Jill et Zachary

J'ai demandé la main d'Aleyna, il y a quelques jours et elle a accepté. Ce qui fait de moi, le plus heureux des hommes. Alors je me suis promis de lui offrir un cadeau magnifique, à la hauteur de sa beauté chaque début de mois. Donc me voici dans une sublime bijouterie du centre ville. Je flâne, je regarde ce que je pourrais bien lui offrir mais j'ai peur qu'elle se doute de quoique ce soit si juste quelques jours après la robe de grand couturier et la bague de fiançailles hors de prix, elle me voit débarquer avec un autre bijoux en or. Alors je sors de la bijouterie pour aller juste en face à la parfumerie. Je tourne, je cherche à retrouver son parfum, celui qu'elle met tous les jours, que j'aime tellement sentir mais rien, je n'en trouve pas un seul qui me plait ou qui soit l'équivalent de l'odeur si fruitée de sa peau. Donc encore une fois, je sors bredouille. Mais je vois un magasin de prêt-à-porter non loin, de luxe bien sûr, mais ils y vendent aussi des chaussures. Les chaussures, vu qu'elle adore ça sera surement une très bonne idée. J'espère que je tomberai sur une vendeuse aussi sympa et accueillante que celle de la semaine dernière.

Enfin bref, j'y entre, fait le tour et aperçois déjà deux trois modèles qui me plaisent bien et iront admirablement à ma fiancée. J'appelle alors une vendeuse qui vient me conseiller. Je lui parle vaguement du style de la jolie blonde qui partage ma vie lorsque j’aperçois non loin une autre blonde, mais cette fois-ci, plutôt genre superficielle et naïve, je parle bien sûr de Jill, la meilleure amie de Heather. Merde, si elle me voit ici, si elle m'entend parler de la femme qui partage ma vie, elle va comprendre. Je dis alors à la vendeuse une histoire abracadabrante comme quoi, la blonde est une amie de ma fiancée et que si elle me voit ici, la surprise ne sera pas totale. Donc elle comprend et me laisse partir. Je tente de m'éclipser l'air de rien, me faufilant entre les présentoir bien trop petit lorsque je bouscule une vendeuse. Elle lâche les boites qu'elle a en main et Jill se retourne, me faisant face un grand sourire sur les lèvres. Je lui dis alors, reprenant moi aussi, tant bien que mal un sourire Salut, alors comment va Barbie? Je suppose que dans un tel magasin, tu dois être à ta place non? Je lui sourie alors pour lui faire comprendre que je rigole. Et je viens lui faire la bise.