NOM ► fawkes. PRÉNOMS ► crystal, cléophée. SURNOM(S) ► cece. ÂGE ► vingt-trois ans. DATE DE NAISSANCE ► trois janvier 1990. LIEU DE NAISSANCE ► new york. ORIENTATION SEXUELLE ► hétérosexuelle. STATUT CIVIL ► en couple. MÉTIER ET/OU ÉTUDES ► institutrice maternelle. AVATAR ► dianna agron. GROUPE ► love. CRÉDITS ► tumblr.

PSEUDO/PRÉNOM ► almostalways alias manon. ÂGE ► vingt et un ans. SEXE ► féminin. PAYS/RÉGION ► liège, en belgique. TU NOUS AS CONNU COMMENT ? ► je ne sais plus trop, sans doute de partenariats en partenariats. POURQUOI T'ETRE INSCRIT(E) ? ► parce que le forum a l'air super accueillant, que le scénario de Declan est une tuerie et que, vu sa présentation, ça promet des rps de malade ! UNE PROPOSITION OU SUGGESTION A NOUS FAIRE ? ► je n'ai rien remarqué à redire pour le moment en tout cas, très bon boulot. UN DERNIER TRUC A DIRE  ? ► je sens que je vais me plaire parmi vous   

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<span class="pris">► DIANNA AGRON</span> ∞ crystal c. fawkes

Je suis née le 3 janvier 1990 et, croyez-moi, je n’étais attendue de personne. En effet, ma mère n’avait que dix-huit ans à l’époque, elle était encore étudiante et n’imaginait pas mettre au monde un enfant si jeune. Mon père quand à lui, ou plutôt mon géniteur comme je l’appelle, était peut-être prêt mais pas avec ma mère. Il était marié à l’époque et trompait sa femme avec ma mère qui était également son élève. Lorsqu'il a appris qu’elle était enceinte, son premier réflexe a été de lui suggérer d’avorter. Imaginez-vous : avoir un enfant illégitime d’une élève quand on est un avocat et prof de droit réputé, ce n’est pas permis. Et ce, encore moins dans un milieu aussi aisé et bourgeois que le sien. Je vous dis tout ça mais je n’ai jamais vu mon père. Effectivement, lorsque ma mère a abandonné les cours et lui a annoncé qu’elle comptait me garder, il n’a plus donné de nouvelles et a trouvé une nouvelle étudiante à charmer. Je sais tout ça car, enfant déjà, je posais énormément de questions sur tout et n’importe quoi mais je vous avoue que mon père était le sujet le plus souvent évoqué. Après tout, un enfant, ça se fait à deux, pas vrai ? Quoi qu’il en soit, ma mère a fini par céder, m’a raconté toute l’histoire et m’a donné l’adresse de mon père. Je n’y suis jamais allé. Jamais. Le bout de papier est dans une vieille boite pleine de souvenirs, c'est tout. Il m’avait abandonné et je préférais passer mon temps avec ma mère, cette femme qui avait tout abandonné pour moi, qui se sacrifiait pour m’élever correctement. J’ai toujours tout fait pour la rendre fière de moi et elle, de son côté, m’a toujours encouragé dans tout ce que j’entreprenais. Ma mère était tout pour moi : mon étoile, mon oxygène, ma boussole..

J’avais six ans lorsque le plus grand drame de ma vie a eu lieu : ma mère est morte. Comme ça, du jour au lendemain, sans aucune raison. La vie l’a arraché à moi et je pense que je ne m’en suis jamais totalement remise. Tout cela à cause d’une voiture ou plus précisément d’un automobiliste. On a jamais voulu me donner le nom de celui qui avait ôté la vie à la femme qui m’avait offert la mienne. Certes, j’ai eu droit à des indemnités mais qu’est ce qu’une centaine de dollars lorsque vous venez de perdre la seule personne qui donnait un sens à votre vie ? Encore mineure à l’époque, j’ai été placé dans un orphelinat. Durant cette période, je me suis renfermée sur moi-même, je n'allais pas vers les autres enfants et lorsque de potentiels parents adoptifs venaient à l'orphelinat, je faisais tout pour ne pas me faire remarquer. Je ne voulais pas d'autres parents, je voulais juste ma maman. Finalement, au bout de quelques mois, j'ai fini par me dévoiler, je savais que ma mère ne voudrait pas me voir dans cet état, je devais vivre ma vie comme je l'avais toujours fait : pour elle. Montrant ma véritable nature, je me fis rapidement des amis et puis, je finis par le rencontrer : Declan, celui qui allait devenir l'homme de ma vie.


J'avais seulement sept ans et pourtant je savais déjà que cette relation n'était pas seulement une amitié parmi d'autres. En me liant à ce petit garçon un peu bagarreur et solitaire, je laissai ma place de petite princesse du pensionnat pour celle de paria. Personne ne comprenait comment je pouvais être amie avec lui, il était tellement différent de moi et tellement mystérieux, aussi. Tout ce que je savais, c'est que quand j'étais à ses côtés, je me sentais bien. J'oubliais que j'étais une petite orpheline, je riais comme jamais, je jouais, je m'amusais, j'étais enfin moi-même. La jolie petite blonde que j'étais ne tarda pas à attirer la convoitise des couples sans enfant qui venait chercher un poupon à adopter, à aimer et à protéger. Et contre, tout attente, je me montrais odieuse lorsque quelqu'un s'intéressait à moi et ce même si ce comportement était en totale opposition avec ma véritable nature. je ne voulais plus partir du pensionnat, je ne voulais pas trouver une nouvelle famille, j'avais déjà une nouvelle famille et elle se résumait à ce petit garçon, Declan.

Les années ont défilé et notre relation n'a pas changé. Nous étions toujours collé l'un à l'autre : inséparables, indécollables et fusionnels. Nous étions un peu des extra-terrestres pour les autres résidents de l'orphelinat, nous étions à part, hors du commun, étranges. Toutes ces années, nous avons appris à nous connaître un peu mieux chaque jour. Je savais prévoir ses réactions avant même qu'il ne les entreprenne, il savait deviner ce que je pensais rien qu'en plongeant son regard dans mes yeux. Et puis, l'adolescence est arrivée et des soupçons ont commencé à peser sur notre petit duo. Les autres inventaient des histoires d'amour nous concernant, des histoires de liaisons étranges. Et puis, nous avons commencé à attirer chacun les regards du sexe opposé. Il faut dire qu'en grandissant Declan était devenu un très beau jeune homme et son côté mystérieux faisait fantasmer la gente féminine. Je n'étais pas jalouse, je ne l'ai jamais été. Je savais parfaitement qu'aucune autre fille ne parviendrait à avoir une relation si particulière avec lui, aucune autre fille ne parviendrait à prendre ma place dans sa vie.

Et puis, il avait Alex. Alex, c'était le type même de personne que je ne supportais pas : vaniteux, capricieux, violent et arrogant. Allez savoir pourquoi, il ne supportait pas notre relation à Declan et moi. Si bien, qu'il passait son temps à me chercher misère lorsque j'avais le malheur de m'éloigner de mon meilleur ami. Injures, bousculades, attouchements, j'avais droit à tout. Bien évidemment, je n'osais rien dire à Declan, j'avais bien trop peur de la relation qu'il pourrait avoir.. Et puis, vint ce jour fatidique où Alex commit un acte qui allait lui coûter la vie.. Alors que je sortais à peine des toilettes, je sentis un main m'agripper violemment le bras avant de me plaquer contre un mur. C'était Alex. Il fit remonter l'une des ses mains vers mon cou afin d'avoir un meilleur maintien de mon visage et colla ses lèvres aux miennes avec une agressivité abominable. Je tentais de me débattre en vain avant qu'il ne fourre sa langue dans la mienne. J'avais envie de vomir, de crier mais j'en étais incapable. Le couloir était totalement vide et j'étais complètement vulnérable. Je finis par mordre sa langue dans un élan téméraire. Sous la contrainte, il libéra ma bouche et je pus enfin hurler. Malheureusement, je fus rapidement calmer par une gifle sauvage de sa part. Les larmes dégringolaient sur mes joues alors qu'il passait sa main sous ma jupe. Je le laissai faire, je ne savais plus quoi faire d'autre jusqu'à ce que je vis Declan se jeter sur Alex. Les coups s’enchaînaient à une vitesse folle alors que je les priais d'arrêter. Très rapidement, les autres résidents vinrent admirer le spectacle et les pions arrivèrent quelques secondes plus tard afin de les séparer mais Declan poussa une dernière fois Alex.. J'entendis un bruit sourd retentir et les surveillants se précipiter vers mon agresseur. Il était mort. Je tombai raide net par terre, sanglotant de plus belle, qu'est-ce que Declan avait fait..?Une des surveillants vint alors près de moi afin de me dire de retourner dans ma chambre, souhaitant certainement que je ne vois pas ce spectacle horrible plus longtemps. A peine levée, j'accourais vers Declan et lui sautait dans les bras. Il avait pris tellement de risques pour moi et j'avais eu tellement peur pour lui. L’étreignant de toute mes forces, je le sentis me serrer contre lui également.

Les jours ont défilé et petit à petit, j'essayais d'aider Declan au maximum, de le soutenir. C'est à ce moment-là que je me suis rendue compte de l'évidence : j'étais totalement amoureuse de mon meilleur ami. Peur du rejet, je cachais mes sentiments pour lui, tout en gardant ce lien si fusionnel que l'on avait créer. Plus personne n'osait me faire du mal au sein de l'orphelinat et plus personne n'osait défier Declan. A l'âge de 18 ans, l'orphelinat nous a libéré et j'ai commencé mes études d'institutrice. Declan, lui, s'était fait de nouveaux amis, des gens pas très fréquentables, si vous voulez mon avis. Tous les jours, il revenait, un peu plus défoncé et un peu plus détruit que la veille. J'essayais de lui faire comprendre que ça ne le mènerait à rien, bien au contraire. Mais que voulez-vous, j'aimais un garçon têtu. Il ne m'a jamais écouté.. Un jour, il est revenu avec une marque de piqûre sur le bras, c'est là que j'ai compris qu'il était réellement temps de réagir. Le lendemain, il était parti. Sans un mot, sans une explication. Pour la seconde fois dans ma vie, je venais de perdre la personne qui comptait le plus pour moi.

Ne voulant pas me laisser aller, j'ai décidé de prendre ma vie en mains et me suis totalement lancée dans mes études. Très vite, j'ai compris que ce métier était fait pour moi. J'adorais les enfants et j'adorais leur apprendre des choses. Je suis rapidement devenue une des élèves les plus douées de mon année, recevant beaucoup de compliments de mes maîtres de stages et provoquant toujours une cascade de larmes des élèves que je quittais. Néanmoins, dans un coin de ma tête, j'espérais toujours voir Declan revenir.. Et chaque nuit, je rêvais de ce qu'aurait pu être notre vie ensemble. Je regrettais énormément de ne pas lui avoir avouer mes sentiments et je me promis que si jamais une occasion se présentait, je foncerais sans aucune hésitation.

J'avais vingt ans lorsque mon destin a décidé de prendre la route que j'attendais tant : celle de Declan. Effectivement, alors que je revenais d'une soirée avec des copines, j'entendis des voix discuter assez fort et des rires qui n'avaient rien de naturel. Relevant les yeux, je m'aperçus rapidement qu'une fenêtre était ouverte et que c'était une bande de jeunes qui s'amusaient à leur façon. Je m’apprêtai à reprendre mon chemin lorsque je l'entendis : cette voix que j'aurais reconnu parmi mille autres, celle de Declan. Elle était plus rauque et plus assombrie que d'habitude mais ça ne faisait aucun doute, c'était la sienne. N'écoutant que mon coeur, j'ai donc abandonné mes "amies" avant d'aller tambouriner à la porte derrière laquelle mon meilleur ami d'enfance se trouvait. Quelques minutes plus tard, un jeune homme qui ne semblait pas totalement clean vint m'ouvrir. Sans demander une quelconque autorisation, je m’immisçai dans l'appartement glauque, cherchant Declan du regard. Lorsque j'entrais dans la pièce où tous se trouvaient, il ne me fallu pas plus d'un quart de seconde pour le repérer. il était mal en point, ça se voyait. Les autres rigolaient et ne s’apercevaient même pas de ma présence. Mais lui.. Il était allongé, ne disait pas un mot et ne semblait ne voir que moi. Je m'avançais vers lui d'un pas assuré avant de lui tendre ma main. Par mes mots et mon regard, je le suppliais de me suivre, de me faire confiance, je pouvais le sortir de là, je le savais. Il a fini par me suivre et je l'ai emmené à mon appartement avec difficulté. Il était totalement stone, je suis presque même persuadée qu'il n'était pas certain que ce qu'il vivait était réel. Et pourtant.. Ne voulant pas le brusquer, je l'ai fait s'allonger sur mon lit et l'ai embrassé avec douceur avant de le laisser s'endormir. J'allais tout faire pour qu'il reprenne goût à la vie, j'allais lui montrer tout ce que je pouvais lui apporter et tout ce que la drogue ne pouvait pas. J'allais l'aider j'allais le soutenir, j'allais être son ange gardien.

Au début, ça a été particulièrement difficile. Declan avait vraiment du mal à supporter le manque, il faisait beaucoup de crises d'angoisse et nombreux étaient les symptômes qui l'accompagnait : cris, tremblements, fièvre, pleurs. Je détestais le voir comme cela mais je savais pertinemment que c'était une étape qu'il fallait passer pour qu'il aille mieux. Je ne le lâchais plus d'une semelle, nous faisions absolument tout ensemble, je ne voulais pas lui laisser une seule occasion de replonger. Et petit à petit, notre relation a commencé à reprendre du poil de la bête, c'était comme s'il l'on ne s'était jamais quitté. Notre relation d'amitié se transforma doucement en amour pur et fort, j'ai osé tenté ma chance et faire les premiers pas. A mon grand bonheur, il a répondu à mes avances avec toute la tendresse et la passion que je lui connaissais. Pendant une année entière, nous avons vécu une idylle parfaite sans drogue et sans problèmes. Nous nous redécouvrions un peu plus chaque jour, de façon différente. J'ai obtenu mon diplôme et nous avons essayé de lui trouver du travail mais ce n'était pas évident. On profitait de ce que l'on avait, de ce que la vie nous offrait sans se soucier du lendemain.

Et puis, la première rechute est arrivée, puis la suivante et ainsi de suite. Les médecins m'avaient prévenu de cette éventualité, je m'y étais préparée, j'étais prête à y faire face et chaque fois qu'il sombrait, j'étais là pour aller le rechercher. Je n'abandonnais pas malgré les obstacles qui se présentaient à moi. Un jour, il a eu un déclic et a décidé de nous emmener loin de ses amis de tentation : ici, à Savannah. J'espère sincèrement qu'ici, il parviendra à guérir et à reprendre sa vie en mains. J'ai tellement peur de le perdre et tellement envie d'un avenir avec lui. Une nouvelle vie nous attend ici, une vie où il pourra exorciser ses vieux démons, où il pourra m'offrir un enfant, où notre amour pourra s'épanouir.

Depuis toujours, mon monde tourne autour de lui. Je pense pour lui, je vis par lui et je respire par lui. C'est simple, sans Declan, mon existence serait vide de sens. Quand je suis avec lui, je me sens géante, belle, intrépide. Vous savez, cette impression qui nous saisi parfois quand on est heureuse : l'impression d'être une étoile. Eh bien, je ne sais pas comment dire : j'ai l'impression d'être le ciel tout entier.