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 SKY ► Le problème avec la folie des grandeurs, c'est qu'on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie.

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Abigaïl Sky Hodgkins

Fondatrice ► Un peu barrée
Abigaïl Sky Hodgkins
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MessageSujet: SKY ► Le problème avec la folie des grandeurs, c'est qu'on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie. SKY ► Le problème avec la folie des grandeurs, c'est qu'on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie. EmptyMer 13 Nov - 18:45



Abigaïl Sky Hodgkins
C’est bien la pire folie que de vouloir être sage dans un monde de fous.

NOM ► Hodgkins PRÉNOMS ► Abigaïl Sky SURNOM(S) ► Aby, Bee, Gaïl ou Sky ÂGE ► 19 ans DATE DE NAISSANCE ► écrire ici LIEU DE NAISSANCE ► Savannah ORIENTATION SEXUELLE ► Hétéro STATUT CIVIL ► Célibataire MÉTIER ET/OU ÉTUDES ► étudie la photo / assistante dans une agence de photo AVATAR ► Willa Holland GROUPE ► Love CRÉDITS ► Tumblr ; avatars : Bavboule. & infinity.


Tu crois que t'es sympa ?



Vous décrire Abigaïl Hodgkins ne sera pas une tâche aisée et si vous espérez la comprendre, c’est peine perdue. Aby est une jeune femme d’apparence assez identique à ses semblables : marrante, un peu fêtarde, têtue (c’est une vraie tête de mule), qui apprécie aussi bien les moments avec ses amis que la solitude, impatiente, un peu désordonnée (mais pas crade hein attention), surprenante, anticonformiste, énigmatique... Bref, la plupart des traits qui peuvent caractériser une jeune femme de 20 ans. Ces quelques adjectifs ne sont que la partie visible de l’iceberg. On peut s’arrêter à ça si vous préférez, car poursuivre cette lecture équivaut à prendre le risque de se perdre dans la tête d’une jeune femme très instable et déroutante. On dit que l’on craint d’être confronté à la folie, car elle éveille la part de folie présente en chacun de nous alors…craignez Aby !

SKY ► Le problème avec la folie des grandeurs, c'est qu'on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie. 8079592

Tel docteur Jekill et mister Hide, vous pourrez rencontrer deux Abigaïl, diamétralement opposées : la Aby douce, fragile, attentionnée, tendre et follement attachante, que l’ont à envie de protéger, de cocooner, de chouchouter, de qui les hommes aimant les petites choses fragiles peuvent facilement tomber amoureux et l’autre Aby, beaucoup moins agréable, impulsive, colérique, bornée, capricieuse et parfois irrationnelle. Sa maladie fait d’elle une personne totalement instable et lunatique, surtout depuis qu’elle a cessé de prendre ses médicaments. Les deux Aby différentes correspondent aux deux états de sa bipolarité, mais dans les deux cas, elle ne semble pas entièrement connectée à la réalité : en phase basse, elle est plutôt mélancolique, sur la lune, dans son monde à part, un brin rêveuse, naïve, puérile, ultrasensible à l’émotivité à fleur de peau (la moindre des déceptions se transforme en montagne énorme, impossible à surmonter), d’une douceur et d’une tendresse incomparables, surtout avec la gente masculine. Elle ne s’entend qu’avec les hommes et est très souvent ambiguë avec eux, ne sachant pas vraiment ce qui se fait et ce qui ne se fait pas vraiment. En vraie dépendante affective, elle croit tomber amoureuse du moindre homme un peu trop proche d’elle, c’est plus fort qu’elle. C’est souvent en période basse que son côté artiste torturé ressort le plus : elle est créative, prend ses meilleurs photos, créer ses meilleures chorées et se surprend même à faire des dessins plutôt pas mal.

En phase haute, la gentille et mignonne petite Aby se transforme en Sky, une jeune femme expansive, extravertie, totalement excessive, fougueuse et sans limites. Elle est dans une sorte d’euphorie incontrôlable et n’est plus vraiment maitresse de ses actes. Elle est un peu cinglée et fait tout ce qu’Aby n’oserait jamais faire. Fantasque, intrépide, vive et spontanée, on l’adore ou on la déteste. Elle a tendance à dépasser les limites, ignorant les codes de la bienséance, disant tout ce qui peut bien puis passer par la tête, et faisant un peu tout ce qui lui plaît. Quant aux hommes, elle est charmeuse, séductrice et prend un malin plaisir à flirter à tout va. Cependant, elle ne va jamais plus loin, estimant qu’aucun de ces hommes ne peut lui correspondre. Le seul qu’elle laisse toucher son coeur est Liam, qui n’est plus là… Elle est possessive maladive (elle ne supporte pas que ses flirts s’approchent d’autres femmes) et affreusement jalouse.
Heureusement (ou malheureusement, tout dépend du point de vue), elle est plus souvent en période basse et tente tant bien que mal de lutter contre son côté dépressif, ses pensées morbides, son enfermement, son incapacité à accepter qu’on la touche, qu’on l’approche de trop près, qu’on entre dans son intimité sans son accord, sa légère tendance à se mettre en danger et à se blesser, sa mauvaise habitude de toujours compter sur ses proches pour la sauver.

Ces différents traits font d'Abigaïl Hodgkins une personne très compliquée à suivre, d'une complexité sans nom, mais étrangement follement attachante. Telle une ampoule attirant des papillons, elle intrigue, captive, pousse à ce qu'on cherche à la connaitre, mais trop près, on risque de se bruler. Vous avez donc le choix : le laisser tranquille, ou la chercher à vos risques et périls.

Et tes goûts dans tout ça ?



Qu’est-ce que j’aime ? Hum…le chocolat, le soleil…j’adoooore le soleil, dorer au soleil, manger au soleil, boire un verre au soleil, flirter au soleil…Bref ! Je pense que vous avez compris l’idée. J’aime la mode et tout ce qu’il y a autour : les vêtements, les défilés, les séances photos, les défilés, les mannequins hommes, les défilés…oui j’aime beaucoup les défilés. C'est grisant, c'est excitant, c'est…le top !

J’aime danser ! Alors ça, c'est l’éclate. Je fais de la danse depuis mes 3 ans. C'est en partie ce qui m’aide à tenir dans les moments difficiles. Grâce à ça, je garde un peu un pied dans la réalité. Danser en soirée aussi c'est sympa. J’aime la photo. J’en fais depuis quelques années maintenant et j’ai bien l’intention d’en faire mon métier.
Je n’aime pas manger et dormir…je trouve que c'est une perte de temps.

J’aime l’Europe et l’atmosphère particulière de chacun de ses pays. Je n’aime pas prendre des médicaments…ça me donne l'impression d'être folle, ce que je ne suis pas du tout ! J’aime le bleu, les jeux vidéo, l’histoire de Cendrillon, les telenovelas espagnoles, porter des robes et des vêtements confortables. Je ne fais d’ailleurs que ça, c'est très rare de me voir en pantalon…j’ai de belles jambes alors autant les montrer. J’aime mes études. J'aime profiter de ma jeunesse et de mon physique tant que je le peux. Je n'aime pas les gens prise de tête et trop compliqués. J'ai rapidement tendance à les envoyer baladé. La vie est bien trop courte pour perdre du temps avec des empêcheurs de tourner en rond.
J'aime mon frère et Lea plus que tout. J’aimais Noam, mon meilleur ami plus que tout, mais…je n’en sais plus trop rien.
Je n’aime pas ma maladie…elle me pourrit la vie. Je n’aime pas être triste, car je ne sais jamais jusqu’où ça peut aller. Je n’aime pas non plus être en colère, car je peux me transformer en véritable furie. Je n’aime pas ne pas pouvoir contrôler mes émotions. Je n’aime pas ne pas être maitresse de moi-même. Je n’aime pas parler de moi. Je n’aime pas le contact physique, j’y suis même allergique. Les deux seules personnes à avoir été autorisées à me toucher sont mon frère et Noam. Je n’aime pas être touché, mais j’aime toucher, du moins je le fais quand je ne suis pas dans mon état normal.

Y'a quelqu'un derrière l'écran ?


PSEUDO/PRÉNOM ► Toujours Caramelle/Lou ÂGE ► 21 ans SEXE ► Toujours une fille, ça n'a pas changé ^^ PAYS/RÉGION ► Lyon TU NOUS AS CONNU COMMENT ? ► HEVA c'est mon petit bébé POURQUOI T'ETRE INSCRIT(E) ? ► Bah parce que c'est mon bébé SKY ► Le problème avec la folie des grandeurs, c'est qu'on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie. 4107357516UNE PROPOSITION OU SUGGESTION A NOUS FAIRE ? ► amusez vouuuus UN DERNIER TRUC A DIRE  ? ► SKY ► Le problème avec la folie des grandeurs, c'est qu'on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie. 2249652346 
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Dernière édition par Abigaïl Sky Hodgkins le Mer 13 Nov - 21:11, édité 3 fois
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Abigaïl Sky Hodgkins

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MessageSujet: Re: SKY ► Le problème avec la folie des grandeurs, c'est qu'on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie. SKY ► Le problème avec la folie des grandeurs, c'est qu'on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie. EmptyMer 13 Nov - 18:46


Viens que je te raconte ma vie

Ouvre tes oreilles et écoute bien



Chapitre I. Pardon, je suis désolée

Mon histoire est longue et pas des plus réjouissante, alors si vous préférez, on n’est pas obligé d’en parler…vous voulez vraiment l’entendre ? Bon, puisque vous y tenez, allons-y ! Je naquis dans une famille franco-américaine, installée à Savannah. Ma mère est française, originaire de Nice. Originaire de Savannah, mon père, William Hodgkins, a rencontré sa femme Lorelaï, au lycée. Ce fut un véritable coup de foudre. Ils étaient faits pour être ensemble. Ils partent tous les deux pour New-York pour leurs études, mais Lory tombe rapidement enceinte de leurs premiers enfants. Ils se marient, elle arrête ses études et s'occupe de son premier fils, William Jr, la grande fierté de son père. Après la naissance de Zachary, leur deuxième fils, Lory insiste pour faire un dernier enfant, tenant absolument à avoir une fille. Ils retentent l'aventure, et elle tombe de nouveau enceinte. Après une grossesse pénible, elle met au monde une petite fille Abigaïl. Malheureusement, elle ne survit pas à l'accouchement, laissant un nouveau-né perdu, 2 petits garçons dévastés et un époux éploré derrière elle. Voilà à quoi ressemble mon arrivée dans la famille Hodgkins. Joyeux n’est-ce pas ?!

Mon père est tout sauf proche de moi. Il ne voulait qu’un seul enfant, un héritier, qui prendrait la suite de ce qu’il a déjà commencé. Une fille, il n’en avait que faire. Encore moins d’une fille qui le sépare de l’amour de sa vie. Il ne l’a jamais vraiment admis, mais j’ai toujours ressenti qu’il me considérait comme responsable de la mort de ma mère. Alors enfant, j’ai toujours fait en sorte d’être la plus discrète possible, pour ne pas rappeler à mon père la chose atroce que j’avais faite. Le seul domaine dans lequel je m’épanouis, c'est la danse. Je dessine également, mais je ne suis pas Van Gogh.
Je ne suis même pas sûre qu’il réalise qu’il m’a pourri mon enfance en faisant peser sur mes frêles épaules, cette hideuse culpabilité. À la mort de maman, mon père s’est plongé dans son travail, nous laissant mes frères et moi dans les mains de nounous. Heureusement, j’ai toujours pu compter sur Zachary, mon grand frère, qui lui, ne m’en a jamais tenu rigueur pour la mort de maman. Je n’ai toujours pu compter que sur lui et sur Lea, mon amie d’enfance. Lui et moi sommes inséparables. C’est mon grand frère, mon meilleur ami, mon père de substitution, mon confident…bref ! C’est mon tout !


Chapitre II. Oui papa, oui maitresse...oui tout le monde

J’ai à présent 10 ans et je suis l’élève et la fille parfaite : j’étudie plus que tout le monde, ayant les meilleures notes possibles, je ne parle pas tant qu’on ne me le demande pas, je ne réponds pas, vous ne trouverez pas la moindre trace d’insolence dans mon comportement. Je suis transparente. Personne ne me remarque et on a même tendance à oublier ma présence. Mission réussit. Mon unique objectif est de disparaitre, ne plus être. Si je pouvais mourir et ramener maman, je le ferais sans hésiter. Mon père me fait durement payer la mort de maman et je m’en excuse par mon comportement. Zach essaie de me pousser à m’affirmer un peu, mais du haut de mes 10 ans, c’est peine perdue.


Chapitre III. Descente aux enfers


J’ai maintenant 15 ans et je suis folle amoureuse. J’ai rencontré Leo, le fils d'une vielle amie de maman. Naïve et impressionnable, je tombe sous le charme de ce jeune homme plus vieux de 2 ans. Grisée par le sentiment amoureux, je lui cède beaucoup de choses, me faisant alors totalement mener par le bout du nez. Je ne souhaite qu’une chose : son bonheur. Mon angoisse est qu’il me laisse tomber, comme mon père le faisait à chaque fois. Au bout de quelques semaines, il glisse dans nos conversations l’idée de passer à l’étape supérieure. Plus le temps passe et plus il insiste, faisant fi de mes réticences. Je n’étais pas prête pour cela, mais il semblerait que mon avis ne lui importait que peu. Un soir, alors que mon père et mes frères s’étaient rendus à une soirée de bienfaisance à laquelle je n’étais bien sûre pas conviée, il se glisse dans ma chambre...

Abigaïl : « Leo ? Mais qu'est-ce que tu fais là ? T'as vu l'heure ? » Il ne me répond pas sur le coup et se contente juste de s'allonger à côté de moi sous les draps.
Leo : « Je t'aime tu le sais ça ? »
A. : « Oui ça je sais mais...D’où tu sors comme ça ? Tu empeste…tu es saoul ?... »
L. : « Non j'ai juste bu quelque verres, t'inquiète pas, tout va bien. » Il se rapproche alors, s'allongeant à moitié sur moi puis commence à m'embrasser. Le goût et l'odeur de l'alcool sont alors tout simplement écœurants. Je le repousse légèrement et lui dit
A. : « Leo arrête, je préfère que tu t'en aille. » Il saisit brutalement mon visage m'immobilisant rapidement pour que je le regarde dans les yeux et me demande avec fermeté
L. : « Tu m'aime n'est-ce pas ? »
A. : « Bien sur que oui tu le sais... »
L. : « Alors laisse toi faire ! » Sans même me laisser le temps de répondre, il se vautre largement sur moi et recommence à m'embrasser, laissant ses mains se promener sans retenue sur mon corps. Je le repousse violemment avant de lui demander une fois de plus de s'en aller, mais il était trop tard... Sa main sur ma bouche, son corps qui m'immobilise, et ma nuisette totalement relevée, j'allais passer la pire nuit de ma vie...

Chapitre IV. La capacité des hommes à se transformer en fantôme est tout simplement incroyable !

Leo s'est volatilisé après cette nuit-là, me laissant totalement dévastée. Durant une semaine, je reste cloitrée dans ma chambre sans parler à personne. Zach s'inquiète pour moi, mais je l'évite le plus possible. Quelques semaines plus tard, j'émerge à nouveau et décide de faire comme si rien ne s'était passé.


Chapitre V. Changement d'attitude.

Je suis à Nice pour un mois, la ville natale de ma mère, dans notre résidence secondaire avec Zach et quelques amis. En septembre, je ne retourne pas à Savannah, je n’en ai pas le droit. Mon père a décidé de m’envoyer dans un pensionnat à Atlanta. Heureusement, mon frère Zach est parvenu à négocier ce voyage d’été, avant mon exil. Et puis il espérait que ce petit voyage en France m’aiderait à redevenir celle que j’étais…il ignore bien sûr que c’est impossible ! Celle que j’étais s’est évanouie ce soir-là...
Il est vrai que j'ai changé depuis l'histoire avec Leo. Je suis d'humeur changeante, voire instable. Je peux passer d’un état proche de la dépression à une euphorie presque incontrôlable en peu de temps, je m'emporte ou m'emballe pour rien, je suis très irritable et adopte un comportement « aventurier » voire dangereux parfois, ce qui ne me caractérise pas du tout, mais ça ne m'inquiète pas plus que ça, les changements à l'adolescence c'est normal après tout…

Cet été-là donc, j'ai le sentiment de profiter enfin de ma vie : je fais du jet-ski, du saut en parachute, et même à l'élastique, du rafting, je dors au soleil et je flirt à tout va, ce qui ne m'étais encore jamais arrivé. Je me sens vivante, audacieuse, je me fais des amis incroyablement vite, et semble être appréciée de mes nouvelles rencontres. Autant dire que c'est un grand changement pour moi. Mais mes nuits sont agitées : cauchemars, larmes, cris, Zach ne comprend pas ce qui m’arrive. Le jour, je parviens à donner le change, à prétendre que tout va bien, que je suis tout à fait normal, mais la nuit, c’est bien plus compliqué.
Je découvre un nouveau moyen d'expression : la photographie. Mes quelques croquis ne me suffisent plus. Je me promène partout avec l'appareil photo offert par Zach et prends toutes sortes de clichés. Quant à la danse, elle fait toujours partie de moi.


Chapitre VI. L’exil

Me voilà à Atlanta, dans un pensionnat mixte du centre-ville. J’ai 16 ans et pour la première fois de ma vie, je me retrouve livrée à moi-même. Je dois gérer seule, ces changements amorcés durant l’été et j’ai l’impression de sombrer. Malgré ses « efforts », mon père n’est pas parvenu à supporter de me voir à la maison. Plus je grandis, plus je ressemble à maman, et ça, il ne peut plus le supporter. J’arrive non loin de l’âge qu’elle avait quand ils se sont rencontrés, ce qu’il n’est pas prêt à affronter. Il m’envoie donc à Atlanta, loin de sa vue. Les premières semaines sont tout simplement abominables. Je parviens à me faire des connaissances dont je n’ai que faire. Les gens m’insupportent et m’indiffèrent. La solitude me pèse rapidement et mes nuits sont de plus en plus cauchemardesques.

Mais un beau jour, alors que je suis perdue dans mes pensées, un jeune homme s’approche de moi, rompant le silence et se présentant. Je m’apprête à l’envoyer balader, avant de poser mon regard sur lui. Mon souffle en est coupé. Il se présente : Noam Simmons. À cet instant, j’ignore que ce jeune homme va rapidement devenir mon roc, la personne la plus importante pour moi ici. Il me propose une visite guidée des bâtiments, ce que je me surprends à accepter…je n’en ai que faire de ces bâtiments, mais je le trouve étrangement sympathique. Je n’ouvre guère la bouche durant cette rencontre, me contentant de l’écouter, de hocher la tête et d’esquisser un petit sourire en coin à l’occasion. Il m’a l’air sympathique, certes, mais je ne le connais pas et je n’accorde pas ma confiance à n’importe qui. Le lendemain, on se croise dans la cour, le surlendemain, il me propose d’aller boire un café en ville durant notre permission et rapidement nous devenons inséparables. Noam devient rapidement essentiel à mon bien-être à Atlanta.

Allongée contre lui dans la salle commune, je lui demande d’une petite voix « tu ne me laisseras pas tomber hein Noam . » « Jamais, compte sur moi ». Voilà, il ne m’en fallait pas plus pour avoir une confiance aveugle en lui. En une année, je ne pouvais plus me passer de lui, mon meilleur ami, mon alter ego, la seule et unique personne à qui j’ai confié mon lourd secret, ce que Leo m’avait fait. Je ne vois plus personne d’autre que lui.



Chapitre VII. La rechute


Roulée en boule dans mon lit, je sombre doucement dans un sommeil sans retour. Noam n’est pas là, il n’est plus là. Il est entré à l’université, me laissant là, seule, dans ce pensionnat miteux. Je suis affreusement seule et mes vieux démons me rattrapent. Les idées noires et les pensées morbides sont de retour en force, comme pour me punir d’avoir tenté de les ignorer pendant un an. J’étais parvenue à les chasser grâce à la présence de Noam, mais maintenant, de nouveau en tête à tête avec moi-même, il m’était devenu impossible de luter. Seule dans mon lit, les somnifères avalés quelques minutes plus tôt commencent à faire effet. Alors que je sombre dans un sommeil artificiel, la porte de ma chambre s’ouvre sur un Noam, inquiet par le message laissé quelques heures plus tôt. Il me secoue dans tous les sens, tente de me faire réagir, mais impossible.

En 20 minutes à peine, il m’amène à l’hôpital et me voilà partie pour un lavage d’estomac. Inquiet de voir ce dans quoi je m’enfonçais inexorablement, il appelle Zachary au secours. Mon frère reste sur Atlanta durant quelques semaines afin de s’assurer du bon suivit de ma thérapie. Rapidement, le verdict tombe : je suis bipolaire. Cette psy me dit que la mort de ma mère, la culpabilité qui pèse sur moi depuis ma naissance et les multiples abandons que j’ai vécue sont à l’origine de mon état. Bien sûr, elle ignore ce que Leo m’a fait, sinon je suis certaine qu’elle me ferait interner. Elle me dit que je suis fragile, instable et que je suis un danger pour moi-même…foutaise ! Elle me prescrit des médicaments censés réguler mon humeur et éviter que l’incident « somnifère » ne se reproduise, mais je n’ai pas spécialement envie de le prendre ce traitement…ça me donne l’impression d’être malade ou folle et je ne suis ni l’un, ni l’autre. Zach veille bien sûr à ce que je prenne ce fichu traitement, juste avant de s’envoler de nouveau pour Savannah. Je continue à le prendre afin de ne pas inquiéter Noam et paraitre la plus normale à ses yeux.

Chapitre VIII. Un nouveau départ


Je suis de retour chez moi, à Savannah depuis 2 ans déjà. J’ai réussi tant bien que mal mon année au pensionnat et mon frère est parvenu à convaincre mon père de me laisser rentrer à la maison...
Il m’a fallu dire au revoir à mon Noam, ce qui fut affreusement difficile. Pendant une année, il a été la personne la plus importante pour moi, nous n’étions rien que tous les deux, dans notre petite bulle presque parfaite et les aux revoir furent plus que douloureux. « Toutes les bonnes choses ont une fin » ne cessait de me répéter Zach pour que la pilule passe plus facilement, mais ce n’était pas suffisant.
Je retrouve donc mon frère et nous reprenons nos petites habitudes, mais je retrouve mon père également, toujours aussi avenant avec moi…le bonheur. Les premiers temps, Noam fait l’effort de m’appeler tous les jours, puis toutes les semaines, puis tous les mois…je le perds, je le sens et ça me rend dingue. Je cesse de prendre mes médicaments…C’était pour Noam que je les prenais et Noam n’était plus là, bien plus préoccupé par sa vie universitaire que par mon triste sort. Alors que ma bipolarité me poussait lentement mais sûrement vers la dépression l’année précédente, cette fois-ci, je réagis bien différemment. En effet, je suis surprise par une certaine inhibition dans divers domaines : je contrôle difficilement mes paroles et mes actions, mes pensées fusent dans tous les sens et je ne parviens pas à faire le tri. On me dit d’une franchise incroyable, mais ce n’est pas vraiment de mon fait. C’est comme si je n’avais plus de filtre, plus de limites. Je dis ce que je veux, fais ce que je veux avec qui je veux, Zach et Lea ne me reconnaissent pas. Le cœur brisé, je tente de gérer tous ces changements du mieux que je peux, tout en tâchant de garder la tête hors de l’eau. Je n’ai presque plus de nouvelles de Noam…je prétends que je m’en fiche, que ça ne me touche pas, que c’est du passé, mais ne plus pouvoir le voir, sentir sa présence, me blottir dans ses bras est bien le plus grand drame de ma vie.





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Dernière édition par Abigaïl Sky Hodgkins le Mer 13 Nov - 20:39, édité 2 fois
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T'es sexy toi SKY ► Le problème avec la folie des grandeurs, c'est qu'on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie. 1133628879
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Abigaïl Sky Hodgkins

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Ah oui ? Tu trouves pas que j'ai un peu grossis ? SKY ► Le problème avec la folie des grandeurs, c'est qu'on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie. 2370235587 xDD
Marchiiii
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MessageSujet: Re: SKY ► Le problème avec la folie des grandeurs, c'est qu'on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie. SKY ► Le problème avec la folie des grandeurs, c'est qu'on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie. EmptyMer 13 Nov - 21:10

Sale folle ! T'es parfaite ! SKY ► Le problème avec la folie des grandeurs, c'est qu'on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie. 4107357516
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MessageSujet: Re: SKY ► Le problème avec la folie des grandeurs, c'est qu'on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie. SKY ► Le problème avec la folie des grandeurs, c'est qu'on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie. EmptyMer 13 Nov - 21:24

Willa Holland SKY ► Le problème avec la folie des grandeurs, c'est qu'on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie. 1133628879
Je vais pas dire bienvenue vu que c'est ton forum mais l'intention est là SKY ► Le problème avec la folie des grandeurs, c'est qu'on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie. 4107357516
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Abigaïl Sky Hodgkins

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MessageSujet: Re: SKY ► Le problème avec la folie des grandeurs, c'est qu'on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie. SKY ► Le problème avec la folie des grandeurs, c'est qu'on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie. EmptyMer 13 Nov - 21:44

Merci ma choupette ! SKY ► Le problème avec la folie des grandeurs, c'est qu'on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie. 4107357516
Selena est juste un bombe sur ton avatar ! SKY ► Le problème avec la folie des grandeurs, c'est qu'on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie. 3775182459 
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MessageSujet: Re: SKY ► Le problème avec la folie des grandeurs, c'est qu'on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie. SKY ► Le problème avec la folie des grandeurs, c'est qu'on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie. EmptyMer 13 Nov - 22:13

Willa Holland quoi ? SKY ► Le problème avec la folie des grandeurs, c'est qu'on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie. 1614190271 SKY ► Le problème avec la folie des grandeurs, c'est qu'on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie. 3724425518 SKY ► Le problème avec la folie des grandeurs, c'est qu'on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie. 3090618818 
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MessageSujet: Re: SKY ► Le problème avec la folie des grandeurs, c'est qu'on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie. SKY ► Le problème avec la folie des grandeurs, c'est qu'on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie. EmptyJeu 14 Nov - 18:47

Merciiiii SKY ► Le problème avec la folie des grandeurs, c'est qu'on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie. 3724425518
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Jayleen Q. Snow-White

Super Codeuse ► Adulez-moi ^^
Jayleen Q. Snow-White
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MessageSujet: Re: SKY ► Le problème avec la folie des grandeurs, c'est qu'on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie. SKY ► Le problème avec la folie des grandeurs, c'est qu'on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie. EmptyMer 20 Nov - 0:30

Bienvenuuuuue SKY ► Le problème avec la folie des grandeurs, c'est qu'on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie. 1006002599
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SKY ► Le problème avec la folie des grandeurs, c'est qu'on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie.

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