A nouveau j’avais faim… A nouveau j’avais envie de rire, de sourire, de faire des blagues pourries et de m’amuser, de devenir totalement irraisonnable, comme je l’étais quand je partageais ma vie avec Rhys. Assurément les plus belles années de ma vie, les plus intenses et les plus épanouissantes. C’était comme si d’un coup j’étais devenue quelqu’un, un être entier qui n’était pas que la fille de, la soeur de ou l’amie de. Retrouver ces sensations, je n’espérais même plus que ça puisse arriver il y a encore quelques heures de ça. Mais certaines choses sont immuables, j’aurais dû m’en rappeler et savoir que Pepper ne peut pas fonctionner sans Rhys, tout comme Rhys ne peut pas fonctionner sans Pepper. La façon dont on s’est retrouvés en est la preuve la plus éclatante, depuis tout à l’heure je suis sur un petit nuage de bonheur et vous n’imaginez pas le soulagement que je ressens à l’idée de ne plus m’endormir avec toutes ces idées noires et ce sentiment d’inutilité et de culpabilité qui m’habitait à chaque fois que mon travail ne m’occupait pas l’esprit. Le Coffee-O-Logy est et restera toujours très important pour moi, mais il n’est plus l’essentiel de ma vie à présent, je ne veux plus y consacrer tout mon temps comme je le faisais avant. C’était pour oublier, pour combler les heures vides… Mais mes heures ne le seront plus jamais, j’ai des tonnes de choses auxquelles penser à présent, des tas de projets à concrétiser, une vie à bâtir de façon concrète.

Je voulais profiter de chaque seconde avec lui. Aller chercher les pizzas commandées était déjà pour moi du temps perdu, je me dépêchais donc de prendre les cartons pour pouvoir remonter sur la mezzanine où Rhys m’attendait le plus rapidement possible. On a toujours aimé manger n’importe comment lui et moi. S’asseoir à une table et manger sagement, ce n’était pas tout à fait notre truc. Le lit, le canapé nous servaient souvent de point de chute, mais parfois on jetait quelques coussins par terre et on s’asseyait derrière la table basse du salon, la télé en bruit de fond et discutant avec enthousiasme. On riait, on se taquinait, on s’embrassait entre deux bouchées et souvent mes jambes passaient au dessus des siennes. J’avais besoin du contact, ça avait toujours été comme ça. Quand nos peaux se touchaient, tout semblait plus beau, meilleur. Rhys et moi, ce n’est pas qu’une histoire d’amour. C’est la rencontre de deux êtres faits l’un pour l’autre depuis la nuit des temps, une fusion des âmes parfaite, quelque chose de si profond que c’est en nous tout le temps, ça fait partie de nous et ça nous nourrit. Enfin là, ce qui va nous nourrir, ce sont deux pizzas fumantes dont l’odeur embaumait la pièce.


Hey ! Mais où tu vas comme ça ?


A peine m’étais-je installée dans le lit que mon homme en sortait. Bouger, je n’en avais pas l’intention, j’avais une bien trop belle vue de là où j’étais ! Je penchais un peu la tête en le regardant filer vers les escaliers. Bon sang… Ce popotin m’avait toujours fait rêver, déjà quand il se cachait sous ses vêtements et que je ne pouvais que deviner sa perfection. J’étais une sacrée veinarde, j’en avais bien conscience. Un petit sourire s’afficha sur mon visage et je m’occupais d’ouvrir les boîtes et de les disposer idéalement sur le lit pour pouvoir y avoir accès sans mal. J’ai triché et avalé un morceau de champignon qui s’était fait la malle et était tombé sur le carton, juste à côté de la croûte de la pizza. Déjà Rhys revenait, deux bières à la main, et après les avoir posées sur la table de nuit il s’est carrément jeté sur le lit, faisant rebondir les pizzas.


Wooow !


J’éclatais de rire et me replaçais confortablement contre mon homme. Je me sentais terriblement bien, joyeuse… Et affamée ! Mais la main de Rhys se faisait taquine sous mon peignoir et je tournais la tête pour venir mordiller son oreille.


Mmm… Toi tu peux commencer par moi si tu veux…


Un large sourire fendit mes lèvres à nouveau et je lui volais un nouveau baiser. Difficile… Vraiment difficile de se concentrer sur le repas ! Vous croyez qu’il se formalisera si je lui dis que j’ai envie de lui ? En même temps il doit s’en douter. Mais on doit manger, hein ? Il nous faut reprendre des forces, je n’ai pratiquement rien avalé de la journée et plus vite ça sera fait, plus vite on pourra passer à autre chose.


Je vais commencer par la capriciosa.

       

       Bon sang… Cet homme est…  Non en fait y’a pas de mots, mais ne vous étonnez pas que je sois dingue de lui depuis toujours.  quoiqu’on fasse, à tout moment, il parvient à se montrer totalement irrésistible.  Manger une pizza n’a pourtant rien de glamour, mais ça c’est sans compter sur Rhys Snow qui apporte son petit ingrédient magique qui épice le repas de façon extraordinairement sensuelle.  Je suis totalement hypnotisée et le regarde mordre dans ma part de pizza avec un attention passionnée, combats mon envie de littéralement lui sauter dessus pour dévorer sa bouche et sa peau.  Qu’est-ce que ça a pu me manquer…  Ces émotions qu’il parvenait à provoquer si facilement coloraient ma vie et lui donnaient tout son sens, ça faisait du bien de les retrouver intactes, même encore plus fortes qu’avant puisque je connaissais mieux que jamais leur valeur.  

Je mordais à mon tour dans la pizza et fermais les yeux.  On pourrait penser que je savoure le goût exquis de cette spécialité italienne mais en réalité c’est la caresse de sa main sur mon sein qui retient toute mon attention et me fait frissonner de plaisir.  Quand je suis devant de la bonne nourriture, a fortiori italienne, il est bien difficile de me faire penser à autre chose, je suis une vraie gourmande qui s’assume.  Pourtant là j’ai bien du mal à me concentrer sur le repas que nous devons prendre.  J’ai terriblement faim, n’ayant pratiquement rien avalé depuis ce matin, mais ça passe largement au second plan derrière ces retrouvailles inattendues qui me rendent folle de bonheur.  Il faut bien manger, c’est plus raisonnable, nos estomacs affamés ne diront pas le contraire et sont ravis d’être enfin rassasiés.  Il faut dire que c’est délicieux.  Cette pizzéria est tenue par de vrais italiens qui font de la vraie cuisine italienne.  Ce qu’il font ne ressemble en rien aux plats généralement vendus aux USA et auxquels la population est habituée.  Pas étonnant que leur établissement soit reconnu et ne désemplisse pas.


Mmm ?


Je tournais la tête vers Rhys qui me faisait part de sa fierté de voir comment le Coffe-O-Logy avait évolué.  Ca me faisait terriblement plaisir d’entendre ça, savoir qu’il était fier de moi était important pour moi.  Il le savait… C’est sans doute pour ça qu’il tenait à me le dire.


Merci, ça me touche beaucoup.  Je n’y serais jamais arrivée sans votre soutient à toi et à Jay.


Dieu sait que c’était vrai.  Ils m’avaient aidé dans tout, aussi bien en conseils que pendant les travaux.  On avait fait les peintures ensemble, choisi les accords de couleur, remis un bon coup de neuf aux boiseries.  J’avais essayé de faire le maximum par moi même pour éviter de devoir payer trop de gens de métier.  Je n’avais pas énormément d’argent, j’essayais de limiter la somme à emprunter à la banque, mais ça n’aurait pas été possible sans toute l’aide que j’ai reçue.  Jay, Rhys et leurs pères, Peter bien entendu, maman avait aussi contribué.  Cet endroit avait réuni tous les gens que j’aime, il était le symbole de ma famille, celle du sang et celle du coeur.  Trois personnes nous ont quitté depuis, mais elles sont toujours là.  J’ai affiché derrière le comptoir une photo de nous tous prise la veille de l’ouverture.  On avait posé dans la salle principale où on avait travaillé aux derniers détails toute la journée souriants, inconscients que c’était la dernière photo où on serait tous ensemble.


Ca tombe bien que tu aimes, parce que pour éviter les coûts d’importation je compte bien reproduire les recettes moi même !  Tu me serviras de testeur attitré !


Je souris et venais poser un baiser à la commissure de ses lèvres avant de me saisir des deux bouteilles de bière posées sur la table de nuit.  Je cognais le fond de la mienne contre celle de Rhys et en buvait une lampée rafraîchissante.


Tu sais je me disais… Ca serait bien qu’on retourne à ce petit hôtel.  Pourquoi pas ce week-end ?  C’est là que tout a vraiment commencé, ça serait un joli symbole d’y retourner maintenant…  Qu’est-ce que tu en dis ?

       

       Depuis un an, j’avais jeté toutes mes cartouches d’enthousiasme dans mon travail. Difficile de me faire sortir de mon café, Jay me disait souvent que j’allais finir par être greffée à mon comptoir si je continuais comme ça. C’était trop, j’en avais bien conscience, mais j’avais l’impression de ne plus avoir que ça réellement à moi. Ca ne meurt pas un café… Si on travaille dur pour le faire prospérer, on ne le perd pas. Alors je bossais, imaginais des tas d’idées plus folles les unes que les autres, me consacrait uniquement à ça. Ca me permettait de ne pas penser à autre chose, c’était devenu une obsession salutaire pour mon esprit. Mais travailleuse et volontaire, je l’étais déjà avant, même si c’était dans une moindre mesure. J’avais la chance de faire mon job avec passion, ce qui n’était pas donné à tout le monde, j’étais mon propre patron et pouvais décider de tout. Je voulais que ça fonctionne, je ne me ménageait pas pour ça, même avant ma séparation d’avec Rhys.

C’est toujours là, et ça sera toujours là, mais dans une moindre mesure à présent. J’aurai envie de rentrer à la maison pour retrouver l’homme de ma vie, j’aurai d’autres projets comme les travaux de notre maison ou la construction de notre famille. Le café ne sera pourtant pas négligé et je sais que je pourrai toujours compter sur Rhys pour m’aider dans cette entreprise, comme il a toujours été là pour moi dans tous mes projets. Cette fois il n’y aura pas de bâtiment à rénover pour accueillir mon espace de travail, mais des recettes à goûter afin que je puisse les mettre au point. Il sera mon cobaye privilégié et de toute évidence, ça ne le dérange absolument pas !


Humble serviteur ? Exploitation ? Attention chéri, tu me donnes des idées là et ça n’a rien de culinaire !


Je pouffais à ma bêtise avant de boire une gorgée de bière. C’est drôle comme les choses peuvent retrouver leur place de façon naturelle. Malgré le parcours douloureux que nous avons eu à traverser loin de l’autre cette année, nos retrouvailles ont un goût de simplicité extraordinaire. Je n’ai pas l’impression de forcer, je ne me sens pas mal à l’aise, pas eu besoin de temps pour retrouver mes automatismes. Notre couple était immuable, rien ne pourrait jamais le briser parce qu’on est faits l’un pour l’autre, parce que nous sommes des âmes soeurs qui se sont trouvées et que nous avons été programmés pour nous aimer. Il n’y a que lui pour moi, je suis la seule pour lui, c’est aussi simple que ça, simple et merveilleux.

Alors me vient l’envie de retourner là où tout a commencé pour nous. Notre première fois, cette nuit qui a scellé notre futur et notre bonheur, ce petit hôtel charmant qui a abrité nos premiers ébats. Nostalgie ? Non, parce que ça voudrait dire un certain regret d’une époque et ce n’est pas le cas. Une envie de symboliser ce nouveau départ que nous prenons ensemble, un nouveau chapitre de notre vie à deux. Et puis on a besoin de se retrouver, rien que tous les deux, de se ressourcer. Je sais que ce week-end nous fera du bien, alors je n’hésite pas à le proposer à Rhys qui semble aimer l’idée. Mieux encore, il veut s’occuper de tout organiser !


D’accord, je te laisse carte blanche…


Comme la dernière fois… C’était déjà lui qui avait tout organisé, une belle surprise que j’avais adorée et qui m’avait laissé des souvenirs inoubliables. Je posais ma main sur la sienne, celle qui me caressait sous le peignoir et qui était en train de tout simplement me rendre dingue.


Tu sais que c’est dangereux de m’exciter comme ça ? Je peux vite perdre la tête et quand je perds la tête… Aïe, aïe, aïe ! Ma vengeance est terrible…

       

       Raaah ! C’est pas du jeu ! Pourtant je sais à quel point ça l’amuse, il a toujours aimé me voir perdre mes moyens à cause de lui. J’avoue que ça ne me dérange pas non plus, j’ai même tendance à particulièrement adorer ça. Les repas câlins, on en a l’habitude. Il arrivait d’ailleurs fréquemment qu’on interrompe notre bombance pour assouvir une envie qui nous empêchait de profiter des bonnes choses qu’on était en train de manger ! C’est donc un nouveau repas câlin que nous sommes en train de prendre, et les caresses de Rhys ont tendance à me faire perdre les pédales. Je le lui fais d’ailleurs remarquer et sa réponse me fait prendre un air terriblement choqué.


Oh !


Oui enfin… Il n’y avait pas que la réponse qui me faisait faire cette tête là… Le fourbe glissait à présent sa main sur un endroit particulièrement sensible qui semblait s’éveiller sous la caresse pourtant légère qu’il imprimait. Respire Pepper…


T’es diabolique…


Je serrais les dents histoire de ne pas faire tout valdinguer pour lui sauter directement dessus. Allez Pep’s, faut manger, hein ? J’inspirais, expirais, et rouvrais les yeux au moment où il me décrivait une suite de soirée des plus sages. Ah bon ? Très bien Monsieur Snow, ma décision sera très rapide à prendre, je sais exactement ce que je préfère de vos deux propositions !


Je déménage !


Ne plus vivre ici, c’est retrouver une vie normale, retrouver ma vie avec Rhys. Maintenant qu’on s’est retrouvés, j’ai besoin de reprendre des repères, de dire « chez nous » et non pas « chez moi », d’avoir une salle de bains où il y a deux brosses à dents, deux peignoirs, un dressing où sont entreposés des vêtements masculins. Il n’y a que moi ici, c’est un univers solitaire, qui règne sans aucun partage, triste, étroit, sans vie. J’ai l’impression de faire du camping depuis un an et il est hors de question que ça continue. Oh oui, je veux déménager sans tarder, reprendre mes affaires et quitter cet endroit qui ne doit être que mon lieu de travail, pas mon lieu de vie. Cette nuit je vais dormir avec Rhys dans un lieu qui sera notre chez nous pour un temps indéterminé. Quelques mois, peut être un peu plus, tout dépendra du temps qu’il nous faudra pour trouver la maison idéale, des travaux qu’il y aura à faire dedans. Mais en attendant de pouvoir y emménager, on sera quand même chez nous.

Mais je n’oubliais cependant pas ses petites taquineries. Monsieur faisait monter la température en me caressant de la façon la plus envoûtante qui soit tout en offrant à mes yeux son corps nu, véritable appel au vice ! Il ne perdait rien pour attendre, vous pouvez compter sur moi pour ça ! Mais en attendant c’est à un autre vice que je cédais : la gourmandise. Ces pizzas étaient décidément trop bonnes pour qu’on les laisse là à refroidir comme des malheureuses ! J’alternais les goûts, fan des deux, remplissant mon estomac qui criait famine depuis un bon moment. A nous deux, on finit par vider totalement les cartons… Ainsi que nos boissons ! Bon sang ça fait du bien… Ca faisait bien longtemps que je n’avais pas mangé de si bon appétit, j’avais presque oublié à quel point c’était agréable. Je me laissais aller sur le dos et m’étirais, sourire aux lèvres.


Bon et bien je crois qu’il est temps de faire les paquets. Je vais prendre le strict minimum, tous les jours je ramènerai quelque chose.


Comme je bossais en bas, c’était parfait. Il ne faudrait que trois ou quatre jours pour tout vider, le reste pouvait bien rester ici. Ca ferait un point de chute dans l’éventualité d’une visite imprévue à l’heure du déjeuner ! Oui oui, il faut tout prévoir ! Je me lève sans plus attendre et me plante devant Rhys.


Prêt Monsieur Snow ?

       

       Dormir ou déménager ? A votre avis, je vais choisir quoi ? La question ne se pose même pas, bien sûr que je vais déménager ! Si on n’avait pas eu aussi faim ça serait déjà fait si vous voulez savoir ! Il est temps, grand temps que ma vie revienne à la normale, qu’elle reprenne du sens. Je ne suis pas faite pour vivre seule, ni même en colocation… Je suis faite pour vivre avec Rhys. J’ai besoin qu’il soit la première chose que je voie le matin, de sentir son odeur pour m’endormir sereinement, de savoir en quittant la maison au petit jour que c’est pour mieux le retrouver le soir et que les dimanches seront dédiés aux grasses matinées sous la couette. Je ne veux pas attendre pour ça, ce soir je veux pouvoir dormir avec mon homme dans notre lit. Alors dès les pizzas avalées, je bondis hors du lit prête à tout mettre sans dessus dessous !


J’adore cette tenue, je trouve qu’elle te va particulièrement bien !


Sourire goguenard aux lèvres, je lui lance un oreiller à la figure en réponse à son interpellation « Femme ». Je suis tout à fait d’accord, il est temps de retrouver une tenue décente parce que je n’ai pas envie que d’autres yeux féminins se régalent à la vue du corps de mon homme. Je pose ma main sur sa nuque pour répondre à son baiser, susurre un « moi aussi » à son oreille avant de le laisser partir retrouver ses vêtements. Un petit soupire d’aise s’échappe de mes lèvres tandis que je le regarde descendre l’escalier, vue plongeante sur une partie charnue de son anatomie particulièrement intéressante…

Et pendant qu’il se rhabille, je sors de grands sacs type sacs de sport de ma petite penderie et commence à y ranger les vêtements déjà pliés. Autant dire que ça va vite… T-Shirts, jeans, débardeurs et sous-vêtements ont vite fait de remplir le premier sac que je suis en train de zipper lorsque Rhys réapparaît. Riverfront ? Pourquoi pas ?


Tu habiterais dans une grotte que ça me conviendrait parfaitement !


Tant qu’on est ensemble, c’est tout ce qui compte. Riverfront est un quartier vivant, un ancien quartier industriel remis au goût du jour où de nombreux clubs et restaurants à la mode se sont installés. Il y a aussi là-bas un hôtel magnifique qui attire une population plutôt aisée. Bref, il n’y a rien à redire sur cet endroit et j’ai d’ailleurs hâte de voir à quoi ressemble l’appartement de Rhys !

Bon… Comme je l’avais pensé je n’avais vraiment pas grand chose à déménager. Il me restait quelques robes, pulls, chemises et tuniques à plier, des chaussures et quelques affaires de la salle de bains à ramener. A part ça, juste quelques livres et CD’s ou DVD’s, mes albums photos qui pouvaient attendre pour être déménagés.


Si tu veux tu peux prendre un sac et mettre dedans quelques paires de chaussures… Celles que je mets le plus sont dans le bas de la commode.


Pendant ce temps là, je pliais ce qu’il y avait à plier, me contentant de l’essentiel. Après tout je venais ici tous les jours, le reste pouvait être laissé sur place. Ma trousse de maquillage, ma brosse à cheveux, mon sèche cheveux et quelques produits finirent de remplir le second sac où je glissais également mon peignoir. Cette fois c’était moi qui étais dans le plus simple appareil.


Il est temps de redevenir décente, je crois, homme !


Je pouffais et enfilais ce que j’avais mis de côté pour me rhabiller, quelque chose de simple et confortable. A présent rhabillée, je venais me placer tout contre mon homme et l’enroulais de mes bras.


Je suis prête pour notre nouvelle vie Monsieur Snow…