Je suis née le jour des amoureux de l’année 1988, de l’union de Alana Harper et de Caleb Montgomery. Ces deux-là formait un merveilleux couple. Lui, conseiller du maire et chef d’entreprise accomplit, elle médecin en chirurgie cardiaque. Ils filaient le parfait amour, tout en excellent dans leur carrière respective. Ma mère tomba enceinte, alors qu’elle était tout juste diplômée. Elle ne le reconnaitra jamais, mais elle pensait à ce moment-là que son enfant serait un frein à sa carrière. Je naissais donc quelques mois plus tard. Mon père tomba amoureux de moi à la seconde ou son regard ce posa sur moi. Il avait toujours eu des rapports compliqués avec son père, qui était froid et distant. Il ne voulait surtout pas reproduire la même chose avec ses enfants et s’était fait la promesse de protéger et chérir ses enfants. Cependant, il n’avait pas eu la chance d’avoir un frère ou une sœur et rapidement, il eu envie d’un second enfant. Alana, tenta de calmer les ardeurs de son mari en vain. Deux ans plus tard, Noah naissait. J’adorais mon petit frère et j’étais dès plus ravie de ne plus être seule. Mon père était mon meilleur ami, mais il était très pris par son travail. Quant, à ma mère, elle n’eu jamais la fibre maternelle. Elle était maladroite et ne savait pas très bien s’y prendre avec ses enfants. Elle adorait ses enfants c’était certain, elle ne savait tout simplement pas comment le montrer. Je n’ai jamais été très proche de ma mère. Pourtant, je lui porte un amour immense et un grand respect. C’est quand j’eu dix ans, que mon père obtint le poste de gouverneur. Il n’était plus très présent à la maison et ce sont nos grands-parents qui prenaient soin de nous. Ma mère, de son côté excellait dans sa carrière et n’arrivait pas à décrocher. Avec Noah, nous étions heureux. Nos grands-parents prenaient vraiment bien soin de nous et nous avions chaque soir nos parents au téléphone. On a toujours su qu’on n’était pas une famille normale. Mais nous nous aimions et au moins Noah était avec moi.

J’ai aussi grandis plus vite que les autres, parce que mon monde s’écroula littéralement quand j’eu seize ans. Mon père était en ville depuis quinze jours, et j’étais la plus heureuse du monde. Il était très souvent absent et il me manquait. Même si je m’étais habitué à son absence, j’avais réussis à me trouver un équilibre. J’étais toujours très heureuse de le voir. On reprenait une vie normale. Ma mère avec le temps, freina un peu sa carrière et devint plus aimante, mais certaines blessures restaient. Elle savait qu’elle avait plus ou moins foiré, mais elle faisait des efforts. Un jour que je rentrais de l’école, je décidais de passer au bureau de mon père pour lui faire une surprise. Et ce fut moi qui ai sans doute été la plus surprise des deux. Il était en compagnie d’une collaboratrice et ils s’embrassaient.