire MÉTIER ET/OU ÉTUDES ► Jusqu'à son retour à Savannah, elle étudiait le droit. Mais elle a tout plaquée pour venir ici, aussi se retrouve-t-elle sans rien pour le moment. Elle voudrait trouver un petit job quelconque pour subvenir à ses besoins et surtout à ceux de sa fille. AVATAR ► Lucy Hale GROUPE ► Cotton Candy CRÉDITS ► Tumblr et Hope pour les avatars
   


   
Tu crois que t'es sympa ?


   
   
Tu ne saurais pas te décrire de manière correcte même si tu le voulais. Tu es certainement beaucoup trop modeste pour ça, puis tu dirais également que tu n'es pas la mieux placé pour cela, que tu ne ferais pas ça de manière très objective. Non, au lieu de ça, si jamais on te demandait qui tu étais, comment tu étais dans la vie, tu te contenterais d'un haussement d'épaule et un petit sourire timide, d'un air de dire que tu n'en sais rien. Tu ne répondrais pas qu'en vrai tu es quelqu'un de foncièrement gentille. Mais une gentillesse qui n'existe plus aujourd'hui, parce qu'elle est vraiment sincère. Tu ne pourrais du mal à personne tant elle t'habites profondément, tant elle te transcende. Tu ne joues pas un rôle, tu n'es pas gentille à moitié, non, tu es gentille, vraiment. Gentille dans le sens où trouver une once de malveillance en toi est juste impossible. Tu n'es pas rancunière, tu n'en veux à personne, tu n'y arrives pas. Et ça te rends un peu naïve aussi malheureusement. Tu aimerais ne pas l'être, parce qu'elle t'a souvent joué des tours cette naïvité dans le passé. A force de trop croire en l'humanité, tu t'es bien trop souvent laissé avoir. Mais ça ne t'a pas endurci, étrangement. Comme si les épreuves que tu traversais ne te changeais pas. Elles t'ont fait grandir ces épreuves bien sûr, comme tout le monde mais tu restes toujours aussi douce, malgré les embûches que la vie a su emmener sur ton chemin. Tu pars du principe qu'il ne sers à rien de vivre malheureux, qu'il y a toujours pire que toi et que traverser des épreuves ne te donne par pour autant le droit de te plaindre ou de te renfermer sur toi même. Tu restes forte mine de rien, quoi qu'il arrive. Et pourtant, tu en as endurée des coups. Tu en as versé aussi des larmes, seule, roulée en boule dans ton lit. Mais jamais en public. Avec des gens autour de toi, tu afficheras toujours ce sourire joyeux, presque enfantin qui fera rayonner ton visage angélique. Pas parce que tu joue un jeu, loin de là. Plus parce que tu es incapable de faire autrement. Tu as besoin de faire partager ta joie de vivre, c'est comme ça que tu avances, toi. C'est comme ça que tu arrives à surmonter ce que tu traverses. Tu es très sociable, aussi. Mais timide, paradoxalement. Tu auras toujours du mal à faire le premier pas, mais lorsque quelqu'un te parles, tu ne le rejettera jamais. Qu'importe qui sait, ce qu'il a fait, ce qu'il te dit, tu seras toujours là pour lui, même si tu ne le connais pas tellement. Parce que tu es comme ça, très généreuse aussi. Tu fais une très bonne amie: attentive, observatrice et à l'écoute. Amusante lorsqu'il le faut, sérieuse quand tu sais ue cela est nécessaire.Tu penseras toujours à ton prochain avant de penser à toi-même. Tu défendras toujours les plus faible, quoi qu'il arrive et même si la cause peut paraître risible ou perdu d'avance. Ce qui fait de toi quelqu'un qui s'emporte rapidement quand il juge que c'est nécessaire. Les gens te trouvent mignonne, à t'enflammer comme ça pour rien. Mais toi tu aimerais juste qu'ils t'écoutent, qu'ils pensent comme toi, que les choses peuvent changer, que rien n'est perdu d'avance, qu'il faut se battre, pour tout. Et ça, tu sais très bien le faire. Défendre les autres, protéger ton prochain c'est quelque chose de naturel chez toi. Quitte à t'oublier un peu de temps en temps d'ailleurs. A te négliger pour aider une amie, à sacrifier ton sommeil ou une grande partie de ton énergie pour une cause qui te semble nécessaire, quelle qu'elle soit.

Mais tu as des défauts aussi, il ne faut pas croire. Tu es sensible, beaucoup trop. Certains ne verront pas ça comme un mal mais toi, si. Parce que tu trouves que c'est beaucoup trop facile de t'atteindre, à cause de ça. On peut te blesser très facilement, que ça soit voulu ou non. Parce que tu prends toujours tout très à coeur. Rien n'est léger pour toi. Le regard que porte ton entourage sur ta personne est très important. Sans en être dépendante, tu as besoin de savoir que ce que tu fais leur plait, qu'ils sont fier de toi. Savoir que tu as déçu tes parents te rends malade. Tu t'es éloignée d'eux par nécessité, parce que tu n'as pas eu le choix mais aujourd'hui encore, alors qu'ils t'ont laissé seule, t'abandonnant à ton sort avec ta fille tu es incapable de leur en vouloir. Tu leur cherche des excuses, tu trouves même parfois qu'ils ont raison. Tu es jalouse en amour comme en amitié, mais ça tu essaies de le maîtriser. C'est difficile, mais tu sais que c'est mal. Une peur panique d'être abandonné, comme tu as vécu cela jadis lorsque ton grand-frère a quitté le foyer familial. C'est stupide, risible même mais tu ne peux pas t'en empêcher. Alors tu le caches, tu prends sur toi. Tu essaies de ne pas montrer ton besoin presque vital d'être rassurée, de savoir qu'on ne te laissera pas. Ca lasserait les gens, puis ils n'ont pas besoin de ça. Ce n'est pas important, après tout. Tu manques cruellement de confiance en toi aussi, ce qui explique qu'on puisse te blesser aussi facilement. Tu as vite tendance à penser que tu ne vaux rien, que tu fais tout mal. Ca a un peu changé avec le temps, quand tu t'es rendu compte que même si tu t'étais retrouvé seule, même si ta famille et même certains de tes amis t'avaient laissé tomber, tu étais parvenue à t'en sortir. Certes difficilement, et ça n'est pas encore tout à fait le cas, mais tu es là, et ta fille est avec toi. Alors tu commences à prendre un peu confiance en toi, timidement, doucement, mais tu t'affirmes un peu plus.

Ta gentille pourrait te rendre influençable, mais aussi étrange que cela puisse paraître ça n'est pas le cas. Tu es plutôt observatrice. Tu saurais reconnaître quelqu'un qui te veux du mal. Et aujourd'hui, ça te semble nécessaire. Parce que tu as un petit bout de chou à protéger et que cela te semble essentiel. A travers toi, c'est elle que l'on pourrait blesser et tu ne le supporterais pas. Tu es quelqu'un de très réalise et de très rêveuse à la fois: tu aimerais pleins de chose, tu aimerais un monde meilleur, des gens plus gentil, moins égoïste mais tu sais que c'est utopique. Tu aspires à l'amour mais pas au prince charmant. Tu aimerais vivre de ta passion mais tu sais que ça n'arrivera peut-être jamais. Tu défendra toujours une cause importante, mais lorsque c'est réellement le cas, tu sauras dire que ça ne sert à rien, que tu ne peux rien faire. Ca te rendra triste bien sûr, mais tu es une personne assez intelligente pour savoir admettre lorsque tu as tort ou lorsque tu ne peux pas intervenir pour une raison ou pour une autre.

En résumé, tu es une personne pleine de contradiction. Les gens ont tendance à penser qu'ils peuvent se jouer de toi, te cerner très rapidement mais ça n'est pas forcément le cas. Tu es pleine de ressource et tu ne demande qu'à le prouver.

   
Et tes goûts dans tout ça ?


   
   
Comme tout le monde, tu aimes et détestes un nombre incalculable de chose en fait. Tu t'es fait tes goûts au fil du temps et tout énoncer ici serait quasiment impossible et surtout beaucoup trop long. Mais pour commencer, tu aimes la musique, ça c'est sûr. Sous toutes ses formes d'ailleurs. Tu écoutes de tout, à tel point que ça peut en devenir très étrange d'ailleurs, tellement tes goûts diverges en la matière. Tu aimes jouer de la musique aussi, et chanter. Mais tu es beaucoup trop timide pour dévoiler cette passion au grand jour pour le moment. Alors tu joues pour toi, un peu, pour des amis aussi mais c'est très rare. Secrètement, tu aimerais en faire ton métier, réellement. Mais tu n'es pas encore prête, et on t'a tellement répété que tu devais t'assurer un avenir avec un "vrai" travail lorsque tu étais petite que tu aurais du mal à te lançer même si tu envisageais d'essayer. Chanter tu ne l'as encore jamais fait en public. Pourtant, on ne peut nier que tu as une jolie voix. Elle n'est pas forcément unique ou exeptionnelle mais elle est très douce, très mélodieuse. Tu te plait à l'utiliser pour bercer ta fille d'ailleurs, et ça marche plutôt bien. Tu aimes écrire aussi, des contes surtout, mais aussi des histoires, toujours très enfantine en général. Tu as un nombre incalculable de petites histoires en stock que tu gardes, juste au cas où et que tu prends plaisir à narrer à ton enfant. Ou aux petits que tu as pu garder lorsque tu étais plus jeune aussi. Parce que oui, tu adores les enfants, vraiment. Tu as pris plaisir à t'en occuper lorsque tu étais plus jeune, et encore aujourd'hui il t'arrive de venir en aide à certains lorsque l'occasion se présente. Tu aimes aider. Te sentir utile, avoir l'impression de faire les choses bien. Alors avant la naissance de ta fille, tu faisais beaucoup d'humanitaire, tu as servi des causes diverses et variés qui te semblaient toutes très importante. Donner de ton temps pour les autres ne t'a jamais dérangé il faut bien le dire. Tu aimes lire, ça te transporte, tout comme tu pourrais passer des jours et des jours à regarder des film tellement ça te passionne. Tu n'es pas très sportive, par contre. Tu as fais de la danse quand tu étais petite, mais bien que tu adores en regarder, tu ne t'es jamais senti très à l'aise sous le regard des autres. Tu te trouvais bien trop maladroite pour ça. Tu détestes la compétition. Tu ne comprends pas le but, et tu trouves que c'est se faire du mal pour rien. Tu aimes beaucoup les sucreries aussi. Voire même plus généralement tout ce qui est doux et sucré d'ailleurs. Tu es restée très gourmande et tu l'étais depuis toute petite. Les bonbons, le chocolat et les gâteaux tu ne pourrais pas vivre sans. Heureusement, tu ne grossi pas vite, et tu te forces à aller courir de temps en temps. Tant parce que ça te détend un peu que pour te maintenir en forme d'ailleurs. Puis tu marches beaucoup il faut dire. Les transports en commun comme la voiture t'étouffe vite, alors tu les prends le moins possible. Tu aimes t'habiller de manière féminine. Pas pour te faire remarquer, mais juste parce que tu te trouves élégante, comme ça. Alors tu portes souvent des jupes, des robes. Mais tu saurais t'en passer. Ton vieux survêtement te convient aussi très bien. Puis tu n'as jamais été très dépensière. Tu as appris à vivre assez simple, donc tu te satisfait du strict minimum. Tu aimes être entouré, la solitude est quelque chose qui te pèse assez facilement. Tu n'es pas non plus dépendante du contact social mais tu serais incapable de passer des jours sans voir personne. Tu es beaucoup trop énergique pour ça en plus. C'est presque un défaut d'ailleurs, tu tiens très peu en place. Mais depuis que tu as ta fille, tu as dû te calmer de ce côté là. Tu as fais beaucoup d'effort pour elle. Parce que même si elle n'était pas réellement désirée à la base, tu serais aujourd'hui prête à tout pour elle. Tu es peut-être maladroite, tu apprends chaque jour à t'occuper d'elle, mais il n'empêche que tu as développé un très fort instinct maternel. Tu as un lien très fusionnel avec elle, fusionnel. Après tout, elle est presque la seule famille qu'il te reste aujourd'hui.

Tu penses après cela avoir dit l'essentiel; mais tu n'en restes pas moins une personne complexe, comme tout le monde. Alors pour en savoir plus sur toi, il suffit d'apprendre à te connaître, tu n'es pas une personne particulièrement secrète après tout.

   
Y'a quelqu'un derrière l'écran ?


   
PSEUDO/PRÉNOM ► Low'/Laura ÂGE ► 17 ans SEXE ► féminin PAYS/RÉGION ► France, Languedoc-Rousillon, j'habite un petit village tout proche de Montpellier TU NOUS AS CONNU COMMENT ? ► Une recherche de scenario sur Facebook il me semble POURQUOI T'ETRE INSCRIT(E) ? ► Gros coup de coeur, et pour le forum et pour le scena alors j'ai craqué UNE PROPOSITION OU SUGGESTION A NOUS FAIRE ? ► nan je ne vois rien pour l'instant UN DERNIER TRUC A DIRE  ? ► Panda  Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  2744764866 ^^
   
Code:
<span class="pris">► LUCY HALE</span> ∞ jazzlyn e. mccordin

   


   © Sensatiion
   


Dernière édition par Jazzlyn E. McCordin le Lun 5 Mai - 21:07, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  EmptyVen 25 Avr - 22:16


   
Viens que je te raconte ma vie

   
Ouvre tes oreilles et écoute bien

   

   
Il était une fois dans la grande ville de Londres un couple d'amoureux qui se baladaient. Pas un prince et une princesse, non, dans un véritable conte, ils auraient été plutôt fils de paysans ou de cochets d'ailleurs;  juste des gens comme vous et moi. Ils s'aimaient plus que tout et ce depuis leur plus tendre adolescence d'ailleurs. Ils s'étaient toujours connu, toujours cotoyé, c'est donc tout naturellement qu'ils voulaient faire vivre leur amour à travers de beaux enfants. Une fois marié donc, ils conçurent tout d'abord Alexis, et cinq ans plus tard, en ce beau jour qu'était pour eux le 17 juillet 1991 naquit un amour de petite fille et le personnage principal de cette histoire, Jazzlyn Eden...

Déjà lors de sa naissance, ses parents s'étonnaient de la voir aussi calme. Elle pleurait très peu et a appris à faire ses nuits très rapidement. Le bébé dont tous les parents peuvent rêver en somme. D'autant que contrairement à ce qu'ils avaient craint, son frère qui demandait jusqu'alors beaucoup d'attention ne fut absolument pas jaloux de cette arrivée, se plaisant à passer des heures et des heures près du berceau de sa petite soeur, la veillant et la protégeant autant que ses maigres moyens d'enfants le lui permettait. Elle n'était pas riche la famille dans laquelle le poupon venait d'arriver, loin de là même. Les parents avaient donné de leur sueur durant de longues heures pour assurer qu'elle puisse grandir dans des moyens assez convenable. Et ils étaient là, l'observant d'un oeil conquis, imaginant déjà un avenir radieux pour leur jeune progéniture innocente. Celle-ci grandit au fil des années qui passaient, accueillant avec la même bienveillance que son frère la petite dernière de la famille, Amanda. Enfant du milieu, elle s'habitua à cette place plutôt inconfortable, qui lui conférait bien souvent l'oubli de ses parents, qui préféraient éduquer la petite et préparer le dernier à l'avenir auquel il était tout destiné. Jazzlyn rêvait elle pendant ce temps, feuilletant des livres d'images, lisant des contes dès qu'elle le put, s'enfermant des heures entières dans sa chambre, se faisant parfois oublié plus qu'elle ne l'était déjà d'ailleurs...

Il est vrai que chez les McCordin, le futur faisait parti des choses dont il ne fallait absolument pas discuté: tout était réfléchi consciencieusement, les enfants obéissaient à ce que les parents avaient décidé pour eux, se rendant à la messe le dimanche sans rechigner, allant au catéchisme sans jamais en rater une séance sous peine de se faire sévèrement réprimander, faisant leur devoir une fois rentré de l'école sans même pouvoir se reposer un peu avant, subissant l'inspection de maman qui, si leur chambre n'était pas bien rangé, pouvait entrer dans de folles colères, jetant tous leur jouet à terre, dépliant leur vêtement pour les leur faire plier mieux. Mais cela fit au moins des trois des petits très bien élevé, ne répondant pas, faisant ce qu'on leur demandait, tant à l'école qu'à la maison sans réellement se poser de question, sans vraiment se demander si ça leur plaisait ou non. C'est d'ailleurs ainsi que vers ses cinq ans, Jazzlyn c'était retrouvé à la danse, arrachée à la douceur de ses livres pour se retrouver dans un monde bruyant et dans lequel chacun se bousculaient, tantôt en chahutant, tantôt en essayant maladroitement de réaliser les exercices demandés. Toujours aussi calme, l'enfant n'était pas très à l'aise au milieu de tout cela, restant d'ailleurs bien souvent dans un coin jusqu'à ce qu'on se souvienne de son existence et qu'on vienne la chercher, souriant de sa timidité et lui accordant un petit moment d'attention, tentant encore et encore de la mêler à ses camarades, de la faire jouer à leur jeu.

Puis vint l'année suivante le moment d'entrer à l'école, d'aller s'instruire comme l'avait fait tant de personnes avec elle. Au même titre qu'Alexis, la petite fille eu droit de se rendre dans une très bonne école, largement au dessus des moyens de ses parents d'ailleurs, mais elle était encore trop jeune pour s'en rendre compte. Elle changea complètement d'environnement, passant des quartiers pauvres de Londres à des endroits plus luxueux, se mêlant plus facilement aux autres enfants d'ailleurs, souvent moins bagarreur, plus calme. Bien sûr, on se moquait souvent d'elle lorsqu'elle disait où elle habitait et d'où elle venait, comprenant qu'elle n'était pas du même monde qu'eux mais elle a vite appris (après avoir été très touché et attristé par tout cela bien sûr) que c'était comme cela, que oui, elle n'était pas du même monde que ces enfants et qu'elle allait devoir s'y faire. Elle ignorait alors les moqueries, qui disparurent bien vite d'ailleurs lorsqu'en classe elle obtient les meilleures notes, l'attention de ses maîtres et maîtresses qui louaient son intelligence et son attention. Elle fit d'ailleurs la fierté de ses parents à cette époque, qui, oubliant un peu leur plus grand, s'émerveillèrent de récolter tant de compliment  pour leur petite fille calme et bien élevée. Elle s'en moquait bien au final, aimant simplement apprendre, progressant à une vitesse hors du commun en français d'ailleurs, apprenant bien plus vite que la moyenne à lire et à écrire. Elle avait ses faiblesses comme tout le monde, mais travaillait beaucoup pour les compenser. Ceci dit, même en grandissant elle n'a jamais compris cet esprit de compétition qu'elle sentait graviter autour d'elle, se moquant bien d'être la première ou la dernière de la classe, ou d'obtenir la meilleure note, tant qu'elle était plutôt bonne et reflétait plus ou moins le travail qu'elle avait fourni pour l'obtenir. Ses parents avaient tendance à, sans le vouloir, entretenir cet esprit de compétition au sein de la fratrie mais Jazzlyn ne l'a jamais accepté, aidant sa petite soeur à faire ses devoirs et félicitant son grand frère lorsqu'il parvenait à obtenir de bon résultat sans jamais chercher à se comparer à l'un ou à l'autre, n'y voyant là encore pas d'intérêt si ce n'est celui de créer des disputes inutilement.




Bien vite arriva le temps de l'adolescence et des premiers tracas pour la jeune fille qu'était devenue Jazzlyn. Elle était à l'époque très jolie et l'est encore aujourd'hui, on ne peut le nier. Son visage reste encore très enfantin et lorsqu'elle avait treize ans environ, cela avait tendance à beaucoup attirer les garçons de son école, qui se plaisaient à vouloir l'entourer, la protéger ou pour beaucoup se l'approprier complètement. Au début, elle avait tendance à ne pas les repousser très clairement, sans pour autant cédier à leur demande, passant ses récréations entourées d'adolescents qui cherchaient à attirer son attention et ses faveurs. Elle n'aimait pas cela mais n'osait rien dire, de peur de les blesser ou d'être désagréble avec eux. Mais ils comprirent vite que c'était inutile: elle était gentille, cela était certain mais elle ne s'intéressait absolument pas à eux, elle n'était pas encore prête. Elle préférait au lieu de ça discuter avec ses amies, ou passer du temps dans la salle de musique, commençant alors à apprendre à jouer de la guitare, écoutant les conseils avisés de son professeur, plus que ravi d'avoir une élève prête à venir même en dehors des cours obligatoires pour apprendre. Les tensions avec ses parents se firent également ressentir à cette période: elle allait de moins en moins à la messe, leur faisant clairement comprendre par cette action que la religion n'avait pas réellement d'importante pour elle. Certes elle respectait leur foie, la comprenait également mais ne parvenait pas, et n'était jamais parvenue dans le fond,  à la partager. Elle s'en désolait, sachant à quel point c'était important pour eux mais n'y parvenait pas. On lui avait toujours dit que c'était quelque chose d'individuel après tout, que personne n'était censé lui dicter ce qu'elle devait croire, que c'était à elle de vraiment, en son fort intérieur, ressentir la foie et en faire l'expérience. Hors, elle avait priée, fait ce qu'on lui demandait de ce côté là depuis toute petite sans jamais vraiment y croire ou s'investir, faisant plus cela pour ne pas s'attirer les foudres de ses parents. Elle émis le souhait, qui fut exaucé après maintes discussion d'arrêter la danse au profit d'une activité qui lui correspondait mieux: elle voulait à la base prendre des cours de guitare mais ce fut le piano qui lui fut accordé, jugé plus noble selon sa mère. Elle s'en satisfaisait parfaitement, continuant de toute façon à jouer de la guitare à l'école sans forcément en parler à sa famille. Elle s'entoura au dela de ça d'une très bonne bande de copine, issus d'un milieu beaucoup plus aisé que le sien mais qui se moquaient bien d'où elle pouvait venir. Elles rigolaient bien ensemble, se voyant en dehors des cours tant pour trainer en ville que pour réviser ensemble. Jazzlyn s'éloigna un peu de ses parents, sans pour autant qu'il en soit autant avec son frère et sa soeur. Au contraire. Ils avaient toujours été très proche et le restèrent, même alors que des années les séparaient et qu'il n'était pas toujours facile de s'entendre. Ils se débrouillaient toujours pour se retrouver, Alexis emmenant ses soeurs manger au restaurant ou au cinéma, profitant au maximum du temps qu'il lui restait à passer avec elles. Car il se faisait grand et vint bientôt le temps pour lui de quitter la maison pour l'université, se dirigeant vers la carrière de chercheur que ses géniteurs avaient imaginés pour lui sans rechigner outre mesure. Le plus dur dans tout cela pour lui fut de devoir partir de la maison, de la ville dans laquelle il avait grandit pour étudier, quittant difficilement ses racines, ses amis et ses soeurs. Jazzlyn avait alors quatorze ans et se fut terriblement difficile pour elle qui était tant attaché à son frère, le prenant en exemple depuis sa plus tendre enfance, se confiant à lui dès que quelque chose n'allait pas. Elle vécut cela comme un abandon, littéralement, d'autant que vu où il partait, elle n'allait pas le revoir de sitôt et que ça ne serait plus jamais comme avant. Oh, bien sûr le téléphone était là, mais elle était déjà assez réaliste pour savoir qu'ils s'éloigneraient petit à petit, c'était une évidence. Elle se rapprocha encore un peu plus d'Amanda pour qui le départ d'Alexis fut tout aussi dur, se refusant à la laisser seule, l'emmenant même quelquefois avec elle voir ses amies. Deux ans d'écart ça n'était rien après tout et elles se ressemblaient tellement que personne n'y vit d'inconvénient.


 



Puis vint également le temps où Jazz’ commença réellement à grandir, jeune femme dans le corps d’une enfant, adolescente pleine d’hormone et de saute d’humeur qu’elle était devenue. Ce fut une période naturellement difficile à gérer pour elle, mais elle s’y fit. C’est aussi durant cette période qu’elle s’émancipa un peu plus de ses parents d’ailleurs, toujours dépendante de leur regard, mais étant de moins en moins à la maison, s’investissant dans de nombreuses oeuvres caritatives, faisant du baby-sitting pour avoir un peu d’argent de poche, dormant très régulièrement chez ses amies, même si maman et papa ne voyaient pas cela d’un très bon oeil. Tant le manque d’intérêt de leur fille pour la religion que sa manière de se détacher d’eux petit à petit, surtout parce qu’elle ne tenait pas en place à la maison les agaçaient au plus au moins, mais il n’y pouvait rien après tout, alors ils laissaient faire.

Jazzlyn développa naturellement quelques complexes quant à son corps, commençant à se faire plus féminine, à faire plus attention à elle. Pas pour les autres, parce qu’elle a toujours estimé que le regard qu’on pouvait porter sur elle n’était pas important, tant qu’elle parvenait à se plaire. Cependant, il faut bien dire que cette gêne disparu bien vite. Oh, elle n’était pas prétentieuse, très loin de là. Juste observatrice. Assez du moins pour remarquer que les changements qui s’opérèrent sur sa personne ne déplurent pas aux jeunes gens de son école. Conservant toujours sa bouille angélique, elle se fit cependant doté de courbes plutôt généreuses, qui ne manquèrent pas de lui attirer les convoitises de beaucoup. Mais elle n’en avait pas réellement conscience, peut-être n’était-elle encore pas prête à le voir qui plus est. Tout ce qu’elle savait, c’est que les garçons de son école lui importait peu, elle n’avait d’yeux que pour un. Il était de son quartier, de son monde à elle. Il s’appelait Taylor, il avait deux ans de plus qu’elle mais elle s’en moquait complètement. Tout ce qu’elle savait, c’est qu’elle le connaissait depuis qu’elle était toute petite et qu’ils s’étaient toujours plutôt bien attendu et qu’elle le trouvait désormais irrésistible, avec ses cheveux bruns et ses yeux brillants de malice. Cependant, elle était bien trop timide pour faire quoique ce soit, aussi se contenta-t-elle de traîner de temps en temps avec lui, comme ils l’avaient toujours fait jusque là. Le reste se fit naturellement. Lui comme les autres la trouvait belle et lui comme les autres tenta à cette époque de la draguer. Sauf que lui contrairement aux autres parvint à ses fins. Elle avait quinze ans et vécu son premier baiser, son premier amour. Le coeur qui bat, les papillons dans le ventre, elle n’y avait jamais réellement cru avant tout cela, et elle ne pensait pas que ça puisse lui arriver à elle. Elle avait toujours pensé que c’était des choses qu’on racontait, pour faire rêver mais qui au final ne pouvait pas vraiment exister, ou plutôt seulement dans les livres qu’elle se plaisait temps à dévorer. Mais il s’avéra que si. Elle pensait être amoureuse, et elle était prête à tout pour lui. Il était adorable, vraiment. Doux, attentionné, à l’écoute, tout ce dont elle pouvait rêver. Tout ce qu’elle pouvait lui reprocher, c’est d’être un peu trop entreprenant avec elle lors de leur moment en tête à tête, lui donnant à de rares l’occasion l’impression qu’il désirait plus son corps qu’il n’aimait sa personne. Cependant, elle ferma les yeux, parce qu’aussi naïf fusse-t-il, elle avait envie de croire en cette histoire. Alors Jazzlyn se contentait de le repousser, doucement au début, un peu plus brutalement lorsqu’il se faisait trop insistant. Elle avait beau croire l’aimer, elle n’était pas prête pour ça. Cette situation dura longtemps, quasiment six mois durant lesquels elle tint bon, tentant de se forcer un peu à approfondir les contacts physiques avec lui mais ne lui donnant jamais ce qu’il désirait avoir d’elle. Lorsque ça devint trop perturbant pour elle, elle en discuta avec ses amies, toutes bien plus mâtures qu’elle de ce côté là, elle en avait l’impression. La réponse fut presque uniforme et la terrorisa.

« C’est un homme Jazz’, c’est normal. Il a besoin de ça. Si tu ne veux pas le perdre et que tu ne veux pas qu’il aille voir ailleurs, tu dois le faire, vraiment. »

Elle était attachée à lui, vraiment. Jalouse aussi, même si elle tentait de ne pas le lui montrer. Elle ne supportait pas de voir une fille tourner autour de lui, elle adorer passer des moments avec lui, ce qui lui faisait dire qu’elle l’aimait. Mais elle ne le désirait pas. Elle ne se sentait pas prête à ça, les contacts physiques avaient tendance à la dégoûter plus qu’autre chose. C’était triste, mais c’était comme ça. Et le temps eu beau passer, les un an de relation approcher, cela ne changea pas. Lui tint bon, même si elle sentait que c’était de plus en plus difficile de son côté. L’écart d’âge certainement qui faisait qu’il voulait ce qu’elle n’était pas tellement en mesure de lui offrir, ou plutôt ce qu’elle n’était pas prête à lui offrir. Trop enfant dans sa tête encore sûrement, trop prude peut-être, bien qu’elle n’ai avant ça jamais réellement eu l’impression de l’être. Mais elle ne voulait pas le perdre, et elle ne pouvait s’empêcher de le comprendre, de comprendre qu’il aspire à autre chose qu’à une relation purement platonique avec elle.

Alors Jazzlyn décida de se forcer. C’est ce que toutes ses amies sans exception lui avait dit de faire après tout et ça ne pouvait pas être si terrible que ça. Peut-être trouverait-elle ça plutôt agréable, se disait-elle pour tenter de se rassurer. Elle fit les choses en grand, décidant de se donner à lui le jour de leur un an de relation. Elle prépara une ambiance très romantique, l’emmena dans une fête foraine, lui répéta à de nombreuses reprises à quel point elle tenait à lui durant la soirée, elle qui avait eu jusque là tant de mal à lui dévoiler ses sentiments, bien trop timide pour cela. Lorsque le moment tant redouté arriva, elle fut touchée de le voir s’arrêter tandis qu’il lui murmurait à l’oreille, tout en remettant une mèche de ses long cheveux bruns en place:

« Tu es sûre ? »

Le souffle court, ayant bien trop peur qu’il entende sa voix trembler lorsqu’elle lui répondrait « oui » elle se contenta d’un hochement de tête, faussement très sûre d’elle. Il eut beau être adorable avec elle, très doux et patient, ce moment n’en fut pas pour autant agréable pour Jazzlyn, bien au contraire. N’y tenant plus, elle l’abandonna, le laissant seul, à moitié endormi tandis qu’elle rentrait presque en courant chez elle, retenant les larmes qui menaçaient de déborder. Etait-elle anormale, de n’y prendre pas de plaisir, de ne pas en avoir envie ? C’est ce que ses amies lui avaient dit, et c’est ce qu’elle commença à croire, tandis qu’elle se roulait en boule, laissant sa petite soeur venir la consoler sans répondre à une seule de ses questions, n’osant lui dire ce qui pouvait la mettre dans cet état. Personne ne le sut d’ailleurs. Même pas Taylor. Après cela, ce ne fut plus jamais pareil avec lui. Elle n’osait plus le regarder en face, se souvenant de cette fameuse nuit comme un cauchemar, ne supportant presque plus lorsqu’il la touchait. Alors elle choisit la solution qui semblait le plus logique pour eux deux. Elle le quitta. Et il ne la retint pas, comprenant qu’il n’obtiendrait jamais vraiment la relation dont il rêvait avec elle. Il l’avait aimé pourtant, vraiment, mais il ne voulait pas la même chose, ils n’avaient pas besoin de la même chose, du moins pour le moment.


 



Les mois qui suivirent cet évènements furent très difficile pour la jeune femme, essentiellement parce que sa mère devina tout de suite que quelque chose avait changé, et comprit même bien vite l’origine du changement qui s’était opéré sur son enfant. Elle se fit sévèrement punir pour cela et ses parents ne le lui pardonnèrent jamais vraiment: une fille bien éduquée et surtout une croyante doit attendre le mariage pour cela, pas se donner au premier venu. Tel était la règle et même si elle pouvait paraître dépasser, ils y tenaient et tenaient à ce que leurs enfants la respecte. Jazzlyn se retrouva donc puni durant de nombreuses semaines pour cette « faute » qu’elle ne parvint pas à appréhender comme telle d’ailleurs. Elle regrettait de l’avoir fait, certes, mais pas pour les mêmes raisons que ses parents lui en voulaient pour ça: ça n’était pas le genre de chose qu’on devait forcer, voilà ce qu’elle aurait dû comprendre dès le début. Cependant, elle put bientôt recommencer à sortir en dehors de l’école, poursuivant sa vie de jeune adolescente, et même de jeune adulte à mesure que les années s’écoulaient. Sa scolarité dans son ensemble fut une réussite et c’est avec son diplôme en poche qu’elle put quitter l’école, sans jamais avoir redoublé, en ayant toujours obtenu des résultats très correct. Lorsqu’on lui demanda ce qu’elle voulait faire, elle réalisa qu’elle n’y avait jamais vraiment pensé. Et elle sut pourquoi, lorsque la réponse de ses parents arriva, sans même qu’elle ne puisse ouvrir la bouche pour répondre.

« Tu iras en faculté de droit, n’est-ce pas ? »

Elle n’osa dire non. C’était ridicule, mais elle avait l’impression d’avoir assez déçu ses géniteurs jusque là, elle pouvait au moins leur accorder cela. Ils voulaient qu’elle fasse du droit ? Bien, c’est ce qui allait se passer. Elle n’avait pas d’objection à émettre à cela de toute façon. Ca n’était peut-être pas la voie à laquelle elle aurait pensé, mais elle n’avait pas encore d’idée très précise de ce qu’elle voulait faire, aussi décida-t-elle que « pourquoi pas après tout ». D’autant que contrairement à son frère, elle n’aurait pas à partir loin ou à quitter la maison. Elle pourrait rester vivre chez ses parents avec sa coeur tout en continuant ses études et c’était très bien. Autant elle avait pris de l’indépendance en étant chez eux, autant elle ne se voyait absolument pas vivre seule, ne faisant pas confiance en sa capacité à se gérer et à gérer un appartement sans que ça ne finisse mal. Puis rester vivre chez elle lui permettait de ne pas quitter sa soeur, de qui elle était, malgré les épreuves traversées et les années écoulés, toujours aussi proche.

Aussi entama-t-elle son année à la faculté, plutôt sereine, ne sachant pas tellement où elle allait mais ne s’en préoccupant pas non plus. Ses études étaient totalement secondaire à ses yeux, elle préférait largement se perfectionner en musique ou encore s’investir dans de nombreuses oeuvres caritatives plutôt que d’étudier. Et il faut bien le dire, les cours qu’elle suivait ne lui plaisait pas forcément, aussi ne tenta-t-elle cette année là pas réellement de s’accrocher, obtenant des résultats plutôt moyen mais assez satisfaisant pour ne pas s’attirer les foudres de ses parents. Par chance, certaines de ses amies d’antan étaient encore auprès d’elle et elle s’entoura de nouvelles, n’ayant, malgré sa timidité, aucuns mal à nouer contact une fois le premier rapport établi. Elle commença alors à profiter un peu plus des joies de la liberté, passant des journées entières avec ses amies, mêlant le travail que demandaient la fac avec le plaisir d’être ensemble. Elle parvint aussi à se défaire du traumatisme qu’avait été sa première fois, flirtant un peu, enchaînant quelques histoires, toujours de quelques mois en général. Les aventures d’une nuit, ça n’avait jamais été son truc. Sans être totalement idéaliste, elle aspirait à autre chose qu’à de simple relation charnelle pour ce qu’elles étaient, préférant largement à cela le plus souvent des relations amicales qui se transformaient en amour, qui duraient ou non mais qui partaient la plupart du temps sur des bases plutôt solide.

Jusqu’à cette proposition d’une amie à elle qu’ils partent tous à Savannah où elle avait de la famille pour profitaient un peu de leur jeunesse et quitter le Londres dans lequel ils avaient, pour la plupart, tous évolué depuis leur plus tendre enfance. Ce fut avec joie que Jazzlyn accepta, emmenant sa soeur avec elle sans laisser à leurs parents l’occasion d’y redire quoique ce soit. Elles étaient grandes après tout, assez pour profiter d’une telle opportunité sans que quiconque puisse les en empêcher. C’est ainsi qu’ils partirent tous, bon groupe de vingt personnes qu’ils étaient, pour quelques semaines, se réjouissant de quitter un peu leur monotone quotidien pour partir à l’aventure. Jazz’ se plut beaucoup à explorer la ville, à découvrir de nouvelles choses, un nouvelle façon de vivre même, complètement différente de ce qu’elle et Amanda avaient connu avec leurs parents. Ici elles étaient libre, personne ne leur disait ce qu’elles devaient faire, à quelle heure elles devaient se lever, si elles devaient sortir ou non. Jazzlyn connu d’ailleurs ses toutes premières fêtes. En effet, aussi étrange que cela puisse paraître, elle n’était jamais réellement sorti auparavant, elle n’avait jamais participé à de vrais soirées, celles où l’on dansent sans vraiment se soucier de ce que les autres peuvent penser de nous et où l’alcool et les substances en tout genre coulent à flot pour tous.

On ne peut cependant pas dire que cela réussi à la demoiselle, qui gouta à tout cela peut-être un peu trop brutalement pour le faire avec mesure, profitant à fond sans réellement se poser de question, naturellement beaucoup plus désinhibée lorsqu’elle avait bu, beaucoup plus encline à flirter ouvertement, ce qu’elle avait jusque là toujours eu beaucoup de mal à faire, beaucoup trop timide et certainement pas assez séductrice dans l’âme pour cela de toute les manières. Cependant, la soirée de trop et le verre de trop la conduisit à se réveiller un beau matin totalement nue dans les bras d’un inconnu, dans une chambre qu’elle ne connaissait absolument pas. De lui elle se rappelait seulement son prénom: Zachary. Elle savait aussi qu’ils s’étaient bien amusé ensemble durant toute la soirée, mais c’est tout. Rien de plus qu’un nom et quelques vagues images. Ce n’était pas elle, ça. Alcoolisée au point de ne même plus se souvenir de ce qu’elle avait fait. Elle se retrouva rouge de honte tandis qu’elle s’empressait de se lever, remettant ses habits sans oser regarder l’inconnu qui en faisait de même dans les yeux. Maladroitement elle ne put que s’excuser, le saluant et s’éclipsant le plus vite possible, oubliant même au passage quelques affaires à elle qu’elle se fichait de revoir un jour ou non. A ce moment précis, elle souhaitait juste se faire toute petite et partir en courant, comme l’aurait fait une petite souris devant un chat.


 


Ce fut sur le moment un évènement sans gravité. Certes honteux, terriblement gênant et dérangeant mais sans gravité. Le genre de chose à laquelle on repense quelques années plus tard en rigolant des bêtises que l’on fait lorsque l’on est plus jeune, s’était-elle dit, s’autorisant même un léger sourire en y repensant. Après tout, c’était quelque chose qui pouvait arriver à tous le monde. Alors certes, elle ne se reconnaissait pas là dedans mais ça n’était pas pour autant qu’elle devait s’empêcher de vivre. Aussi tenta-t-elle d’oublier cela durant le reste de son séjour, ne retournant dans le doute pas dans l’endroit où elle avait rencontré Zachary.

Cependant, deux semaines plus tard, lorsqu’elle se rendit compte qu’elle avait du retard sur ses règles, elle dû bien se rendre à l’évidence: quelque chose n’allait pas. Quelque chose n’allait même pas du tout. Ca ne lui était jamais arrivé auparavant, il n’y avait pas de raison que ça commence aujourd’hui, ou plutôt si, justement, la raison lui semblait évidente, aussi terrifiant que cela soit lorsqu’elle y réfléchissait. Pour se résoudre à faire le test tant redouté, elle dû se confier à sa soeur, lui disant, terriblement inquiète, que tomber enceinte aujourd’hui était la pire chose qui puisse lui arriver. Amanda ne put que lui répondre qu’il fallait en avoir le coeur net. Qu’aussi terrifiant cela soit-il, elle ne pouvait se permettre de rester dans l’inconnu, au risque de ne pas pouvoir prendre à temps les dispositions nécessaires si elle le souhaitait.

C’est donc la veille de leur retour à Londres que Jazzlyn se rendit dans une pharmacie, demandant rouge de honte un test de grossesse avant de rentrer dans leur maison provisoire pour le faire, pouvant compter comme toujours sur le soutien de sa soeur qui ne l’avait pas quitté depuis qu’elle s’était confiée à elle. Les cinq minutes d’attentes suite au test afin qu’il révèle son résultat furent affreuse mais ce ne fut rien lorsque, littéralement foudroyé sur place, elle fit le « positif » apparaître dessus, lui annonçant qu’un bébé grandissait effectivement en elle depuis presque quinze jours.

Tu ne peux plus bouger, tu ne peux pas parler, tu ne peux rien faire. Tu te contentes de rester là, à regarder ton test qui ne bouge pas, qui reste coincé sur ce « positif » que tu redoutais tant avant de le faire. Tu ne voulais pas le faire d’ailleurs. Tu as dû te faire violence pour cela, te forcer pour te persuader que tu le devais, que tu y étais forcé. Que de toute façon, nier l’évidence - si elle était là - ne ferait pas disparaître ce qui pourrait éventuellement grandir en toi. Mais malgré ta crainte, jamais tu n’aurais pensé que ce soit positif ainsi. C’était une peur infondé pour toi. C’était une erreur. Une nuit, seulement une nuit. Jamais tu n’aurais pensé que ça puisse te conduire là. Tu ne sais pas quoi faire. Tu as un peu bloquée, en fait. Le test s’écrasa au sol dans un bruit sourd tant ta main tremblante t’empêche de le retenir. Tu restes là, tu attends. Tu ne sais pas quoi faire, tu es perdu. Quelques minutes s’écroulent durant lesquelles tu es incapable de faire quoi que ce soit. Pas un bruit ne raisonne dans la maison. Puis, doucement, craignant que tes jambes ne te lâchent, tu vas ouvrir la porte des toilettes devant laquelle tu espères que ta soeur t’attend toujours. Et effectivement, Amanda te foudroie du regard dès la porte ouverte, regard qui passe de l’inquiétude à l’effrois lorsqu’elle voit la tête que tu fais. Tu n’as même pas besoin de parler: elle a déjà compris. Cependant, tu penses que les mots doivent franchir le seuil de tes lèvres. Pour qu’elle en soit sûre, mais pour que toi aussi tu le réalises enfin. Pour que tu sortes de l’état de semi-conscience dans lequel tu as l’impression que le choc t’as mis.

« C’est positif, tu murmures alors d’une voix que tu reconnais à peine tant elle te semble blanche. »

Le visage que tu vois dans le miroir de la salle de bain te semble atrocement livide mais tu y fais à peine attention. Tout ce que tu peux faire, c’est te réfugier dans les bras que ta petite soeur te tend. Au début tu restes là, ballante, toute tremblante, essayant tout de même de lui faciliter le travail comme tu le peux tandis qu’elle vous emmène toutes les deux vers le lit. Puis, tandis qu’elle t’y assoit, tu sens enfin une larme dégouliner le long de tes joues, qui sera bientôt suivis par un torrent d’autres. Un bébé. Tu ne peux pas, tu n’es pas prête pour cela. C’était un accident, tu ne veux pas l’avoir dans ces conditions. Tu as du mal à te gérer toi-même, comment pourrais-tu être maman, c’est insensé. Tu aimes les enfants, c’est un fait, mais tu ne te voies pas avoir ton enfant. Un jour peut-être bien sûr. Lorsque tu auras un homme pour t’épauler, un travail, une maison à toi. Tu es bien trop jeune pour ça, ce n’est pas possible. Juste pas possible. Tu fais encore des études. Tu ne pourrais pas le nourrir, tu ne pourrais pas t’en occuper. Et pourtant, il grandit déjà en toi ce bébé et cette simple idée tu rends malade.

« J’peux pas Amanda… Je peux pas le garder… Je… je suis pas prête… 
Je sais… se contente-t-elle de murmurer en te caressant doucement les cheveux.
Ils… ne doivent pas savoir, jamais déclares-tu tout à coup, ne pouvant empêcher un frisson de te parcourir l’échine tandis que tu songes à la réaction qu’auraient tes parents s’ils savaient ce qui t’arrivais, et surtout ce que tu allais faire dans les prochains jours, dès ton retour à Londres. »

Ta soeur hoche la tête et tu fermes les yeux tandis que les larmes coulent toujours le long de tes joues. Tu vas interrompre la vie qui est en train de grandir dans ton ventre. On t’a toujours dit que même à l’état de foetus un bébé restait un bébé et tu as toujours eu tendance à le croire. Tu es un monstre, tu ne peux pas t’empêcher de te le dire et de te le répéter, jusqu’à ce que, à bout de force, tu finisses par t’endormir tandis que ta petite soeur te veille toujours, ange silencieux et bienveillant qui restera auprès de toi tant que tu en auras besoin. Que ferait-tu sans elle hein…?


 



Un coup de téléphone, c’est tout ce qu’il t’avait fallut pour prendre rendez-vous dans cette fameuse clinique dont tu avais réussi à trouver le numéro quelques jours plus tôt. Tu avais hésité avant d’appeler, encore et encore. Tu avais retourné le problème dans tout les sens, pour finalement en arriver à la conclusion que tu n’avais pas le choix. Tu allais tuer un petit être, certes, mais tu y étais forcé. Tu ne pouvais pas le garder, c’était juste impossible. Tu avais beau y réfléchir, tenter de t’imaginer maman, tu n’y arrivais pas. Et tu ne le voulais pas, certainement. Tu avais dix-neuf ans, tu étais trop jeune encore. Tu étais seule, tu vivais chez tes parents. Comment pourrais-tu dans ces conditions rendre heureux qui que ce soit ? Ne valait-il mieux pas pour cet enfant qu’il ne voit jamais le jour ? Tu t’en étais convaincue en tout cas. Tu t’étais dis que mieux valait qu’il soit mort que malheureux, aussi horrible cette pensée soit-elle. Tu avais marché longtemps avant de te rendre à ton rendez-vous. La clinique était volontairement chez loin de chez toi, et tu y étais volontairement allée à pied, en te disant à chaque instant qu’au final ça n’était certainement pas la meilleure idée que tu aies eu jusque là: tu avais faillit plus d’une fois faire demi-tour avant de te reprendre, te répétant à chaque fois qu’il le fallait, que quoique tu fasses, tu en reviendrais toujours à cette conclusion, qu’il ne servirait à rien de réfléchir encore d’avantage. Ta soeur t’avais bien proposé de t’accompagner mais tu avais refusé, objectant que ça risquait d’être un moment très difficile et que tu ne voulais certainement pas lui infliger ça. Aussi te retrouvais-tu maintenant devant la clinique, te refusant à pousser les portes mais n’osant pas non plus faire demi-tour. Tu n’avais pas envie de faire ça en réalité, ça te tuais d’en arrivais là. Mais tu y étais forcé. C’était sans issus, quoique tu en dises.

« Vous n’êtes pas très sûre de vous hein ?

Tu sursautas brusquement tout en te retournant en sentant une main sur ton épaule. Tu ne connaissais pas cette femme, mais dès que tu la vis, tu sus pourquoi elle était là. A son regard, à son expression presque espérante, tu compris qu’elle souhaitait t’empêcher de faire ce que tu étais sur le point de faire, qu’elle avait bien senti ton hésitation et qu’elle comptait en jouer pour te faire changer d’avis. Mais, sans réellement savoir pourquoi, tu ne peux te résoudre à partir directement. Tu es obligé de lui accorder une chance, sûrement parce qu’au fond de toi-même, même si tu sais que tu es la bonne solution, tu n’es pas encore prête à faire ça. Il te faudrait du temps, une préparation mentale, il te faudrait être sûre et certaine que ça soit l’unique solution. Alors au lieu de partir, tu la regardes simplement et tu acquiesces, tandis qu’une larme coule involontairement le long de ta joue.

« Vous ne voulez pas vraiment faire ça, j’en suis certaine. Vous n’êtes pas une tueuse, n’est-ce pas ?
Non je… je… tu lâches, dans une veine tentative d’essayer de justifier ton acte.
Comment vous appelez-vous ? te demandes-t-elle soudain, la voix devenue plus douce. Surprise par ce changement d’attitude, tu ne peux que lui murmurer ton prénom, la regardant, partagée entre horreur, parce que tu sais pertinemment qu’entrer dans cet endroit si tu continues cette discussion risque d’être encore plus difficile que ça ne l’était déjà, mais aussi espoir Espoir qu’elle te fasse changer d’avis certainement. Qu’elle arrive à te convaincre réellement que ce que tu fais est mal, que tu peux y arriver.

Vous ne voulez pas tuer cet enfant Jazzlyn. Quelque soit vos raisons, ça n’est pas une bonne solution. »

Elle te montre des photos et malgré ta crainte, tu te décides à les regarder. Tu vois, émues, de jeunes parents avec un bébé dans les bras, une mère seule qui tient sa fille contre elle, un petit garçon qui rit, qui semble heureux d’être là. Et de l’autre côté de ce qui semble être un flyers, tu vois du sang, ce qu’il restera de ton bébé si tu fais ce que tu penses devoir faire.

« Voulez-vous vraiment être responsable de ça ?
Non mais… je… je suis toute seule et… je ne pourrais pas m’en occuper. Je ne suis pas prête pour ça. J’aurais peur de…
Vous êtes une mère, Jazzlyn. Quelque soit votre âge, votre situation, vous avez cela dans le sang. C’est une question d’instinct. Cet enfant à le droit de naître et vous avez droit au bonheur de le serrer contre vous comme l’ont fait ces femmes. Vous pourrez y arriver. Sinon, vous ne seriez pas là à hésiter, vous l’auriez déjà tué. »

Tu ne sais pas pourquoi, les nerfs sûrement mais tu ne peux que fondre en larme à nouveau, t’effondrer en t’appuyant comme tu le peux sur la porte de la clinique. Tu as l’impression de ne faire que ça de toute façon depuis que tu as appris la nouvelle: pleurer et te morfondre sur ton sort. Mais dans le fond, tu sais aussi que cette enfant dont tu ne connais vient te toucher pile dans le mille en te disant cela. Si tu étais sûre de toi, de la décision que tu as prise d’office dès lorsque que tu as su que tu étais enceinte, tu serais entré dans cette maudite clinique sans hésiter, tu aurais tué l’enfant sans hésiter une seule seconde et tu serais repartie. Hors tu étais bien là, et tu te rendais compte que même si ça semblait la solution la plus sage, même si ça avait toujours été pour toi la seule option envisageable, tu ne voulais pas faire ça. Tu n’étais pas une tueuse, effectivement, et te faire enlever ce foetus revenait bien pour toi à tuer ton bébé, celui qui comme chaque être vivant sur cette terre avait droit à la vie. Tu repensa un instant aux enfants dont tu t’étais occupée plus jeune: certains étaient dans des situations difficle, avec des parents plus ou moins attentionnés envers eux. Mais au moins ils étaient tous en vie, ils avaient eu droit d’être là. Et tu te souvenais avoir vu au moins une fois un sourire sur les lèvres de chacun d’entre eux, en te disant que c’était le plus beau des cadeaux de voir un petit bout d’chou heureux et joyeux ainsi.

« Vous avez raison… murmures-tu en relevant les yeux vers elle, je ne veux pas faire cela. Je… Ce sera difficile, mais je ne veux pas tuer ce bébé… »

Elle te sourit, nécessairement radieuse de cette déclaration et tu sais que tu as pris ta décision, que tu ne pourras plus revenir en arrière. C’est peut-être une décision rapide, insensé, elle va t’apporter de nombreux ennuis et tu le sais mais maintenant qu’elle est prise, tu ne reviendras pas en arrière. Cet enfant sera le tient et tu le protègera et tu l’aimeras, quoiqu’il advienne.






Une fois ta décision prise, et aussi étrange que cela puisse paraître, tu ne changea plus d’avis, jamais. Dès lors que tu avais décidé que tu garderais ton enfant, ce fut pour toi impossible de revenir en arrière. Tu surpris beaucoup ta petite soeur en lui annonçant que tu allais le garder. Tout comme toi, elle se demande comment tu allais faire pour tes parents, comment tu allais t’en occuper, le rendre heureux. Tout ce que tu pus lui répondre en haussant les épaules, c’est que tu lui donnerais tout l’amour dont tu avais besoin et que tu ferais de gros effort pour lui. Cela eu l’air de convenir à Amanda puisqu’elle hocha la tête, te souriant en posant doucement une main sur ton ventre. Surprise mais émue tu l’avais laissé faire, fermant les yeux, te demandant ce que l’avenir allait bien pouvoir vous réserver, à toi et à ce bébé.

« Reste la partie la plus périlleuse maintenant… avais-tu murmuré au bout d’un moment, rompant le silence qui s’était instauré.
L’annonce aux parents hein ? devina ta soeur. »

Et effectivement, le moins que l’on puisse dire, c’est que ce fut loin d’être facile. Tant parce que tu redoutais le moment de te confier à eux que parce que, lorsque tu le fis enfin, les choses se passèrent très très mal. Ils entrèrent tous deux dans une colère folle, te traitant d’inconscience, disant que tu avais une fois encore trahi leur confiance, que seules les filles de joies pouvaient tomber enceinte ainsi, qu’une fille bien éduquée, une croyante, n’avait des enfants que lorsqu’elle le souhaitait, pas avant. Et que surtout, jamais elle ne pouvait envisager de les tuer. Ils te traitèrent de monstre pour cela et tu ne pus, sur le moment, que leur donner raison, t’excusant de ta faute, les suppliant de bien vouloir te pardonner. Cependant, ce fut sans effet. La sentence tomba, encore plus dure que ce à quoi tu t’attendais. Ta mère, la femme qui t’avait mise au monde, celle avec qui tu partageais ton sang te regarda droit dans les yeux et te dis la chose suivante, tandis que ton père ne cillait pas auprès d’elle, approuvant sa décision par un silence.

« Nous ne sommes pas des monstres, tu resteras ici jusqu’à la naissance de ton enfant. Mais il est hors de question que tu élèves ce bâtard sous notre toit. Dès qu’il naîtra, tu partiras et nous ne reverrons plus jamais ici. »

Choquées autant l’une que l’autre par ces paroles, toi et sa soeur tentèrent de discuter, de faire revenir vos parents à la raison mais vous n’obtinrent rien du tout et tu te fis une raison: ils ne te pardonneraient pas cela, tu devais partir. Et le plus tôt possible, parce qu’il était absolument hors de question que tu restes dans cette maison alors que ta présence était en « sursis ».

Aussi te félicita-tu des économies que tu avais réussi à faire en travaillant depuis ton plus jeune âge. Tu avais moyen de te payer un appartement, au moins pour un temps, et tu pourrais travailler ensuite pour vous nourrir, ton enfant et toi. Bien sûr, la première réaction d’Amanda fut de vouloir t’accompagner, comme tu t’y attendais, mais tu lui objecta que ça n’était pas possible pour le moment. Que tu l’accueillerais avec plaisir, mais seulement quand tu serais sûre de pouvoir subvenir à ses besoins, qu’il était hors de question qu’elle tourne le dos à vos parents alors que ton avenir était désormais aussi incertain. Le sien devait être radieux, c’était terriblement important pour toi.

C’est une grossesse très fatigante que tu menas, essentiellement parce que, ayant quitté la maison dès que tu trouvas un studio dans tes moyens au sein de ton quartier, tu dû travailler pour mettre le plus d’argent de côté. Tu étais alors terriblement angoissée à l’idée que ton fils ou ta fille n’ai pas de quoi grandir, que tu ne puisses pas t’en occuper lors de sa naissance et que vous terminaient tous les deux dans la rue. Parce que c’est bien ce qui auraient pu arriver, si tu ne t’étais pas montré aussi courageuse. Tes parents ne t’adressèrent plus jamais la parole à partir de ce moment là et tu ne pus même plus retourner chez toi: Amanda devait faire le trajet pour venir te voir, te demandant encore et encore d’habiter auprès de toi, voulant elle aussi partir malgré ta réponse qui restait toujours la même. Tu fus courageuse durant ce temps, on ne peut le nier, te levant très tôt, travaillant d’arrache pied toute la journée dans des tâches très dure pour gagner un minimum ta vie alors que le bébé donnait sans cesse des coups de pied dans ton ventre, que tu étais de plus en plus fatiguée à mesure que les mois s’écoulaient. Mais tu dû bien t’avouer vaincus et arrêter de travailler alors que ton ventre était déjà bien arrondi et que ça devenait dangereux pour toi comme pour le bébé de continuer à rester aussi active. Alors, comme pour compenser, tu passa les deux derniers mois de ta grossesse quasiment tout le temps allongée, laissant ta soeur ou encore tes amies, ou du moins celle qui ne t’avait pas abandonné en apprenant que tu étais enceinte, veiller un peu sur toi, même si ça te gênait terriblement. Tu n’avais pas réellement le choix de toute façon, tant la moindre action t’épuisais considérablement.

Jusqu’à ce que le moment de l’accouchement arrive enfin. Les dernières semaines te parurent durer des mois, l’attente fut interminable, le petit bout d’chou préférant rester bien au chaud à l’intérieur plutôt que de montrer le bout de son nez apparemment. Mais il finit par le faire, en ce jour d’hiver qu’était le 6 novembre 2012. Ce fut une journée terriblement éprouvante, naturellement, mais les heures et les heures passés à souffrir ne furent rien, ou plutôt ne devinrent plus rien tandis que l’infirmière posait sur ton ventre ta petite puce. Car oui, c’était bien à une petite fille que tu venais de donner la vie. La voir ainsi, poussant ses premiers cri blottit contre toi, te fit réellement comprendre que tu avais fais le bon choix. Elle était ton sang, et quoiqu’il arrive, tu serais prête à tout pour elle.

« Elle s’appellera… Lucy avais-tu murmuré tandis qu’on te l’enlevait pour lui donner les soins d’usage, fermant déjà à moitié les yeux tant la fatigue qui t’assaillais était forte. »

Tu compris cependant bien vite qu’il y avait un problème lorsque, quelques jours plus tard, un médecin t’accompagna dans un petit bureau dont il baissa les stores, fuyant ton regard rongé par l’inquiétude. Qu’avait ta fille ? Pour qu’il te fasse venir ici, c’est bien qu’elle avait un problème. Etais-ce grave ? Tu ne pourrais supporter de la perdre maintenant qu’elle était là, c’était juste impossible.

« Que… que ce passe-t-il ? demanda-tu enfin, voyant qu’il ne prenait pas la parole.
Votre fille… commença-t-il, cherchant visiblement quelque chose dans ses dossiers.
Lucy compléta-tu l’air de rien.
Lucy a un problème mademoiselle… Elle ne voit pas.
Elle est aveugle ? questionna-tu, une pointe de soulagement dans la voix à l’idée que ce ne soit « que » ça. Sa vie n’était pas en danger et c’était l’essentiel pour toi, qu’importe ce qu’il advenait après.
Presque pas… corrigea-t-il, pour être précis, elle ne perçoit que des ombres, quelques couleurs aussi, certainement… Seul l’avenir nous le dira. Tant qu’elle est bébé, c’est difficile d’émettre un diagnostic précis. Ce qui est sûr, c’est qu’elle n’est pas normale. Elle ne pourra pas conduire, sa vie sera très difficile… »

Tu n’avais pu t’empêcher de froncer les sourcils à la dernière phrase. « Normale » ? Mais que cela voulait-il dire ? Tu étais toujours parti du principe qu’il n’y avait pas de norme, toi. Alors oui, ta fille était handicapée, c’était ça, le terme officiel. Mais en quoi tout ce manège autour de ça était-il nécessaire ? T’enfermer dans une pièce noire, comme pour t’annoncer qu’elle était morte. Elle était vivante, en pleine santé et c’était l’essentiel. Les choses ne seraient pas simple, certes, mais elles ne l’étaient jamais de toute façon. Elle serait ta force, tu lui apporterais tout le courage dont elle aurait besoin dans la vie pour affronter cela, tu te le promis.

Les premières semaines, et plus généralement les premiers mois, furent à la fois magnifique et très difficile à gérer pour toi. Ta soeur avait d’ailleurs quasiment élu domicile dans ton petit studio tant que avais fini par ne pas arrêter de l’appeler au secours. Bien sûr, tu savais t’occuper d’un bébé, tu l’avais même bien souvent fait avant, mais là ça n’était pas pareil. Il y avait la fatigue à gérer en même temps, et l’argent aussi, qui mine de rien, malgré les économies que tu avais faîte, diminuait petit à petit. Tes parents ne vinrent jamais voir l’enfant, Amanda t’apprit même, gênée, qu’ils ne posaient jamais de question sur elle. Ça te toucha mais moins que tu ne l’aurais cru: tu t’y attendais, de toute façon. Le handicap de Lucy ne rendait pas les choses faciles, d’autant que tu prenais beaucoup de renseignement comme tu le pouvais pour savoir comment lui rendre la vie plus facile mais que tu étais globalement seule, un peu perdue quant à ce que tu devais faire. Tu avais développée plusieurs techniques ceci dit qui, tu le sentais, l’apaisait beaucoup. Dans les premiers temps, tu t’étonna beaucoup de la voir aussi calme, pleurant à peine, réclamant très peu d’attention. Puis tu compris que c’est qu’elle avait peur: elle hurlait d’autant plus quand tu la prenais dans tes bras, supportait très peu le contact de l’eau sur sa peau. Alors tu lui chantonna des chansons, te mit à lui dire tout ce que tu faisais, comme pour la rassurer, lui montrer que tu ne lui ferais pas de mal. Même les choses les plus simple, tu les lui décrypta. Et à ton grand étonnement, cela marcha. Elle réclama plus d’attention, elle se blottit contre toi lorsque tu la portais au lieu de hurler, elle apprécia le moment du bain comme bien d’autres enfants.

Cependant, tu dû te résoudre à l’évidence: tu ne pourrais pas retravailler, ou du moins pas tant qu’elle serait aussi jeune. D’une part parce que la laisser seule ne serais-ce que quelques minutes t’angoissais au plus haut point mais d’autres parts parce qu’elle avait trop besoin de toi. Tu étais une personne et surtout une voix rassurante pour elle, qui avait tant de mal à déchiffrer le monde qui l’entourait. Les mois passèrent vite, et l’argent s’amenuisait encore plus vite tandis qu’angoissée, tu te demandais ce que tu allais bien pouvoir faire. Tu avais besoin d’aide, vraiment, et l’évidence te fut un jour présenté par Amanda qui regardait Lucy avec tout l’amour de tata (et marraine même) qu’elle éprouvait pour elle.

« Cet enfant à un père Lyn’… Il en est aussi responsable que toi et il va bien falloir qu’il l’assume un jour, ou ne serais-ce qu’il apprenne son existence avant ça… »

Et elle avait raison. Tu n’y avais jamais pensé, tant l’évidence que tu étais seule t’étais apparue depuis le début mais Lucy avait un père et, bien que ce soit difficile de l’avouer, tu avais actuellement terriblement besoin de lui. Tu étais seule, tu ne pouvais pas travailler et même les aides que tu ne tarderais pas à demander ne seraient pas suffisant pour subvenir aux besoins de la petite. Alors tu devais partir pour Savannah, apprendre à Zachary l’existence de sa fille et lui demander l’aide dont tu avais horriblement besoin. Tu attendis que Lucy grandisse encore, qu’elle soit prête à prendre l’avion et tu jugea que c’était le cas tandis qu’elle approchait de ses dix-huit mois. Tu promis à Amanda de donner des nouvelles et elle jura de venir te rejoindre dès qu’elle pourrait se payer un billet. Tu ne pus lui dire non, tant tu sentais qu’il était hors de question pour elle de rester loin de toi et tant il en était de même de ton côté.

Le voyage a été long et éprouvant, mais te voilà aujourd’hui arrivée à Savannah, et advienne que pourra, comme on dit…


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Dernière édition par Jazzlyn E. McCordin le Mer 30 Avr - 23:27, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  EmptyVen 25 Avr - 22:20

Bienvenue Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  1006002599

Oh mon dieu, Lucy :coeur:Je vais adorer te détester ici ^^ Ashley/Lucy en rivales, ça va être classe Razz

Un village proche de Montpellier ? Où çaaa ? (Je suis de Montpellier ^^)
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MessageSujet: Re: Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  EmptyVen 25 Avr - 22:23

Bienvenueeeeeeee, je suis pas fort démonstrative, tu vas vite le remarquer. Mais je suis vraiment heureuse que tu sois là!

Je te l'ai déjà dis mais merci d'avoir pris mon scénario. Je suis sûre qu'on s'amusera avec nos deux persos qu'on va adorer martyrisés!

Je t'aime déjàààà en tout cas Very Happy
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MessageSujet: Re: Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  EmptyVen 25 Avr - 22:30

Aleyna: Merci  Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  2197881105 

Vuiiiiii, elle est tellement adorable Lucy I love you Puis oui, pour le coup ça va juste être génial  Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  3724425518 

Oooooh, j'habite Balaruc, ça te dit quelque chose ? (Tout tout proche de Sète au pire xD)

Zach: Merci beaucoup pour l'acceuil Very Happy
Pis oui je suis sûre aussi que ça va juste être génial  Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  80507058 Hâte de terminer avec ma fiche pour qu'on exploite tout ça en rp Very Happy
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MessageSujet: Re: Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  EmptyVen 25 Avr - 22:47

Yep je connais. Les parents de mon cheri habitent à Poussan donc c'est à coté Smile
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MessageSujet: Re: Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  EmptySam 26 Avr - 9:39

BIENVENUUUUUUUUUE Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  1883251774
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MessageSujet: Re: Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  EmptySam 26 Avr - 10:05

Merci Very Happy
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MessageSujet: Re: Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  EmptySam 26 Avr - 10:56

Bienvenue.
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MessageSujet: Re: Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  EmptySam 26 Avr - 22:56

Sublime choix d'avatar Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  3724425518 

Bienvenue!  Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  80507058 Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  80507058 
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MessageSujet: Re: Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  EmptySam 26 Avr - 23:17

Bienvenue ! Very Happy
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Super Codeuse ► Adulez-moi ^^
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MessageSujet: Re: Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  EmptyDim 27 Avr - 9:27

BIENVENUE ma belle et bonne chance pour ta fiche ^^
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MessageSujet: Re: Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  EmptyDim 27 Avr - 10:03

Merci beaucoup pour l'acceuil  Very Happy 
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MessageSujet: Re: Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  EmptyDim 27 Avr - 10:16

T'as pas à nous remercier petit hérisson ^^ D'ailleurs tu m'as donné envie de faire des avatars de Lucy Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  1006002599
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MessageSujet: Re: Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  EmptyDim 27 Avr - 10:29

Ooooooh, j'ai hâte de voir ça alors Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  3724425518 
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MessageSujet: Re: Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  EmptyDim 27 Avr - 10:32

Ils seront très prochainement sur mon tumblr Razz
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MessageSujet: Re: Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  EmptyMar 29 Avr - 10:22

Bienvenue ma toute joliiie  Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  1429068600 
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MessageSujet: Re: Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  EmptyMar 29 Avr - 11:19

Bienvenue I love you
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MessageSujet: Re: Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  EmptyMer 30 Avr - 11:14

Merciiiiii à vous deux  I love you Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  3724425518 

Et sinon plus qu'une petite partie à écrire aujourd'hui et j'en aurais terminé avec ma fiche  Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  80507058 
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MessageSujet: Re: Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  EmptyMer 30 Avr - 12:57

chouette !
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MessageSujet: Re: Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  EmptyMer 30 Avr - 13:26

Hâte de lire ton histoire en entier, même si j'en connais déjà la plus grosse partie! N'oublies pas que ma boite mp t'es toujours ouverte Very Happy
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MessageSujet: Re: Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  EmptyMer 30 Avr - 23:28

Et voilà, j'ai enfin terminé, j'espère que ça iras  Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  3326197710 Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  3724425518 
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MessageSujet: Re: Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  EmptyJeu 1 Mai - 9:31

J'adore ton histoire !
Comme je te le disais, on va attendre le feu vert de Zach et ce sera bon après ^^
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MessageSujet: Re: Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  EmptyJeu 1 Mai - 11:19

Oh vous pouvez la valider, son histoire est magnifique et parfaite! Merciiiiiiiiiii Jazzlyn pour avoir si bien perçu le personnage et pour avoir fait d'elle quelqu'un de vraiment spéciale et attachante. Merci pour tout!
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MessageSujet: Re: Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  EmptyJeu 1 Mai - 11:58


Hourra tu es des nôtres !

Eh oui ! Tu fais désormais partie de la très sélecte liste des membres validés ! BRAVO mon lapin Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  1331041516 Mais attention, ce n'est pas terminé maintenant, il te reste deux ou trois trucs à faire comme avoir pleins d'amis ! Eh oui ! Va donc découvrir le monde des fiches de liens de la mort qui tue, te trouver un logement qui claquera sa maman et court vite RP avec nous tous ! Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  2928212071 Si tu es sympa tu peux aller voter sur les Tops Sites, au moins tu nous fileras un coup de patte pour que l'on soit un peu plus connu. Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  1813980736 Et si tu te sens seul, crées-toi donc un scénario d'amour (ou non). Le plus important reste que tu nous aimes fort fort fort (allez ne mens pas on le sait !). Jazzlyn Eden - La vie n'est pas un long fleuve tranquille  4036264572
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