Il faisait super beau en ce moment. Le soleil tapait fortement et je reçus un sms de ma chère soeur, en ville avec moi depuis deux mois, qui voulait passer le lendemain à la plage. Excellente idée, j'irais avec elle, bien évidemment. Ma soeur et moi nous avions toujours été inséparables, elle était la petite femme de ma vie, j'étais sur-protecteur avec elle mais, elle me supportais. Je la laissais quand même faire ce qu'elle voulait, je n'avais pas voulu qu'elle me rejoigne pour rester avec papa mais il l'envoya avec moi, parce qu'elle n'étais pas bien sans moi - je ne lui avouais pas que c'était la même chose pour moi avec ma fierté.

Je préparais mes affaires le lendemain alors qu'il faisait toujours aussi chaud. Je mis un short, un tee shirt des lunettes de soleil je pris une serviette sur mon épaule et j'allais en voiture jusque la plage. Je la vis installée là où nous avions dis. Elle me taquina à peine arrivé. De qui tu parles que je l'étripe? répondis-je avant qu'elle ne se retourne. Je ris. Tu m'as manqué aussi petite soeur dis-je la prenant dans mes bras. Mais sérieusement, si un gars te touche, je veux le connaître nom, poids, taille de chaussures... tout. dis-je en souriant. L'homme de ta vie, c'est moi et c'est tout. ajoutais-je en souriant posant ma serviette sur le sable. Je retirais mon tee shirt, mes lunettes. Grouille toi de te mettre à oualp sinon je te jette à l'eau habillée avertis-je alors.

Ma petite soeur. J'étais si content de la voir, elle. Je l'aimais énormément, comme ma moitié. C'était celle que j'aimais, comme la femme de ma vie quoi sauf que ce n'était pas amoureux. J'étais terriblement protecteur avec elle, à me battre avec des gars qui l'approchaient trop. Mais elle n'avait jamais trouvé d'objection à cela. Des fois je pensais même qu'elle adorait cela. Elle était sorti avec un gars pendant 6 ans et je l'appréciait peu. J'avais toujours vu qu'elle était vraiment amoureuse de lui alors je faisais gaffe, ce n'était que des piques mais ça n'était pas l'amour fou. Tu tiens à ma mort, ma chérie. Je ris à sa blague alors avec elle en la serrant contre moi. Elle me parla de ce gars je levais les yeux au ciel. Tu trouveras quelqu'un qui te rendra heureuse, vraiment et en tant que le premier homme de ta vie, le père noel je vais le tuer, même moi je le reconnaîtrais. lui dis-je en riant. Ensuite, je me déshabillais d'un coup pour aller à l'eau, et je la défiais, et elle me fit la même chose; Elle se mit à courir, toujours habillée d'ailleurs et je courais après elle en riant. je l'attrapais rapidement, bien entendu et je la lançais à l'eau comme un sac à patate avant de m'y mettre aussi. oh la belle sirène lui dis-je en riant.

Je suis avec ma soeur, la femme de ma vie. Je lui parle, prends des nouvelles. Elle me parle encore de son idiot d'ex que je détestais - et j'avais bien raison. Je suis comme ça, je protège ma soeur depuis qu'elle est née. Et là, je l'embête. Nous sautons à l'eau comme des malades mentaux - je l'attrape elle se débats en vain je la lance à l'eau. Baleine? Tu vas voir la baleine! dis-je alors partant pour la bouée sans la prévenir. Nous sommes tous les deux faits pour l'eau, nous avons toujours été à la piscine ou à la mer tous les deux. Je lui lançais de l'eau comme elle m'en lançait en y allant pour l'empêcher d'y aller. On se dépassait l'un après l'autre, je lui attrapais le pied, elle le maillot... Nous riions. Elle attrapait la bouée deux secondes avant moi. C'est pas comme si on était à égalité dis-je alors en riant. Rien de neuf alors ma chérie? demandais-je en riant.

Ensemble, nous redevenions des enfants. Des vrais gamins. Nous avions la vingtaine et pouf cinq ans. Nous nagions vers la bouée en se tirant par tous les bouts que nous pouvions. Des gosses. Personne ne pouvait nous prendre pour des amoureux, nous étions bel et bien frères et soeurs. Je ris à sa réplique. Modestie, tu parles... dis-je en lui lançant de l'eau sur la tête. Je lui demandais des nouvelles, même si nous parlions toute la journée ensemble au tél, c'était pour dire des bêtises etc. Nous réservions les vraies nouvelles en vrai. Elle disait qu'elle était débordée par ses élèves, qu'elle ne savait pas comment les canaliser et qu'elle devait finir sa déco et aller faire la fête. OK. dis-je d'un ton déterminant. On sort de cette eau, je t'aide à finir ta déco, on va faire la fête ce soir, demain je viens avec toi dans cette école dans la salle de sport et jleur fais faire tous les sports que tu veux, je te rappelle que ton frère est coach, tête de mule. conclus-je alors en souriant, fier de ce que je venais de trouver.

Ma soeur était toute ma vie, celle que j'aimais le plus. Je voulais prendre soin d'elle, quoiqu'il arrive. Là, je l'embêtais, appuyé sur la bouée. Nous venions de faire une course comme des bébés, de s'embêter comme des bébés. Mais finalement, quand elle me racontais qu'elle avait tant de choses à faire, je prenais les devants pour lui proposer des solutions. Je voulais qu'elle soit heureuse quoiqu'il arrive. Elle acceptait bien sûr que je l'aide pour son appartement mais les fêtes ce serait pour ce week end. Je ris et nous sortions de l'eau. Je ne draguerais pas tes collègues, et ce serait une bonne expérience de canaliser tes gosses avec ma technique, si j'y arrive tu seras tellement veeerte. Je riais.

Je me séchais avec une serviette et je me rhabillais quand elle me demandait si de mon côté, j'avais quelqu'un. Je souris, gêné. Je ne savais pas comment lui dire ça. Je serais toujours l'homme de ta vie idiote. dis-je en lui lançant ma serviette sur la tête. Enfin, tu me connais. Je suis volage, jamais satisfait d'une seule femme mais là, tu te souviens de Teddy, je suis sorti avec elle au début de la fac, elle était encore au lycée? Je l'ai revu et... C'est étrange enfin, on est tous les deux très libertins et avoir des sentiments, ce n'est pas facile. Ne la tue pas s'il te plait dis-je ensuite en souriant.