Je fermais la porte et les volets. Je m'assis sur mon lit, éteignant par la même occasion mon téléphone portable pour ne pas être dérangée. Je pris un verre tout en allumant ma clope..

Maman était parties avec un autre homme en me laissant avec mon père sombrant peu à peu dans l'alcool alors que je n'avais que quatre ans. J'avais peur de lui, pourtant je ne pouvais faire autrement que de vivre avec lui. Heureusement que grand-mère Sophia était là et même si elle n'avait pas vraiment les moyens, elle fit toujours tout pour que je ne manque de rien que ce soit niveaux matériels, au niveau intellectuel et même culturel. Cela allait de soi que lorsque j'eus cinq ans, j'entrai dans une grande école de danse de la capitale russe. Dès mes premières heures de danse, je compris que j'étais faites pour cela, que ma vie n'allait être dirigé seulement et uniquement pour cela. Au fil du temps je consacrai de plus de temps à la danse ce qui me fit connaître la fille de ma professeur de danse classique. Dès le départ, nous étions proches, très proches, toujours l'une avec l'autre, nous étions tellement proches que l'on nous avait appelé Tic et Tac. Tout allait pour le mieux, jusqu'aux moments où Grand-Mère tomba malade et que mon paternel refusait de donner de l'argent pour sa propre mère le soigne, ce fut à cet instant que je pris la décision qu'il était temps pour moi de partir de chez mon père et de rejoindre ma grand-mère chez elle. Pour qu'elle puisse se soigner, je m'étais promis de faire tout ce qui était de mon possible, ainsi, je me suis mise à danser dans la rue, à faire de nombreux galas dans le but de l'aider. Un patron d'une grande entreprise, s'étant pris d'affection pour moi et mon histoire, prit la décision de nous envoyons ma grand-mère et moi-même aux Etats-Unies, d'une pour faire soigné mon aïeule, de deux pour que je représente son entreprise. Je n'avais que 13 ans, mais j'acceptais sans hésiter. Il était trop tard pour ma grand-mère, le traitement qu'elle subit n'avait plus aucun effet sur elle, je me retrouvais seule aux USA, sans aucune famille, enfin presque. Sans que je m'y attende, ma mère fit son apparition, me proposant de lui pardonner et de venir avec elle et sa famille à Londres. Ne sachant pas trop ce que je comptais faire, je pris la décision d'accepter sa proposition. Lorsque je fis mon entrée dans le lycée londonien, réservé aux artistes d'élites, je me fis rapidement des amies et un certain cercle d'amis. Je sortais beaucoup, mais malgré tout mon niveau restait excellent, hélas quand il était question de danse, la pression ne cessait de monter, nous rappelant qu'il n'y aura pas de place pour tout le monde, que nous ne devions pas grossir ni même maigrir, voilà comment je m'étais mise a vomir. Ce fut durant une de ses sorties que je fis la connaissance de Luc. Dès que nos regards se sont croisés, je compris que c'était lui et personne d'autres. Mais n'aillant jamais osé parler de mes sentiments, je pris sur moi mon amour, enfin pas vraiment tout ceci changea lorsque j'eus 16 ans, que ma mère me mit à la porte et que mon amie arriva à Londres. Je sortais beaucoup et pour fêter l'arrivée de mon amie, nous étions partis pour une fête d'étudiant. Tout le monde était saouls et moi la première, je buvais des verres que l'on me donnait, sans vraiment y prêtais attention. Je finis par me retrouver avec un gars que je ne connaissais pas, il m'embrassait, je ne sentais rien, je me laissais faire telle une poupée, je voulais me débattre lorsqu'il fit tombait une première bretelle, mais au même moment, Luc fit sont apparition et me raccompagna chez moi. Mon comportement commença a changé, j'avais peur des garçons, je n'en laissais presque aucun m'approcher, parmi il y avait Luc, j'avais peur alors je me mis à fumé, à faire toutes sortes de choses illicites, tant que j'oubliais l'existence du sexe « fort ». Luc était encore une fois une exception. Seulement voilà, je n'assistait à presque aucuns cours, tout le monde s'inquiétaient pour moi et pour mon futur. C'est pourquoi on m'envoya en pension chez une amie, ici à Savannah...

A dix-sept ans, me voici seule au monde, dans une ville où je ne connais personne, où je ne serai certainement personne. Je finis mon verre d'une gorgée. " Molites' za menya babushka " - "Pries pour moi Grand-mère"