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| Sujet: Re: les princes existent mais seulement dans le rayon gâteau + ADRIAN. Mer 20 Nov - 13:37 | |
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Viens que je te raconte ma vie Ouvre tes oreilles et écoute bien Réponds quand on t'appelle, sois poli dis merci, à la dame laisse ta place. C'est l'heure d'aller au lit, faut pas rater la classe. Fais pas ci fais pas ça, à dada prout prout cadet, à cheval sur mon bidet. Tu me fatigues je n'en peux plus dis bonjour dis bonsoir. Ne cours pas dans le couloir. Sinon panpan tutu. Fais pas ci fais pas ça. Viens ici ôte toi de là. Prends la porte sors d'ici. Écoute ce qu'on te dit.
Adrian est né dans un charmant immeuble dans le centre de Paris. Sa famille, de nature très aisée, pouvait se permettre un accouchement à la maison. Sa mère, surveillée par quelques infirmières, avait accouché d'un magnifique petit bébé. Le jeune garçon risquait de faire des ravages lorsqu'il serait plus âgé. Adrian fut élevé dans un milieu aristocratique où il pouvait avoir ce qu'il désirait. Son père trop absorbé par son travail qui rapportait beaucoup ne s'intéressait pas à son fils tout le contraire de sa mère qui était mère poule envers son tendre enfant. Elle voulait qu'il se sente aimer malgré l’ignorance de son père. Seulement, Adrian au plus profond de lui même en souffrait. Se sentir invisible devant l'homme qui était son père était une chose trop lourde à supporter pour le jeune homme. Il s'était fait à l'idée que son géniteur ne le reconnaissait pas. De là, Adrian enchaîna conneries sur conneries.
Sachant qu'il pouvait avoir ce qu'il désirait, il abusait souvent de ce pouvoir là. Sa mère, n'ayant pas la capacité de refuser les caprices de son fils, lui donnait tout ce qu'il voulait. A l'âge de 14 ans, Adrian n'étant plus un gamin commençait déjà à faire le mur pour retrouver des amis de son collège que sa mère trouvait peu fréquentable. En effet, à ses yeux, seuls les personnes du même rangs qu'eux étaient des gens de bonne confiance. Seulement, Adrian n'était pas de cet avis. Il trouvait les personnes de la bonne société ennuyantes et sans intérêt alors que les personnes dîtes normales étaient beaucoup plus intéressantes. Avec elles, il se sentait vivant, capable de tout faire. A l'âge de 17 ans, Adrian était tombé dans le monde du luxe. Entre cigarettes alcool et filles, il était devenu un garçon dévergondé faisant honte à sa famille. Seulement il aimait cette image qu'il donnait de lui. Il était devenu un sans cœur jetant les filles après les avoir « consommées ». Dans son lycée, sa réputation ne signifiait rien de bon. Seulement on l'excusait car il s’appelait Adrian Lacroix fils d'un chef d'entreprise très réputé à Paris. Malheureusement pour le jeune homme, son cursus scolaire ne suivait pas ses ambitions. Il voulait devenir comme son père pour montrer qu'il n'était pas un bon à rien, qu'il savait se débrouiller. Seulement, ces résultats ne reflétaient rien de bon pour lui. Sa mère était affolée du cas de son fils. Elle en parlait à son salon de thé qu'elle dirigeait tous les vendredis après-midis, cherchant une solution. Sauf que rien ne lui venait à l'esprit.
Puis vint le jour où Adrian ne savait plus quoi faire. Ce fut avec précipitation qu'il quitta ce monde suffoquant. Il décida de partir au bout du monde, à l'opposé de tous ces soucis cumulés. Il partit donc vers la Géorgie, région dont il avait toujours rêvé de visiter. Là bas, il espère pouvoir touner la page. Enfin cela n'est pas certain...
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Dernière édition par Adrian T. Lacroix le Ven 22 Nov - 18:39, édité 2 fois |